Semaine culturelle autrichienne

SEMAINE CULTURELLE AUTRICHIENNE
CHÂTEAU DE LUNÉVILLE
14 – 20 janvier 2013
PROGRAMME

Lundi 14 janvier 2013 – Château des Lumières, Chapelle

Ouverture de la semaine culturelle autrichienne en présence de Monsieur Wolfgang Lukas Strohmayer, Consul Général d’Autriche.

Cabaret viennois au Château (Les Lundis de Lunéville – www.ihce.eu)
17h – 19h et 20h-22 h : conférence-concert
19h – 20h : apéritif dînatoire

Mardi 15 janvier 2013– Cinéma Impérial Lunéville

(39 rue de la République, 54300 – Lunéville)
Soirée de cinéma axée autour de Vienne.
Tarifs et horaires : http://lunevilleimperial.cine.allocine.fr/films-et-horaires/alaffiche.html

Jeudi 17 janvier 2013– Association Culturelle Juive à Nancy

(55 rue des Ponts, http://acj55.free.fr)
20h30 – 22h : Cultures juives et cabaret viennois

Samedi 19 janvier 2013– Château des Lumières, Chapelle

17h – Conférence-lecture de Raoul Schrott : « Culture autrichienne et culture européenne »
20h30 – « Ingeborg Bachmann, Un portrait sonore », création 2013 Corinne Chatel – Nightingale

Dimanche 20 janvier 2013 – Château des Lumières, Chapelle

14h30 – Conférence d’Amélie Charnay : « Le culte de Mozart en Autriche »
16h30 – Concert Ensemble Stanislas – Valses de Strauss

Voir le programme détaillé

La ville charitable

Nouvelle publication
Catherine Maurer, La ville charitable. Les œuvres sociales catholiques en France et en Allemagne au XIXe siècle, éd. Cerf, 2013.

Le très populaire abbé Pierre, fondateur du mouvement Emmaüs, est souvent présenté comme un franc-tireur, et l’organisation qu’il a créée comme tout autre chose qu’une œuvre de charité. Pourtant, ses origines et ses objectifs inscrivent bien Emmaüs dans la tradition chrétienne de la caritas. Ce livre revient sur ces œuvres que le XIXe siècle ne craignait pas de nommer « de charité ».

Les œuvres des villes françaises et allemandes au XIXe siècle, examinées de manière inédite par l’auteur, encadrent alors étroitement la population catholique. Elles sont plus le produit de leur temps que des survivances de l’Ancien Régime. Leurs fondateurs sont issus d’un milieu d’élites laïques, de prêtres diocésains et de religieux congréganistes où les femmes tiennent une place décisive. Leur grande plasticité répond aussi bien à l’héritage chrétien qu’aux besoins nés de la révolution industrielle – travail des mères, migrations de travail, développement des demandes de santé. Émerge alors un véritable secteur « privé », face à l’affirmation de l’intervention « publique ».

Au cœur de ce livre est posée la question fondamentale du rapport des catholiques à la modernité. Les œuvres reprennent-elles sans distanciation l’image catholique de la société moderne comme un « corps malade » ? Leurs pratiques témoignent-elles d’un refus persistant de cette modernité sociale à laquelle le discours dominant de l’Église invitait ses fidèles à tourner le dos ? Autant d’interrogations autour d’un continent qui n’est pas tout à fait englouti, mais qui survit aujourd’hui au sein des mouvements caritatifs et humanitaires.

Catherine Maurer, ancienne élève de l’École normale supérieure et agrégée d’histoire, est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Strasbourg et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Elle est spécialiste de l’histoire de l’Allemagne aux XIXe et XXe siècles, ainsi que de l’histoire sociale et culturelle du fait religieux contemporain en France et en Allemagne.

Deutschland und Frankreich | bpb

Am 22. Januar 1963 unterzeichneten Konrad Adenauer und Charles de Gaulle den Vertrag über die deutsch-französische Zusammenarbeit. Der Élysée-Vertrag markiert den offiziellen Beginn der deutsch-französischen Freundschaft; seither wird der Unterzeichnungstag Jahr für Jahr feierlich begangen. Zwar gab es insbesondere auf zivilgesellschaftlicher Ebene schon vor 1963 zahlreiche freundschaftliche Annäherungen, aber als « Erinnerungsort » bietet das Datum immer wieder Anlass innezuhalten und sich der gegenseitigen Partnerschaft zu vergewissern. Der Erfolg dieser Partnerschaft wird schon lange nicht mehr allein an den bilateralen Beziehungen gemessen, sondern vor allem auch daran, inwiefern beide Länder gemeinsam imstande sind, die europäische Integration als « Motor » voranzutreiben.

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