Veröffentlichungen Publications

Schriftenreihe des Komitees
Collection du Comité

beim Franz Steiner Verlag 

I. Actes des colloques / Tagungsbände des Komitees
II. Autres publications du Comité / Anderen Veröffentlichungen des Komitees

1. Actes des colloques / Tagungsbände des Komitees

Der Rhein ist vieles: Eine Wasserstraße, die seit der Antike eine wichtige Rolle für die europäische Transport-Infrastruktur spielte, eine Grenze, an der verschiedene politische Räume aufeinanderstießen, ein Kulturraum, der sich wiederum von anderen Kulturräumen in Europa und der Welt unterscheidet. Die europäische Rhein-Historiographie war im 19. und frühen 20. Jahrhundert stark von einem nationalen Blickwinkel geprägt. Lucien Febvre leitete in der Mitte der 1930er Jahre einen Paradigmenwechsel ein und veränderte die Wahrnehmung von einem « Deutschen Strom » oder einer französischen « Frontière Naturelle » hin zu einem « Europäischen Fluss ». Auch die Verknüpfung mit dem Begriff « Europa » ist jedoch nicht unproblematisch. In ihren Beiträgen untersuchen die Autorinnen und Autoren daher die vielfältigen politischen, gesellschaftlichen und kulturellen Beziehungen innerhalb des vom Fluss geprägten Raumes. Dabei steht der Rhein-Raum selbst im Mittelpunkt, nationale oder europäische Motive werden aber als bedeutende Einflusskräfte wahrgenommen und in ein Gesamtbild eingegliedert. Der Rhein erscheint damit nicht mehr als deutsch-französischer oder europäischer Raum, sondern als Region mit eigenen, hybriden, zum Teil zuwiderlaufenden Strukturen und Prozessen.
Le Rhin, c’est beaucoup de choses : une voie d’eau qui joue un rôle important dans l’infrastructure de transport européenne depuis l’Antiquité, une frontière où s’affrontent différents espaces politiques, un espace culturel qui se distingue à son tour des autres espaces culturels en Europe et dans le monde. L’historiographie européenne du Rhin au XIXe et au début du XXe siècle a été fortement influencée par une perspective nationale. Lucien Febvre a initié un changement de paradigme au milieu des années 1930, en faisant passer la perception d’un « ruisseau allemand » ou d’une « frontière naturelle » française à celle d’un « fleuve européen« . Toutefois, l’association avec le terme « Europe » n’est pas sans poser problème. Dans leurs contributions, les auteurs examinent donc les multiples relations politiques, sociales et culturelles au sein de l’espace façonné par le fleuve. La région rhénane elle-même est au centre de l’attention, mais les motifs nationaux ou européens sont perçus comme des forces d’influence importantes et intégrés dans une image globale. Le Rhin n’apparaît donc plus comme un espace franco-allemand ou européen, mais comme une région dotée de ses propres structures et processus hybrides, parfois contradictoires.
 
Gewerkschaften spielen eine zentrale Rolle in der Selbstorganisation moderner Gesellschaften. Sie haben sich freilich in Frankreich und in Deutschland unterschiedlich entwickelt und sie agieren auch heute noch oft in unterschiedlicher Weise. Französische und deutsche Historiker zeichnen in diesem Band die Geschichte der Selbstorganisation von Arbeiterinnen und Arbeitern in beiden Ländern nach, von den Anfängen gewerkschaftlicher Organisation im 19. Jahrhundert bis zur Gestaltung der Arbeitsverhältnisse im ausgehenden 20. Jahrhundert. Anhand ausgewählter Beispiele wird insbesondere das Verhältnis zwischen den Lebensbedingungen der Arbeiter und Gewerkschaftsmitglieder und ihrer gewerkschaftlichen Organisation beleuchtet. Dabei werden auch Frauen, Jugendliche und Migranten als Teile der arbeitenden Bevölkerung berücksichtigt. Durch die deutsch-französische Perspektive wird darüber hinaus die wechselseitige Beeinflussung sichtbar, die bei dem bisher üblichen Blick auf die Entwicklungen im nationalen Rahmen zu wenig beachtet wurden. Der Band trägt damit zu einer erweiterten Geschichte des europäischen Sozialmodells bei.
Les syndicats jouent un rôle central dans l’auto-organisation des sociétés modernes. Certes, ils se sont développés différemment en France et en Allemagne, et ils fonctionnent souvent encore de manière différente aujourd’hui. Dans ce volume, des historiens français et allemands retracent l’histoire de l’auto-organisation des travailleurs dans les deux pays, depuis les débuts de l’organisation syndicale au XIXe siècle jusqu’au façonnement des relations de travail à la fin du XXe siècle. Sur la base d’exemples choisis est examinée, en particulier, la relation entre les conditions de vie des travailleurs et des membres de syndicats et leur organisation syndicale. Les femmes, les jeunes et les migrants en tant que partie de la population active sont également pris en compte. En outre, la perspective franco-allemande rend visibles les influences mutuelles qui ont été trop peu prises en compte dans la vision jusqu’ici habituelle des développements dans un cadre national. Ce volume contribue ainsi à une histoire élargie du modèle social européen.
 
 
Seit wenigen Jahren mehren sich die Stimmen, sowohl in Frankreich als auch in Deutschland, die neue Impulse für eine Geschichte der Frauen im Zeitalter der Geschlechtergeschichte fordern. Zeitgleich bringen aktuelle Diskussionen das Thema immer wieder auf die politische Agenda. Das Deutsch-Französische Historikerkomitee macht es sich daher zur Aufgabe, nach den « conditions féminines » in der westeuropäischen Geschichte des 19. und 20. Jahrhunderts zu fragen und legt den Schwerpunkt dabei auf eine transnationale Perspektive. Forscherinnen und Forscher aus Deutschland, Frankreich, Italien und den USA diskutieren unter anderem die folgenden Themenkomplexe: Welche Faktoren prägten die Entwicklung der Frauenbewegungen und wie wirkten sich Kriegs- und Friedenszeiten aus? Welche Rolle spielten nationalstaatliche Kontexte und transnationale Verflechtungen in den 1970er Jahren? Welche Katalysatoren und Hindernisse sind für die Veränderungen von Arbeits- und Ausbildungswelten entscheidend? Und wie lässt sich die Geschichte von « Gender » als einer Forschungskategorie in Europa schreiben?
Depuis quelques années, des voix s’élèvent de plus en plus, tant en France qu’en Allemagne, pour réclamer de nouvelles impulsions pour une histoire des femmes à l’ère de l’histoire du genre. Dans le même temps, les débats actuels ne cessent de mettre le sujet à l’ordre du jour politique. Le Comité des historiens franco-allemands s’est donc donné pour mission d’étudier les « conditions féminines » dans l’histoire de l’Europe occidentale des XIXe et XXe siècles, dans une perspective transnationale. Des chercheurs d’Allemagne, de France, d’Italie et des États-Unis y discutent, entre autres, des sujets suivants : Quels facteurs ont façonné le développement des mouvements de femmes et comment le temps de guerre et le temps de paix les ont-ils affectés ? Quel rôle ont joué les contextes des États-nations et les liens transnationaux dans les années 1970 ? Quels sont les catalyseurs et les obstacles qui ont été déterminants pour les changements dans le monde du travail et de l’éducation ? Et comment l’histoire du « genre » en tant que catégorie de recherche peut-elle être écrite en Europe ?
 
Die Globalisierung ist ein Thema, das seit einigen Jahren eine prominente Stelle innerhalb der sozial- und geschichtswissenschaftlichen Forschung einnimmt. Für die deutsche wie auch die französische Geschichte des 19. und 20. Jahrhunderts hat sie eine besondere Relevanz, die sich vor allem während der Beschleunigungsperioden zeigt, d.h. zwischen 1860 und 1914 und seit den 1970er Jahren. Hier liegen sowohl die spezifische Rolle, die Frankreich und Deutschland gespielt haben, als auch die Hindernisse, die den Globalisierungswellen entgegenstanden, und die Reaktionen, die sie hervorriefen, offen zutage.
Vor diesem Hintergrund verknüpfen die Beiträge dieses Bandes die nationalgeschichtliche Dimension mit transfergeschichtlichen, transnationalen und globalen Fragestellungen im Sinne einer « Verflechtungs- und Beziehungsgeschichte ». Im Fokus stehen dabei drei Themenblöcke: die wirtschaftlichen Aspekte der Globalisierung, Gesellschaften in der Globalisierung, Globalisierung und internationale Beziehungen.
La mondialisation est un sujet qui a pris une place croissante dans la recherche en sciences sociales, tout spécialement en histoire, depuis quelques années. Son étude intéresse particulièrement la France et l’Allemagne à l’époque contemporaine. Elle montre, dans un cas concret, les aspects pris par un phénomène aux dimensions multiples, notamment durant les deux grandes périodes de son accélération : les années 1860–1914 d’une part, 1970–2000 d’autre part. Elle permet de multiplier les études comparatives, portant sur le rôle spécifique joué par les deux pays dans le processus, mais aussi sur les réactions qu’il a suscitées et les obstacles auxquels il s’est heurté. Dans tout ceci, l’histoire nationale s’entrecroise sans cesse avec celle des échanges, des transferts, des interconnexions et les problématiques des historiens des deux pays à l’époque contemporaine rencontrent souvent celles des spécialistes d’autres périodes et d’autres aires géographiques. Le Comité franco-allemand de recherches a organisé sur ce thème un colloque dont ce volume rassemble les actes. Les contributions sont regroupées en trois grandes rubriques consacrées à la mondialisation et les forces économiques, puis aux sociétés dans la mondialisation, enfin aux rapports entre mondialisation et relations internationales.
 
Medien sind ein noch junges Arbeitsfeld der Geschichtswissenschaft in Deutschland wie in Frankreich, doch hat das Interesse in beiden Ländern während der letzten Jahre spürbar zugenommen. Allerdings erfolgte der medienhistorische Aufschwung bislang fast gänzlich unter nationalen, kaum unter transnationalen Prämissen. Der Tagungsband des Deutsch-Französischen Historikerkomitees beansprucht dagegen, für das 19. und das 20. Jahrhundert relevante medienhistorische Fallstudien zu versammeln, die durchweg aus dem nationalstaatlichen Fokus heraus- und konsequent in eine beziehungs-, perzeptions-, vergleichs- oder transferhistorische Warte hineingerückt werden. Überdies bieten die Beiträge Anregungen und Materialien für aktuelle Geschichtsdebatten über Medienarten & Medienformate, Leit- & Begleit-Medien, Medien-Diskurse & Medien-Akteure, Medien-Politik & Medien-Kontrolle, Medien-Nationen & den Abgleich massenmedialer Nationalisierungs-, Europäisierungs- und Internationalisierungseffekte.
Les médias sont un domaine de recherche historique encore jeune en Allemagne comme en France, mais l’intérêt dans les deux pays s’est sensiblement accru ces dernières années. Cependant, l’essor de l’histoire des médias s’est jusqu’à présent déroulé presque entièrement sous des prémisses nationales, et pratiquement pas sous des prémisses transnationales. Le volume de la conférence du Comité franco-allemand d’historiens, quant à lui, rassemble des études de cas sur l’histoire des médias des 19e et 20e siècles qui s’éloignent systématiquement de la perspective nationale pour s’inscrire dans une perspective relationnelle, perceptuelle, comparative ou d’histoire du transfert. En outre, les contributions offrent des suggestions et des matériaux pour les débats historiques actuels sur les types de médias et les formats de médias, les médias principaux et les médias d’accompagnement, les discours médiatiques et les acteurs médiatiques, la politique des médias et le contrôle des médias, les nations médiatiques et la comparaison des effets de nationalisation, d’européanisation et d’internationalisation des médias de masse.
 
In Religion und Laizität besteht bis heute ein tiefer Graben zwischen Frankreich und Deutschland, der das Verständnis zwischen den beiden Ländern erschwert. Eine Vielzahl von Unterschieden lädt zum Vergleich ein: im Kirchenrecht, im Verhältnis von Kirche und Staat, in den Kirchenkonflikten, im Gewicht der Konfessionen, in der öffentlichen Intervention der Kirchen, im Verhältnis von Kirchen und Bildung, im Gewicht der jüdischen und islamischen Kirche. Bis heute lässt sich der Ausdruck laicité nur ungenügend in das Deutsche übersetzen. Umgekehrt ist die enge Zusammenarbeit zwischen Staat und Kirche für Franzosen schwer durchschaubar. Das deutsch-französische Historikerkomitee setzte sich daher dieses Thema in der Geschichte des 19. und 20. Jahrhunderts zur Aufgabe und veranstaltete eine Tagung, deren Beiträge Unterschiede behandeln, Transfers über den Rhein hinweg untersuchen – und überraschende Gemeinsamkeiten entdecken.
En matière de religion et de laïcité, il existe encore aujourd’hui un profond clivage entre la France et l’Allemagne, qui rend difficile la compréhension entre les deux pays. Une multitude de différences invite à la comparaison : dans le droit des églises, dans la relation entre l’église et l’Etat, dans les conflits entre églises, dans le poids des confessions, dans l’intervention publique des églises, dans la relation entre les églises et l’éducation, dans le poids des églises juives et islamiques. Jusqu’à aujourd’hui, le mot  » laicité  » ne peut être traduit que de manière insatisfaisante en allemand. À l’inverse, l’étroite coopération entre l’État et l’Église est difficile à comprendre pour les Français. Le Comité franco-allemand des historiens s’est donc donné pour mission d’aborder ce thème de l’histoire des XIXe et XXe siècles et a organisé un colloque dont les contributions traitent des différences, examinent les transferts outre-Rhin et découvrent d’étonnantes similitudes.
 
Das Dreieck Frankreich-Deutschland-USA hat in den letzten Jahren eine wechselvolle Geschichte erlebt. Deshalb hat sich das deutsch-französische Historikerkomitee auf seiner letzten Tagung die Untersuchung der diplomatischen, kulturellen, wirtschaftlichen und sozialen Beziehungs- und Verflechtungsgeschichte dieser Länder im 19. und 20. Jahrhundert zur Aufgabe gemacht.
Le triangle France-Allemagne-États-Unis a connu une histoire mouvementée ces dernières années. C’est pourquoi le Comité franco-allemand des historiens, lors de son dernier colloque, s’est donné pour mission d’examiner l’histoire diplomatique, culturelle, économique et sociale des relations et des interconnexions entre ces pays aux XIXe et XXe siècles.
 
Inhalt / Sommaire
Chantal Metzger: Introduction: France – Allemagne – Amérique du Nord. Transferts – Images – Relations
François Scheer: L’Allemagne et la France au tournant de l’Europe
André Kaspi: L’image de la France et de l’Allemagne aux Etats-unis après 1945
Annie Lacroix-Riz: Paris face aux relations politiques germano-américaines, 1945-1949
Gottfried Niedhart: Ost-West-Entspannung aus amerikanischer, deutscher und französischer Sicht
Jean Nurdin: Les opinions de quelques auteurs français et allemands sur les Etats-Unis d’Amérique aux 19ème et 20ème siècles
Philippe Alexandre: Messianisme et américanisation du monde. Les Etats-unis et les organisations pacifistes de France et d’Allemagne à la veille de la Première Guerre mondiale (1911-1914)
Thomas Raithel: „Amerika“ als Herausforderung in Deutschland und Frankreich in den 1920er Jahren
Reiner Marcowitz: Im Spannungsverhältnis von Amerikanisierung, Europäisierung und Westernisierung. Die Zäsur der 1960er und 1970er Jahre für die transatlantische Europadebatte
Helga Bories-Sawala: Sie zeigen auf die Lilien Québecs und meinen den gallischen Hahn. Die Berichterstattung über Québec in deutschen Tageszeitungen, zwischen den Zeilen gelesen
Marianne Walle: « Le pain amer de l’exil ». L’émigration des Allemands révolutionnaires (1848-1850) vers les Etats-Unis
Heike Bungert: Der Deutsch-Französische Krieg im Spiegel der Wohltätigkeitsbazare und Feiern deutscher und französischer Migranten in den USA, 1870/71
Françoise Berger: Les transferts de technologie americaine dans la sidérurgie française et allemande, étude comparée pour l’Entre-deux-guerres
Dietmar Hüser: „Rock around the clock“. Überlegungen zu amerikanischer Populärkultur in der französischen und westdeutschen Gesellschaft der 1950er und 1960er Jahre
Armin Heinen: Das „neue Europa“ und das „alte Amerika“. Die Geschichte der Todesstrafe in Deutschland, Frankreich und den USA und die Erfindung der zivilisatorischen Tradition Europas
Nicht erst seit der öffentlichen Auseinandersetzung um die Ergebnisse der PISA-Tests ist die Geschichte des modernen Bildungswesens durch Reformdebatten und Reformversuche gekennzeichnet. Dies trifft gleichermaßen für Deutschland wie für Frankreich zu. Neu ist allerdings, daß die beiden Länder mit der fortschreitenden Europäisierung zunehmend ähnlichen Herausforderungen begegnen müssen – und darauf unterschiedlich reagieren. Warum das so ist, zeigen zwölf Neuzeithistoriker in diesem Band. In vergleichenden Beiträgen, die in deutscher oder französischer Sprache vorliegen, untersuchen sie die Bildungspolitik Frankreichs und Deutschlands von 1806 bis in die Gegenwart. Sie fragen nach Inhalten und pädagogischen Methoden, nach Lehrenden und Lernenden, nach der Stellung von Schule und Universität in Staat und Gesellschaft. Durch den Vergleich treten nationale bildungspolitische Traditionen hervor, aber auch Kulturtransfers in beide Richtungen.
Ce n’est pas seulement depuis le débat public sur les résultats des tests PISA que l’histoire de l’éducation moderne est caractérisée par des débats et des tentatives de réforme. Cela vaut tant pour l’Allemagne que pour la France. Ce qui est nouveau, en revanche, c’est que les deux pays sont de plus en plus confrontés à des défis similaires à mesure que l’européanisation progresse – et qu’ils y répondent de manière différente. Douze historiens de l’histoire moderne montrent pourquoi il en est ainsi dans ce volume. Dans des contributions comparatives, disponibles en allemand ou en français, ils examinent les politiques éducatives de la France et de l’Allemagne de 1806 à nos jours. Ils posent des questions sur le contenu et les méthodes pédagogiques, sur les enseignants et les apprenants, sur la position des écoles et des universités dans l’État et la société. La comparaison fait apparaître des traditions nationales en matière de politique éducative, mais aussi des transferts culturels dans les deux sens.
 
Inhalt / Sommaire
Stefan Fisch / Florence Gauzy / Chantal Metzger: Einleitung
Volkmar Wittmütz: Die preußische Elementarschule im 19. Jahrhundert
Marcel Spivak: L’école patriotique d’après 1871
Matthias Schulz: Golo Manns Bildungserlebnisse in Deutschland und Frankreich: Von Schloß Salem nach St. Cloud (1923-1935)
Corine Defrance: Les enseignants du supérieur en France et en Allemagne: la question du renouvellement du personnel dans l’après 1945
Philippe Alexandre: Le patriotisme à l’école en France et en Allemagne, 1871 – 1914. Essai d’étude comparatiste
Jeannie Bauvois Cauchepin: Apprendre à être citoyen dans les républiques allemandes et françaises du premier XXe siècle
Ulrich Pfeil: Französischunterricht in der DDR
Manuel Meune: Entre formation scientifique et formatage idéologique : la consolidation de la RDA par la cartographie scolaire
Fritz Taubert: Das „Staatslexikon“ von Rotteck und Welcker (1834 – 1843) und Fragen der Erziehung
Gabriele Lingelbach: Lehrformen der deutschen Universität des 19. Jahrhunderts als Vorbild für Reformen in Frankreich? Das Beispiel der Geschichtswissenschaft
Eberhard Demm: Lernen durch das „diskutative Prinzip“. Zur Entwicklung der emanzipatorischen Lehrmethode in Heidelberg
Pierre Ayçoberry: Pélerins, auditeurs, conférenciers: des universitaires français en Allemagne, 1820-1939
Roland Höhne: Die romanistische Landeswissenschaft. Das ungeliebte Kind der deutschen Romanistik
Die V. Republik ist ebenso wie das politische System der Bundesrepublik Deutschland nach 1949 von Wissenschaftlern beider Länder intensiv erforscht worden. Für die Zeit davor verfügen wir hingegen nur über ein partielles Wissen. Warum das so ist und wie sich unser Forschungsstand ändern könnte, zeigen elf Neuzeithistoriker in diesem Band. In vergleichenden Beiträgen, die in deutscher oder französischer Sprache vorliegen, untersuchen sie den Machtapparat in Frankreich und Deutschland vom beginnenden 19. Jahrhundert bis in die Gegenwart. Sie fragen nach der Entstehung der Macht im modernen Staat, nach den wechselnden Akteuren in Politik, Militär, Wirtschaft und Gesellschaft, aber auch nach Kontinuitäten und Brächen. Eines wird durch den Vergleich vor allem deutlich: Daß in jedem System in der realen Verfassungspraxis immer funktionelle Handlungsspielräume blieben unabhängig von der jeweiligen Verfassungsordnung.
La Ve République, tout comme le système politique de la République fédérale d’Allemagne après 1949, a fait l’objet de recherches intensives de la part des chercheurs des deux pays. Pour la période antérieure, en revanche, nous n’avons qu’une connaissance partielle. Dans ce volume, onze historiens modernes montrent pourquoi il en est ainsi et comment l’état de nos recherches pourrait changer. Dans des contributions comparatives, disponibles en allemand ou en français, ils examinent l’appareil du pouvoir en France et en Allemagne du début du XIXe siècle à nos jours. Ils s’interrogent sur l’émergence du pouvoir dans l’État moderne, sur les changements d’acteurs dans la politique, l’armée, l’économie et la société, mais aussi sur les continuités et les ruptures. La comparaison fait surtout ressortir une chose : dans chaque système, dans la pratique constitutionnelle réelle, la marge de manœuvre fonctionnelle est toujours restée indépendante de l’ordre constitutionnel respectif.
 
Inhalt / Sommaire
Stefan Fisch / Florence Gauzy / Chantal Metzger: Einleitung
Heinrich Best: Unterschiedliche Wege – gleiches Ziel? Der langfristige Wandel parlamentarischer Repräsentation in Deutschland und Frankreich 1848-2003
Thomas Raithel: Der preußische Verfassungskonflikt 1862-66 und die franzische Krise von 1877 als Schlüsselperioden der Parlamentarismusgeschichte
François Roth: Le personnel politique de la Lorraine pendant l’annexion de l’Empire allemand, 1871-1918. De la France vers l’Allemagne, de l‘Allemagne vers la France
Jean Philippon: Le député-maire. Singularité française ou pierre d’angle de la démocratie?
Martin Kirsch: Die Funktionalisierung des Monarchen im 19. Jahrhundert im europäischen Vergleich
Klaus-Jürgen Müller: Reflexionen über das Thema „Militär und Machtstrukturen in Deutschland und Frankreich im 19. und 20. Jahrhundert
Armin Heinen: Les cabinets. Formen der Politik im interkulturellen deutsch-französischen Vergleich
Philippe Alexandre: Le libéralisme de gauche allemand et le radicalisme français, 1866/68-1914
Peter Grupp: Parti colonial français und deutsche Kolonialbewegung
Sylvie Lefèvre: L’influence des industriels français et allemands dans la mise en place du Marche Commun (1956-1966)
Jean-François Eck: La Chambre de commerce franco-allemande. Évolution et re d’une institution patronale des années 1950 aux années 1970

(bei Oldenbourg Verlag München – De Gruyter)

Seit etwa drei Jahrhunderten bilden Preußen/Deutschland, Frankreich und Rußland ein geopolitisches Mächtedreieck, das mit seinen Auseinandersetzungen nicht nur die europäische, sondern häufig auch die Weltpolitik bestimmt hat. Um dieses gleichermaßen historische wie aktuelle Thema sind die Beiträge dieses Bandes gruppiert, in dem Historiker aus Frankreich und Deutschland sehr unterschiedliche Aspekte dieser komplexen Dreierbeziehung seit dem Beginn des 19. Jahrhunderts untersuchen. Der zeitliche Rahmen reicht dabei bis fast in die Gegenwart; obwohl in thematischer Hinsicht sachbedingt die außenpolitischen Fragestellungen im Vordergrund stehen, finden auch mentalitätsgeschichtliche, kulturelle und soziale Probleme Berücksichtigung. Insgesamt liefern die 20 Beiträge dieses Bandes eine Fülle neuer Forschungsergebnisse, die zum Teil auf die Öffnung der russischen Archive zurückzuführen sind. So entsteht aus den sämtlich auf einer breiten Quellenbasis beruhenden Aufsätzen ein facettenreiches Gesamtbild der deutsch-französisch-russischen Beziehungen während der letzten beiden Jahrhunderte. Ein vergleichbares Werk hat es bisher noch nie gegeben.
Pendant près de trois siècles, la Prusse/Allemagne, la France et la Russie ont formé un triangle géopolitique de puissances dont les conflits ont déterminé la politique non seulement européenne, mais souvent aussi mondiale. Les contributions à ce volume, dans lesquelles des historiens français et allemands examinent des aspects très différents de cette relation triangulaire complexe depuis le début du XIXe siècle, sont regroupées autour de ce thème à la fois historique et d’actualité. Le cadre chronologique s’étend presque jusqu’à nos jours ; bien qu’en termes thématiques l’accent soit mis sur les questions de politique étrangère, l’histoire des mentalités, les problèmes culturels et sociaux sont également pris en compte. Dans l’ensemble, les 20 contributions de ce volume fournissent une multitude de nouveaux résultats de recherche, dont certains peuvent être attribués à l’ouverture des archives russes. Les essais, qui s’appuient tous sur un large éventail de sources, donnent une image globale à multiples facettes des relations franco-germano-russes au cours des deux derniers siècles. Un tel travail n’avait jamais été réalisé auparavant.
 
Zehn französische und neun deutsche Historiker untersuchen die Frage, welche Bedeutung den Epochen der Nachkriegszeiten Deutschlands und Frankreichs im Rahmen der westeuropäischen Geschichte des 20. Jahrhunderts zukommt. Der Vergleich der beiden Nachkriegszeiten zeigt an Beispielen aus den Bereichen Wirtschaft, Gesellschaft, Kultur, Politik und Militär, daß sich die seit dem 19. Jahrhundert zunehmende Entfremdung zwischen Deutschland und Frankreich in der ersten Nachkriegszeit noch verschärfte. Sie konnte erst nach dem zweiten Weltkrieg überwunden werden, zuerst im politischen, später im gesellschaftlichen Bereich. Gleichzeitig wurde deutlich, daß die Entwicklung beider Länder trotz aller Unterschiede ein integrierender Bestandteil des gesamteuropäischen Umbruchs war, der aus der zweiten Nachkriegszeit resultierte. Diese Konvergenzen und Diskrepanzen, eingebettet in den europäischen Rahmen, bilden das übergreifende Thema des Bandes.
Dix historiens français et neuf historiens allemands se sont penchés sur la question de la signification des périodes d’après-guerre en Allemagne et en France dans le cadre de l’histoire de l’Europe occidentale du XXe siècle. La comparaison des deux périodes d’après-guerre s’appuie sur des exemples tirés des domaines de l’économie, de la société, de la culture, de la politique et de l’armée pour montrer que l’aliénation entre l’Allemagne et la France, qui s’était accrue depuis le XIXe siècle, s’est intensifiée au cours du premier après-guerre. Elle n’a pu être surmontée qu’après la Seconde Guerre mondiale, d’abord dans le domaine politique, puis dans le domaine social. Dans le même temps, il est devenu évident que le développement des deux pays, malgré toutes leurs différences, faisait partie intégrante du bouleversement paneuropéen résultant de la deuxième période d’après-guerre. Ces convergences et divergences, inscrites dans le cadre européen, constituent le thème principal de ce volume.
 
Bislang wurde das deutsch-französische Verhältnis stets nur als bilaterales Phänomen behandelt. Erstmals wird jetzt der Einfluß « dritter Faktoren » auf dieses Verhältnis untersucht – im internationalen Kontext, in dem große, mittlere und kleinere Mächte auf die bilateralen Beziehungen einwirkten, und in Hinblick auf internationale Konflikte wie die « Orientalische Frage ». Mehr noch: der Einfluß transnationaler Wirkkräfte wie Konfessionen, Ideologien, aber auch sozioökonomische und kulturelle Herausforderungen auf die deutsch-französischen Beziehungen werden analysiert.
Jusqu’à présent, la relation franco-allemande a toujours été traitée uniquement comme un phénomène bilatéral. Maintenant, pour la première fois, l’influence des « facteurs tiers » sur cette relation est examinée – dans le contexte international, dans lequel les grandes, moyennes et petites puissances ont eu un impact sur les relations bilatérales, et par rapport aux conflits internationaux tels que la « question orientale ». En outre, est analysée l’influence des forces transnationales telles que les confessions, les idéologies, mais aussi les défis socio-économiques et culturels sur les relations franco-allemandes.
 
Vergleich der Eliten: das zeigt auch Gemeinsamkeiten und Unterschiede der Gesellschaften in Deutschland und Frankreich. Der neue zweite Band stellt alte und neue städtische Eliten, religiöse, politisch-parlamentarische und freiberufliche sowie Vereins-Eliten in den Mittelpunkt. Damit knüpft das Deutsch-Französische Historikerkomitee an den 1994 erschienenen ersten Band über militärische, ökonomische und diplomatische Eliten in beiden Ländern an. Beide Bände zusammen dokumentieren einen Schwerpunkt der sozialgeschichtlichen Forschung in Deutschland und Frankreich. Gleichzeitig zeigen sie einen zentralen Bereich der für die deutsch-französischen Beziehungen im 19. und 20. Jahrhundert maßgeblichen Entwicklung.
La comparaison des élites montre également les similitudes et les différences entre les sociétés allemande et française. Le deuxième volume s’intéresse aux anciennes et nouvelles élites urbaines, aux élites religieuses, politico-parlementaires et indépendantes, ainsi qu’aux élites associatives. Le Comité d’histoire franco-allemand fait ainsi suite au premier volume sur les élites militaires, économiques et diplomatiques des deux pays, publié en 1994. Ensemble, les deux volumes documentent un point central de la recherche socio-historique en Allemagne et en France. En même temps, ils montrent un domaine central de développement qui a été décisif pour les relations franco-allemandes aux XIXe et XXe siècles.
 
Der Vergleich der Eliten zeigt die Gemeinsamkeiten und Unterschiede zwischen der deutschen und der französischen Gesellschaft. Dieser erste Band befasst sich mit den militärischen, wirtschaftlichen und diplomatischen Eliten der beiden Länder.
La comparaison des élites montre les similitudes et les différences entre les sociétés allemande et française. Ce premier volume aborde les élites militaires, économiques et diplomatiques des deux pays.
 
 

2. Autres publications du Comité /
Anderen Veröffentlichungen des Komitees

 

Wie politisch war Fürsorge im Zweiten Weltkrieg? Daniel Hadwiger untersucht diese Frage am Beispiel der bedeutendsten Wohlfahrtsorganisationen des NS-Staats und des Vichy-Regimes: der Nationalsozialistischen Volkswohlfahrt (NSV) in Deutschland und des Secours national in Frankreich.
Hadwiger zeigt in einer transnationalen und vergleichenden Perspektive, wie beide Wohlfahrtsorganisationen eine soziale Funktion wahrnahmen, aber auch der Überwachung und Propaganda dienten. Er untersucht, wie durch In- und Exklusion in der Fürsorge die Idee einer deutschen Volksgemeinschaft und einer französischen Nation in- und außerhalb der nationalen Grenzen propagiert und praktiziert wurde. Als Beitrag zu einer transnationalen Gesellschaftsgeschichte des Nationalsozialismus bettet er die Fürsorge im Deutschen Reich in einen europäischen Kontext ein. Im Zweiten Weltkrieg wurden nicht nur Armeen, sondern auch Wohlfahrtsorganisationen eingesetzt, um die Bevölkerung zu beherrschen, Territorien zu gewinnen und konkurrierende Ordnungsmodelle durchzusetzen.
Dans quelle mesure l’assistance était-elle politique pendant la Seconde Guerre mondiale ? Daniel Hadwiger examine cette question à l’exemple des organisations caritatives les plus importantes de l’État nazi et du régime de Vichy : la Nationalsozialistische Volkswohlfahrt (NSV) en Allemagne et le Secours national en France.
Dans une perspective transnationale et comparative, Hadwiger montre comment ces deux organisations caritatives ont assumé une fonction sociale, mais ont également servi à la surveillance et à la propagande. Il examine comment, par l’inclusion et l’exclusion dans l’assistance, l’idée d’une communauté nationale allemande et d’une nation française a été propagée et pratiquée à l’intérieur et à l’extérieur des frontières nationales. En tant que contribution à une histoire sociale transnationale du national-socialisme, il intègre l’assistance dans le Reich allemand dans un contexte européen. Pendant la Seconde Guerre mondiale, non seulement les armées, mais aussi les organisations de bienfaisance ont été utilisées pour dominer la population, gagner des territoires et imposer des modèles d’ordre concurrents.
Ausgezeichnet mit dem Dissertationspreis des Deutsch-Französischen Historikerkomitees 2020.
Récompensé par le prix de thèse du Comité franco-allemand des historiens 2020.

Der Palais de la Porte Dorée wurde 1931 ursprünglich als Kolonialpalast für die Exposition coloniale internationale erbaut. Er hat seitdem verschiedene Museumstypen beherbergt und dient heute dem Musée nationale de l’histoire de l’immigration als Bleibe. Damit handelt es sich um einen doppelten Erinnerungsort: des Kolonialismus und der Immigration. Die kontinuierliche Entwicklung der ‘musealen Schichten’ des Palais erlaubt es Gwendolin Lübbecke, an diesem Ort die Veränderungen des Umgangs mit der kolonialen Vergangenheit von 1931 bis 2016/17 zu untersuchen. Entscheidend ist dabei die Frage nach den Bezügen zwischen Kolonialismus und Immigration, die von der heutigen Institution aufgemacht wird. Es zeigt sich eine bemerkenswerte Konstanz in der Inszenierung des Anderen /Fremden als nützlichem Beitrag zur nationalen (französischen) Gesellschaft, Kultur und Wirtschaft – sowohl zu Zeiten des Kolonialmuseums als auch nach der Umgestaltung in ein Immigrationsmuseum. Obwohl die Definition des Anderen / Fremden selbst extremen Wandlungsprozessen unterworfen war, ist seine museale Inszenierung doch diesem konstanten Leitmotiv unterworfen.
Le Palais de la Porte Dorée a été construit en 1931 comme un palais colonial pour l’Exposition coloniale internationale. Il a depuis abrité différents types de musées et abrite aujourd’hui le Musée national de l’histoire de l’immigration. Il s’agit donc d’un double lieu de mémoire : celui du colonialisme et celui de l’immigration. Le développement continu des  » couches muséales  » du Palais permet à Gwendolin Lübbecke d’examiner les changements dans la façon dont le passé colonial a été traité de 1931 à 2016/17 sur ce site. La question des relations entre le colonialisme et l’immigration, qui est ouverte par l’institution actuelle, est cruciale. Une constance remarquable se dégage de la mise en scène de l’Autre /de l’Étranger comme contribution utile à la société, à la culture et à l’économie nationales (françaises) – tant à l’époque du Musée des colonies qu’après sa transformation en musée de l’immigration. Bien que la définition de l’Autre/ de l’Étranger ait été elle-même soumise à des processus de changement extrêmes, sa mise en scène muséale est néanmoins soumise à ce leitmotiv constant.
 
Von den napoleonischen Kriegen im 19. Jahrhundert bis hin zu den zwei Weltkriegen des 20. Jahrhunderts führten Deutschland und Frankreich immer wieder Krieg gegeneinander. Die damit einhergehenden menschlichen Begegnungen waren von Gewalt und Zerstörung geprägt – dementsprechend werden in der Historiographie Kriege und Besatzungszeiten vornehmlich als Momente der Gewalt untersucht, seit einigen Jahren aber auch als Momente des kulturellen Austausches. Den Fraternisierungen zwischen den Soldaten verfeindeter Armeen oder zwischen Soldaten und der besetzten Bevölkerung schenkte die Forschung bisher jedoch nur unzureichend Beachtung. Dabei bilden sie einen wichtigen Aspekt der deutsch-französischen Kriege: Sie zeugen von Begegnungen, die trotz der kriegerischen Umstände und der strafrechtlichen, geographischen, sprachlichen und psychischen Hindernisse nicht nur gewalttätig, sondern auch pazifistischer und freundschaftlicher Natur waren. In ihren Beiträgen untersuchen die Autorinnen und Autoren das Phänomen der Fraternisierung, seine Charakteristika, Mechanismen und Ausdrucksformen auf sozialer, politischer, historischer und kultureller Ebene. Auch die künstlerische Darstellung und die Erinnerung an die Fraternisierungen spielen dabei eine zentrale Rolle.
Des guerres napoléoniennes du XIXe siècle aux deux guerres mondiales du XXe siècle, l’Allemagne et la France n’ont cessé de se faire la guerre. Les rencontres humaines ont été marquées par la violence et la destruction. Dans l’historiographie, les guerres et les occupations qui y sont associées sont considérées avant tout comme des moments de violence et, depuis quelques années, également comme des moments d’échange culturel. Cependant, jusqu’à présent, la recherche n’a pas accordé suffisamment d’attention à la fraternisation entre les soldats des armées ennemies, mais aussi entre les soldats et la population occupée, qui constituent cependant un aspect important des guerres franco-allemandes des XIXe et XXe siècles. Ces fraternisations témoignent de rencontres qui, malgré les circonstances de la guerre et les obstacles (crimes, géographie, langue et mentalité), n’ont pas seulement été violentes mais aussi pacifistes et amicales. Dans leurs contributions, les auteurs examinent le phénomène de la fraternisation (ses caractéristiques, ses mécanismes et ses formes d’expression) sur les plans social, politique, historique et culturel. La représentation artistique et la mémoire des fraternisations jouent également un rôle central dans ce volume.
 
Der Protest gegen Atomkraftwerke am Oberrhein in den frühen 1970er Jahren markiert den Beginn der Anti-Atomkraft-Bewegung in Deutschland und Frankreich. Natalie Pohl nimmt in dieser Studie sowohl die politische Dimension des Protests in den Blick als auch die Protestformen, die sich die Aktivisten zu Nutze machten – denn die Formen des Protests hatten entscheidenden Einfluss auf die Ausprägung einer Protestkultur sowie auf die Entwicklung der Neuen Sozialen Bewegungen in Frankreich und insbesondere in der Bundesrepublik. Im Fokus der Studie stehen die « Badisch-Elsässischen Bürgerinitiativen », ein grenzüberschreitender Zusammenschluss von Bürgerinitiativen der Region gegen den geplanten Bau von Atomkraftwerken in Fessenheim, Breisach und Wyhl. Pohl rekonstruiert nicht nur, wie Atomkraftgegner von beiden Seiten des Rheins miteinander kooperierten, um die Öffentlichkeit und die politisch Verantwortlichen in beiden Ländern auf ihre Forderungen aufmerksam zu machen. Sie zeigt auch, inwiefern der gemeinsame Dialekt und die gemeinsame Regionalgeschichte Einfluss auf den Atomkonflikt im « Dreyeckland » hatte.
La protestation contre les centrales nucléaires dans la région du Rhin supérieur au début des années 1970 marque le début du mouvement antinucléaire en Allemagne et en France. Dans cette étude, Natalie Pohl se penche à la fois sur la dimension politique de la protestation et sur les formes de protestation utilisées par les militants – car les formes de protestation ont eu une influence décisive sur le développement d’une culture de la protestation ainsi que sur le développement des nouveaux mouvements sociaux en France et surtout en République fédérale. L’étude se concentre sur les « Badisch-Elsässische Bürgerinitiativen », une association transfrontalière d’initiatives citoyennes de la région contre le projet de construction de centrales nucléaires à Fessenheim, Breisach et Wyhl. N. Pohl ne se contente pas de reconstituer la manière dont les opposants à l’énergie nucléaire des deux côtés du Rhin ont coopéré entre eux pour attirer l’attention du public et des dirigeants politiques des deux pays sur leurs revendications. Elle montre également dans quelle mesure le dialecte commun et l’histoire régionale commune ont eu une influence sur le conflit nucléaire dans le « Dreyeckland ».
 
Geprägt von Bergbau und Industrie war der saarländisch-lothringische Grenzraum über viele Jahrzehnte hinweg der Spielball zweier Nationen. Dies betraf zugleich den Fußballsport, der sich dort seit der Jahrhundertwende entwickelte und der von jeher eng verflochten war mit Gesellschaft, Politik und Wirtschaft. Je dynamischer sich Professionalisierungs- und Kommerzialisierungstrends im Sport selbst gestalteten, desto mehr wurde das Spiel zu einem Inszenierungsraum sozialer, politischer und ideologischer Entwürfe. Sowohl auf deutscher als auch auf französischer Seite sollte der populäre Fußball die jeweilige Nation repräsentieren und festigen. Politische Inszenierungen fanden sich in der Zwischenkriegszeit ebenso wie auch während des Zweiten Weltkriegs im sogenannten Sportgau Westmark und im Saarland der Nachkriegszeit. Zugleich waren die Vereine jedoch von ihren Anfängen an aktive gesellschaftliche und sportpolitische Akteure, die eigene Interessen und Ziele verfolgten. Trotz aller Unterschiede war die Handlungsmaxime der Vereine darauf ausgerichtet, sportlich erfolgreich zu sein. Dass aus diesem Vereinspragmatismus sowohl widerständiges als auch opportunistisches Verhalten resultieren konnte, war dabei kein Widerspruch, sondern entsprang dem Selbstverständnis der Fußballvereine.
Caractérisée par l’exploitation minière et l’industrie, la région frontalière Sarre-Lorraine a été le jouet de deux nations pendant de nombreuses décennies. Cela a également affecté le sport du football, qui s’y était développé depuis le début du siècle et avait toujours été étroitement lié à la société, à la politique et à l’économie. Plus les tendances à la professionnalisation et à la commercialisation sont devenues dynamiques dans le sport lui-même, plus le jeu est devenu un espace de mise en scène de conceptions sociales, politiques et idéologiques. Tant du côté allemand que français, le football populaire est censé représenter et consolider la nation respective. On trouve des mises en scène politiques dans l’entre-deux-guerres ainsi que pendant la Seconde Guerre mondiale dans le « Sportgau Westmark » et en Sarre dans l’après-guerre. Dans le même temps, les clubs ont été des acteurs sociaux et politico-sportifs actifs dès leurs débuts, poursuivant leurs propres intérêts et objectifs. Malgré toutes les différences, le principe directeur des clubs était de réussir dans le sport. Le fait que ce pragmatisme de club puisse aboutir à un comportement à la fois résistant et opportuniste n’était pas une contradiction dans les termes, mais plutôt un résultat de la façon dont les clubs de football se voyaient.
 
Beratungsinstitute und ihre Europarepräsentationen stehen im Zentrum der Studie von Johan S. U. Wagner. Er untersucht deutsche und französische Einrichtungen: Stiftung Wissenschaft und Politik (SWP), Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP), Centre d’études et de recherches internationales (CERI) und Institut français des relations internationales (IFRI). Europa hatte für diese außenpolitischen Beratungsinstitute in den 1990er Jahren große Bedeutung, da sie sich nach dem Kalten Krieg neu orientierten. Dabei stellten sie Europa als das Eigene und den Maghreb als das Andere gegenüber. Gleichzeitig entwickelte sich die Mittelmeerregion zu einem Schwerpunkt innerhalb der internationalen Beziehungen, und die Europabilder der Institute skizzierten die EU allmählich als abgeschlossen. Der Autor beschreibt wissensgeschichtlich die politische Kultur Deutschlands und Frankreichs, indem er diese think tanks kritisch beleuchtet. Der Vergleich in der Gründungszeit der Euro-Mediterranen Partnerschaft (EMP) zeigt dabei einen deutsch-französischen Wissenstransfer. Mit dem « Arabischen Frühling » und der aktuellen europäischen Nachbarschaftspolitik gewinnen die Forschungsergebnisse zusätzlich an Brisanz.
Les institutions de conseil et leurs représentations de l’Europe sont au centre de l’étude de Johan S. U. Wagner. Il examine les institutions allemandes et françaises : Stiftung Wissenschaft und Politik (SWP), Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP), Centre d’études et de recherches internationales (CERI) et Institut français des relations internationales (IFRI). Dans les années 1990, l’Europe a revêtu une grande importance pour ces instituts de conseil en politique étrangère qui se sont réorientés après la guerre froide. Ce faisant, ils ont opposé l’Europe comme la sienne et le Maghreb comme l’autre. Dans le même temps, la région méditerranéenne est apparue comme un point central dans les relations internationales, et les images de l’Europe véhiculées par les instituts ont progressivement décrit l’UE comme complète. L’auteur décrit la culture politique de l’Allemagne et de la France en termes d’histoire de la connaissance en examinant de manière critique ces think tanks. La comparaison dans la période de fondation du Partenariat euro-méditerranéen (PEM) montre un transfert de connaissances franco-allemand. Avec le « printemps arabe » et l’actuelle politique européenne de voisinage, les résultats de la recherche prennent un caractère brûlant.
 
Der Luftkrieg gehörte auch in Frankreich zu den einschneidenden gesellschaftlichen Erfahrungen während des Zweiten Weltkriegs. Michael Schmiedel beleuchtet seine sozialen und politischen Auswirkungen, die bisher in der Geschichtsschreibung weitgehend vernachlässigt wurden. Er zeigt, wie der durch die deutsche Besatzung ohnehin in seiner Handlungsfähigkeit eingeschränkte französische Staat durch die Bombardierungen noch weiter unter Druck geriet. Die Bombardements, denen das Vichy-Regime nichts Wirkungsvolles entgegenzusetzen hatte, trugen entscheidend zum Vertrauensverlust der Bevölkerung gegenüber dem Regime und der deutschen Besatzung bei. Zudem verschärften die Luftangriffe die sozialen Konflikte und waren selbst Auslöser von hoch emotionalisierten Auseinandersetzungen. Den ambivalenten Umgang mit den Folgen des Luftkriegs in Frankreich zeigt nicht zuletzt der Blick auf die Erinnerungskultur in den Jahren nach 1945. Die Opfer des Luftkriegs wurden dabei lange Zeit an den Rand gedrängt.
En France aussi, la guerre aérienne a été l’une des expériences sociales les plus radicales de la Seconde Guerre mondiale. Michael Schmiedel met en lumière ses effets sociaux et politiques qui ont, jusqu’à présent, été largement négligés dans l’historiographie. Il montre comment l’État français, déjà limité dans sa capacité d’action par l’occupation allemande, a subi une pression supplémentaire à la suite des bombardements. Ces bombardements, auxquels le régime de Vichy n’avait aucun moyen efficace de faire face, ont contribué de manière décisive à la perte de confiance de la population dans le régime et l’occupation allemande. En outre, les raids aériens ont exacerbé les conflits sociaux et ont été eux-mêmes le déclencheur de querelles très passionnées. La manière ambivalente dont les conséquences de la guerre aérienne ont été traitées en France est illustrée notamment par la culture du souvenir dans les années qui ont suivi 1945, dans laquelle les victimes de la guerre aérienne ont longtemps été marginalisées.
 
Die Kolonialgeschichte steht im Mittelpunkt aktueller Debatten und Polemiken in Frankreich, aber auch in Deutschland. Blickt man hinter die politischen Auseinandersetzungen, wird der starke Aufschwung sichtbar, den die internationale Forschung zur Kolonialgeschichte während der vergangenen zwanzig Jahre genommen hat. Unter den zahlreichen Publikationen gibt es jedoch nur sehr wenige, die sich ‘kreuzende’ Perspektiven einnehmen: In Zusammenarbeit mit jungen Historikern aus Deutschland und Frankreich, einer Gegenüberstellung der Methoden und Ergebnisse der Kolonialgeschichtsschreibung und der Behandlung des jeweils anderen Landes ist hier das Panorama eines Jahrhunderts deutscher und französischer Kolonialpolitik und -praxis entstanden. Der Militärapparat, die inneren Ordnungskräfte, aber auch die Wissenschaftler, Ökonomen, religiösen Gruppen und Journalisten sind die Akteure dieser Geschichte. Weiterhin werden Formen der Gewaltanwendung und Unterdrückung genau untersucht. Auch wenn die französische und deutsche Kolonialherrschaft verschieden in ihrer zeitlichen und räumlichen Erstreckung waren, trägt die Gegenüberstellung der kolonialen Projekte und ihrer Verwirklichung dazu bei, die Logik der kolonialen Erfahrung freizulegen.
L’histoire coloniale a été au cœur de débats et de polémiques récemment en France. Mais les instrumentalisations politiques ne doivent pas cacher le fort renouvellement des études sur l’histoire coloniale au niveau international depuis une vingtaine d’années. Parmi tous les ouvrages publiés, très peu proposent des regards croisés. En mobilisant de jeunes historiens allemands et français, la confrontation des points de vue, des historiographies et des méthodes a permis d’établir un panorama sur plus d’un siècle de politiques et de pratiques coloniales pour les empires français et allemands. Les militaires, les forces de maintien de l’ordre mais aussi les scientifiques, les économistes, les religieux ou les journalistes sont autant d’acteurs de cette histoire. Les violences et les formes de la domination sont étudiées précisément. Si les formes impériales françaises et allemandes ont été différentes dans l’espace et dans le temps, confronter leurs projets et leurs réalisations permet de saisir finement la logique des expériences coloniales.
 
  • Tour de France. Eine historische Rundreise. Festschrift für Rainer Hudemann
    hg. v. Armin Heinen u. Dietmar Hüser (in Zusammenarb. m. Anne Günther), Stuttgart: Franz Steiner Verlag 2008, 524 S. – ISBN 978-3-515-09234-0
    (= Schriftenreihe des Deutsch-Französischen Historikerkomitees, Band 4)
Die Kulturgeschichte hat mit dem « spatial turn » den Raum neu entdeckt: als lokale Folie konkreter Handlungsvollzüge und als imaginierte Bezugsgröße umstrittener Bedeutungszuschreibungen. Insofern ist der vorliegende Band dem « spatial turn » verpflichtet. Wie ein Fernsehzuschauer bei der « Tour de France » entdeckt der Leser Landschaften, sieht Gebäude aufscheinen, Denkmäler vorbeiziehen. Verständige Experten bieten Erläuterungen, erzählen spannende Geschichten oder betten das Gesehene in den größeren historischen Zusammenhang ein. So entsteht ein Mosaik französisch-deutscher Geschichte, ein Kaleidoskop der « merkwürdigen » Artefakte. Nicht die großen Erinnerungsorte interessieren, sondern die beiläufigen Funde, etwa ein altes Kino in St. Ingbert, eine zeitgenössische Karikatur aus Kassel, ein Gedenkstein in Bagnoles-de-l’Orne, ein altes Schulbuch oder eine Villa in Fréjus. Mehr als 50 ausgewiesene Historiker und Historikerinnen haben in dieser Festschrift für Rainer Hudemann eine europäische Landeskunde Frankreichs entworfen, die zum Weiterstudium anregt, doch auch als Führer zu unbekannten Orten « französischer » Geschichte genutzt werden kann.
Avec le « tournant spatial », l’histoire culturelle a redécouvert l’espace : en tant que support local d’actions concrètes et en tant que point de référence imaginaire pour des attributions de sens contestées. À cet égard, le présent volume s’engage dans le « tournant spatial ». Comme un téléspectateur du « Tour de France », le lecteur découvre des paysages, voit apparaître des bâtiments, passer des monuments. Des experts intelligents proposent des explications, racontent des histoires passionnantes ou replacent ce qui est vu dans un contexte historique plus large. Le résultat est une mosaïque de l’histoire franco-allemande, un kaléidoscope d’artefacts « étranges ». Ce ne sont pas les grands sites de la mémoire qui sont intéressants, mais les trouvailles fortuites, comme un vieux cinéma à St. Ingbert, une caricature contemporaine de Kassel, une pierre commémorative à Bagnoles-de-l’Orne, un vieux livre d’école ou une villa à Fréjus. Dans ce volume commémoratif pour Rainer Hudemann, plus de 50 historiens de renom ont créé une géographie européenne de la France qui incite à poursuivre les études, mais qui peut aussi servir de guide vers des lieux inconnus de l’histoire « française ».
 
 
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