Archives de catégorie : Comité / Komitee

Génération politique

Mathieu Dubois, membre du Comité, vous informe de sa dernière publication:

Génération politique.Les « années 68 » dans les jeunesses des partis politiques en France et en RFA,
PUPS, 2014, 502 pages

Politische Generation: die 68er Jahre in der Parteijugend in der Bundesrepublik und in Frankreich
(Sehe unten, Präsentation auf deutsch)

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« Comment peut-on penser librement à l’ombre d’une chapelle ? » ; « La politique se passe dans la rue » ; « Une organisation oui ! Une autorité ou un parti, non ! »

Les slogans de 68 expriment avec morgue le rejet des partis établis. Cette aspiration à un renouvellement des cadres de la politique a toutefois eu tendance à faire oublier qu’au cours des « années 68 », l’immense majorité des jeunes engagés en politique adhéra à ces partis ou à leurs organisations affiliées. Ceux-ci furent même les principaux bénéficiaires de la politisation des jeunes au regard de la vague d’adhésions qu’ils connurent en France et en République fédérale d’Allemagne quelle que soit leur orientation politique. Les deux principaux épicentres européens de la contestation étudiante furent ainsi les deux seuls pays d’Europe à connaître un tel renouveau de la démocratie partisane au cours des années 1960-1970.

À travers l’étude des organisations de jeunesse des partis politiques français et ouest-allemands, cet ouvrage replace les mouvements étudiants dans le contexte de la politisation large de la jeunesse qui marqua les « années 68 » à l’échelle d’une génération. Le défi d’une intégration massive des jeunes à la démocratie partisane força alors ces organisations et leurs partis à transformer les cadres de la participation politique. C’est aussi l’ensemble des changements que suscita cette politisation dans l’engagement militant, la culture politique et le fonctionnement de la démocratie qui fondent l’héritage de cette génération politique par excellence.

Mathieu Dubois est agrégé et docteur en histoire de l’université Paris-Sorbonne et de l’Universität Augsburg. Ancien Fellow du Zentrum für Zeithistorische Forschung (Potsdam), il est actuellement chercheur et enseignant à l’université Paris-Sorbonne et chargé de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris. Cet ouvrage est tiré d’une thèse de doctorat franco-allemande, qui a reçu la mention spéciale du Prix de thèse du Sénat en 2013.

Politische Generation: die 68er Jahre in der Parteijugend in der Bundesrepublik und in Frankreich

„Trau keinem über 30!“; „Das Politische ist privat!“; „Schweine regieren, Esel wählen!“; „Eine Organisation, ja! Eine Autorität oder eine Partei, nein!“

Die Parolen der 68er-Bewegung drücken die überhebliche Ablehnung gegenüber den Parteien aus. Dabei wird oft vergessen, dass trotz des Strebens nach einer Erneuerung der Rahmenbedingungen die überwältigende Mehrheit der politisch organisierten Jugendlichen gerade diesen Parteien oder ihren nahestehenden Organisationen beitrat. Diese waren sogar die Hauptbegünstigten der Politisierung der Jugend angesichts der Beitrittswelle, die sie in der Bundesrepublik und in Frankreich, unabhängig von ihrer politischen Ausrichtung, verzeichneten. Die zwei europäischen Epizentren des studentischen Protests waren folglich die zwei einzigen europäischen Länder, die ein solches Aufblühen der parteilichen Demokratie im Laufe der 1960er-1970er Jahre erlebten.

Dieses Buch erforscht die Jugendorganisationen der politischen Parteien in der Bundesrepublik und in Frankreich. Infolgedessen wird die Studentenbewegung in den Kontext der breiten Politisierung der Jugend gestellt, welche die 68er Jahre kennzeichnete und die 68er-Generation dauerhaft prägte. Die Herausforderung einer massiven Einbeziehung der Jugend in die parteiliche Demokratie zwang diese Organisationen und deren Parteien, die Rahmenbedingungen der politischen Beteiligung zu verändern. All diese Umbrüche im aktiven Engagement, in der politischen Kultur sowie im Funktionieren der Demokratie bilden weitestgehend das Erbe dieser ‚politischen Generation‘ par excellence.

 

Héritage, transmission, enseignement dans l’espace germanique

Les Presses universitaires de Rennes ont le plaisir de vous annoncer la parution de l’ouvrage

Denis Bousch, Thérèse Robin, Elisabeth Rothmund et Sylvie Toscer-Angot (dir.), Héritage, transmission, enseignement dans l’’espace germanique, P.U. Rennes, 2014

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La thématique éducative épouse les grandes étapes de l’histoire allemande, aussi bien dans ses aspects émancipateurs et progressistes – la Réforme et son influence décisive sur la diffusion de la langue allemande, les Lumières et l’émancipation des savoirs et de leur transmission de la tutelle de l’Église – que dans ce qui peut en apparaître comme un détournement : l’enseignement mis au service de l’idée nationale au XIXe siècle ou son instrumentalisation à des fins idéologiques au XXe siècle, sans oublier une interrogation particulière sur la transmission actuelle d’un héritage allemand sur les plans philosophique, littéraire et linguistique. Avec le soutien du Forum culturel autrichien et de l’ambassade d’Allemagne.

ISBN : 978-2-7535-3416-2 Prix : 18 €

Sommaire:

  1. Les Lumières allemandes : éducation à la citoyenneté et instruction publique
  2. Instrumentalisation politique et idéologique de l’enseignement et exemples de résistance au formatage au sein de l’université
  3. Réflexions sur la transmission des héritages philosophique, littéraire et linguistique dans l’enseignement

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Auteur(s) :

  • Denis Bousch est maître de conférences HDR en littérature allemande à l’université Paris Est-Créteil (UPEC).
  • Thérèse Robin est maître de conférences en linguistique allemande à l’ESPE-université Paris Est-Créteil (UPEC).
  • Elisabeth Rothmund est maître de conférences en histoire littéraire et culturelle allemandes à l’université Paris Est-Créteil (UPEC).
  • Sylvie Toscer-Angot est maître de conférences en civilisation allemande à l’université Paris Est-Créteil (UPEC).

    Contact : Presses Universitaires de Rennes – Campus de La Harpe
    2, rue du doyen Denis-Leroy – 35044 Rennes Cedex
    Téléphone : 02 99 14 14 01 – Télécopie : 02 99 14 14 07

Vier neue Mitglieder seit Januar 2014 / Quatre nouveaux membres

Das deutsch-französische Historikerkomitee erneuert sich noch mal dieses Jahr mit dem Eingang neuer Mitglieder der jungen Historikergenerationen.

Somit hat das Komitee das Vergnügen gehabt
– seit Januar 2014
seitens des Französischen: Elise Petit, Anne-Laure Briatte-Peters und Matthieu Osmont
seitens des Deutschen: Johannes Grossmann

Sie kommen zu den zwanzig neuen Mitgliedern im Jahre 2012-2013 hinzu.

neu-mitLe Comité franco-allemand des historiens se renouvelle encore cette année avec l’entrée de nouveaux membres des jeunes générations d’historiens

Ainsi, le Comité a eu le plaisir d’accueillir
depuis janvier 2014 :
côté français: Elise Petit, Anne-Laure Briatte-Peters und Matthieu Osmont
côté allemand: Johannes Grossmann

 

Ils s’ajoutent aux vingt nouveaux membres en 2012-2013.

  • Vous retrouverez leurs liens institutionnels dans la liste des membres (allemands et français).

Les prisonniers de guerre allemands. France, 1944-1949.

Nouvelle parution

Fabien Théofilakis, Les prisonniers de guerre allemands. France, 1944-1949. Une captivité de guerre en temps de paix, Éditions Fayard, avril 2014, 800 pages, 155 x 235, 32 €

Entre 1944 et 1948, presque 1 000 000 de prisonniers de guerre allemands sont détenus en France, d’abord dans des enceintes sauvages et des sites provisoires, puis dans des camps réguliers, enfin chez des particuliers.
Figures honnies de l’Occupation, ces soldats de Hitler deviennent, vaincus, un enjeu majeur de la sortie de guerre de l’Europe en pleine reconstruction. Les Allemands réclament leur libération, les Américains comptent sur eux lorsque la Grande Alliance cède la place à la guerre froide et le gouvernement français entend se servir de cette main-d’œuvre peu chère et docile pour effacer les traces de la défaite.

De sa plongée au cœur des archives françaises, allemandes, suisses, américaines, britanniques, vaticanes, Fabien Théofilakis nous offre une connaissance renouvelée de la transition française de la guerre à la paix. A partir de documents inédits et de nombreux témoignages d’anciens prisonniers qu’il a recueillis, il rend compte de cette captivité oubliée. Il campe ainsi le face-à-face inversé entre vainqueurs et vaincus d’hier dans une France qui a du mal à surmonter les traumatismes de l’Occupation et de la collaboration. Il dévoile une cohabitation intime comme les petits entrelacs d’une vie quotidienne tendue entre Français et Allemands. Il interroge le lien ambigu de la société allemande sous le nazisme puis sous occupation française avec ses prisonniers jusqu’à leur rapatriement. Il resitue l’enjeu des prisonniers de guerre dans la redéfinition des relations entre Alliés. Ce travail magistral comble une lacune et propose une autre vision de l’immédiat après-guerre, celle du retour de la paix en Europe occidentale.

Zwischen 1944 und 1948 wurden fast eine Million deutsche Kriegsgefangene in Frankreich gefangen gehalten, zuerst im offenen Gelände und an provisorischen Standorten, dann in Kriegsgefangenenlagern, schließlich bei Privatpersonen. Diese Hitler-Soldaten, die die verpönte Besatzung verkörperten, wurden als besiegte Feinde zu einem Hauptthema in der Übergangszeit zum Frieden im Europa detheofilakis-couvs Wiederaufbaus. Die Deutschen verlangten ihre Befreiung, die Amerikaner rechneten mit ihnen, als die Große Allianz durch den Kalten Krieg verdrängt wurde, und die französische Regierung plante, diese billigen und gefügigen Arbeitskräfte einzusetzen, um die Spuren der Niederlage zu beseitigen.

Dank seiner Arbeit in französischen, deutschen, schweizerischen, amerikanischen und vatikanischen Archiven bietet uns Fabien Théofilakis neue Erkenntnisse über den Übergang vom Krieg zum Frieden im Nachkriegsfrankreich. Anhand bisher unveröffentlichter Dokumente sowie zahlreicher Aussagen von ehemaligen Kriegsgefangenen, die er interviewt hat, schildert Fabien Théofilakis diese vergessene Gefangenschaft. Er beschreibt das umgekehrte Machtverhältnis zwischen den einstigen Siegern und Besiegten in Frankreich, einem Land, das die Traumata der Besatzung und der Kollaboration nur mit Schwierigkeiten zu überwinden vermochte. Er bringt das intime Zusammenleben sowie das gespannte Alltagsleben zwischen Franzosen und Deutschen ans Licht. Die zweideutige Verbindung der deutschen Gesellschaft mit ihren Gefangenen betrachtet er im Zeitraum von deren Gefangennahme bis zur Repatriierung. Fabien Théofilakis verortet die „Frage der Kriegsgefangenen“ in der Neubestimmung der Beziehungen zwischen den Alliierten. Diese mehrfach preisgekrönte Arbeit füllt eine Forschungslücke und bietet eine neue Sichtweise auf die unmittelbare Nachkriegszeit, als Westeuropa wieder in Frieden lebte.

L’auteur
Germaniste, agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine, Fabien Théofilakis a notamment obtenu pour sa thèse le prix Pierre Grapin, celui de l’Université franco-allemande mais aussi du Comité franco-allemand des historiens. L’auteur, actuellement au Centre Marc-Bloch (Berlin), est membre du laboratoire de recherche « Histoire de l’art et des représentations » (université de Paris Ouest-Nanterre) et chercheur associé à l’Institut d’histoire du temps présent (CNRS).

ico_permalien  Il donnera très bientôt une conférence-débat à l’Institut Goethe à Paris lors de laquelle le prix de notre comité lui sera remis.

Le chemin du sacrifice

Nouvelle publication

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LE CHEMIN DU SACRIFICE de Fritz von Unruh

Traduit de l’allemand par Martine Rémon
Préface de Nicolas Beaupré
Dix-huit Illustrations de Vincent Vanoli
240 p., 19 €

Le livre

Ecrit alors que la bataille de Verdun fait rage et censuré jusqu’à la fin de 1918, Le chemin du sacrifice est, au même titre qu’Orages d’acier d’Ernst Jünger, dont il est le précurseur pacifiste, une œuvre majeure de l’histoire de la littérature.

Ancien officier de carrière, Fritz von Unruh se réengage dans l’armée en 1914. Il est encore auréolé du prix Kleist qu’il vient de recevoir et l’état-major lui confie la mission de faire la chronique de la bataille de Verdun qui se prépare. Mais au lieu de rédiger une œuvre à la gloire du patriotisme et de l’héroïsme des soldats allemands, Fritz von Unruh dénonce l’absurdité d’une guerre qui fait sombrer les hommes dans la folie. Implacable réquisitoire, aussi puissant que poignant, ce roman retrace le destin d’une compagnie dont les hommes vont être confrontés à la terreur de l’assaut. Que peuvent la fraternité et les rêves de paix face au déchaînement du métal en furie et à l’imminence de la tragédie ?

L’auteur

Issu d’une famille de la noblesse prussienne, Fritz von Unruh (1885-1970) se consacre exclusivement à l’écriture (théâtre, poésie, romans) après avoir mis fin à sa carrière militaire. Antinazi de la première heure, infatigable militant pour la paix et grand humaniste, il choisit l’exil en France, puis aux Etats-Unis. Déchu de sa nationalité par le régime national-socialiste, il ne retourne en Allemagne qu’après la fin de la Seconde Guerre mondiale et reçoit le prestigieux prix Goethe en 1948.


Europas Einigung. Eine unvollendete Geschichte

Buchankündigung

Wilfried Loth, Europas Einigung. Eine unvollendete Geschichte, Campus-Verlag, Frankfurt/Main – New York 2014, 512 Seiten, 39,90 €  – ISBN: 978-3-593-50077-5

Zum Inhalt

loth 5.inddDas Buch handelt von der Entstehung und Entwicklung der Europäischen Union, von der Lancierung des Schuman-Plans im Jahr 1950 bis zur Euro-Krise unserer Tage. Nachdem die archivgestützte historische Erforschung des europäischen Integrationsprozesses in den letzten beiden Jahrzehnten einen gewaltigen Aufschwung genommen hat, wird hier zum ersten Mal der Versuch unternommen, die Erträge dieser Forschungen im Zusammenhang zu sehen und sie bis zur Gegenwart fortzuschreiben. Durch die Integration der verschiedenen Forschungsperspektiven entsteht ein Gesamtbild, das die „forces profondes“ des Integrationsprozesses deutlich macht und sich damit von den bislang dominierenden, jeweils gegenwartsbezogenen Perspektiven der politikwissenschaftlichen und völkerrechtlichen Forschungen unterscheidet. Dem Leser wird verständlich gemacht, wie die EU zu ihrem heutigen Erscheinungsbild gekommen ist, wie sie funktioniert und welche Alternativen es bei ihrer weiteren Entwicklung gibt.

Die Europäische Union erscheint in dieser Darstellung als das Ergebnis der Bemühungen, die demokratische Ordnung in Europa unter den Bedingungen der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts (und darüber hinaus) zu sichern. Vier unterschiedliche, aber eng miteinander verflochtene Motivationskomplexe wirken dabei mit: das Streben nach Friedenssicherung zumindest unter den europäischen Staaten, das Bemühen um eine Einbindung der potentiellen Hegemonialmacht Deutschland, die Sorge um europäische Selbstbehauptung gegenüber der Weltmacht USA und in der Zeit des Kalten Krieges auch gegenüber der Weltmacht Sowjetunion, schließlich die Suche nach Wirtschaftsräumen, die ein produktives Wachstum unter den Bedingungen weltwirtschaftlicher Konkurrenz ermöglichten. Diese vier Motivationskomplexe wurden nicht immer gleich stark empfunden und sie kamen in der Umsetzung in konkrete Regelungen auch nicht absolut zur Deckung. Daher gestaltete sich der europäische Integrationsprozess von Anfang an äußerst schwierig, und es bedurfte eines hohen Maßes an Staatskunst, ihn über Hindernisse voranzubringen. Gleichwohl hat er die Staaten und Gesellschaften, die daran beteiligt waren, in einem Maße verändert, das ein Ausscheiden einzelner Mitglieder aus der Union höchst schwierig und damit unwahrscheinlich erscheinen lässt. Die Europäische Union ist zu einer Schicksalsgemeinschaft geworden, die weiterer Gestaltung bedarf.

Das Buch dient damit der Orientierung in der gegenwärtigen Krisensituation der Europäischen Union. Es sucht die komplexen Entscheidungsprozesse in der europäischen Integrationsgeschichte verständlich zu machen, indem es sich auf die jeweils maßgeblichen Akteure, ihre Motive und die erreichten Kompromisse konzentriert. Dadurch werden die komplexen Regelungen auf europäischer Ebene einsichtig; es wird aber auch ihr Reformpotential sichtbar. Gleichzeitig werden Leistungen, Grenzen und Versagen der unterschiedlichen Akteure benannt.  Bei der Fülle der Entwicklungen und Entscheidungen in über 60 Jahren kann dies nur in knapper Konzentration auf das Wesentliche geschehen. Es wird aber versucht, durch die Schilderung von Entscheidungssituationen, markante Quellenzitate und bezeichnende Anekdoten ein hohes Maß an Anschaulichkeit zu gewinnen.

Zum Autor

Prof. Dr. Dr. h.c. Wilfried Loth ist Professor für Neuere und Neueste Geschichte an der Universität Duisburg-Essen.  Als langjähriger Vorsitzender der Historiker-Verbindungsgruppe bei der Europäischen Kommission und Präsident des Deutsch-Französischen Historikerkomitees ist er einer besten Kenner der Geschichte der Europäischen Integration.

Link zur Verlagsankündigung

Vorwärts zum neuen Menschen?

Neue Veröffentlichung

Emmanuel Droit
Vorwärts zum neuen Menschen? Die sozialistische Erziehung in der DDR (1949-1989)

Zeithistorische Studien, Böhlau Verlag
2013, 380 S.
ISBN 978-3-412-22209-3

http://www.boehlau-verlag.com/bilder/9783412222093.jpg

Die Schule bildete in der « Erziehungsdiktatur » der DDR den Kern eines Projektes zur radikalen Transformation der Gesellschaft. Sie sollte maßgeblich dazu beitragen, den neuen sozialistischen Menschen zu schaffen. Für die Leitungsorgane der SED war die Schule damit eines der Hauptinstrumente des « Social Engineering ». Diese Ambition stieß jedoch an Grenzen, und nach einem Jahrzehnt radikaler Transformationen verwandelte sich die Schule vor allem in ein Werkzeug zur Kontrolle von Jugendlichen und zur Konsolidierung der SED-Herrschaft. Am Beispiel von Ostberlin wird in diesem Buch untersucht, was « Erziehung » im Land des real existierenden Sozialismus be­deutete und in welchem Maße die Einführung eines sozialistischen Bildungssystems zu einer effektiveren Machtausübung der SED führte.

Direkt Link zu Verlag

Ce livre existe aussi en version française : Vers un homme nouveau? L’éducation socialiste en RDA (1949-1989), PUR : Rennes, 2009, 356 p.

Qu’est-ce qu’éduquer veut dire en RDA, « pays du socialisme réellement existant » ? À l’aide d’archives écrites, photographiques et orales, Emmanuel Droit analyse les logiques sociales, politiques et culturelles qui s’expriment à l’école est-allemande. Zone-frontière entre la société et le pouvoir, l’école est un lieu de tension entre l’utopie éducative du régime et ses différents acteurs (enseignants, élèves, parents, Parti et organisations de jeunesse, officiers de l’armée et de la police politique).

Lien vers l’éditeur

Emmanuel Droit est agrégé d’histoire, docteur en histoire contemporaine, maître de conférences à l’université Rennes, chercheur associé au CERHIO. Cet ouvrage est la version remaniée de sa thèse préparée sous la direction d’Étienne François et réalisée dans le cadre du Centre Marc Bloch à Berlin et de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Die DDR in den deutsch-französischen Beziehungen

Neue Veröffentlichung

Kwaschik, Anne / Pfeil, Ulrich (Hg.),Die DDR in den deutsch-französischen Beziehungen

Collection: L’Allemagne dans les relations internationales / Deutschland in den internationalen Beziehungen – volume 4
Peter Lang, 2013, 453 S., 20 Abb.
ISBN 978-2-87574-074-8 br.  (Softcover)

Wer heute über die deutsch-französischen Beziehungen nach 1945 spricht, denkt in der Regel an den Élysée-Vertrag, das Deutsch-Französische Jugendwerk und die (bundes)deutsch-französische Aussöhnung. Vergessen wird dabei häufig, dass auch die DDR bis zu ihrem Ende 1990 Beziehungen verschiedenster Art zu Frankreich unterhielt. Ihre Spezifika stehen im Mittelpunkt dieses Bandes, der nicht nur neue Einsichten in die DDR-Frankreichpolitik bietet, sondern zugleich den Ort beider deutscher Staaten in der französischen Deutschlandpolitik beleuchtet. Von besonderem Interesse für die Forschung sind gerade die in diesem Band vertretenen mikrohistorischen Studien sowie die Analysen literarischer Transfer- und Austauschprozesse über den Eisernen Vorhang hinweg, die unsere Kenntnisse über diese «anderen» deutsch-französischen Beziehungen wesentlich erweitern. Wer nach den deutsch-französischen Beziehungen nach 1945 fragt, wird – so zeigen die internationalen Beiträge in ihrer thematischen Vielfalt – sowohl auf politischer Ebene als auch in den Bereichen Wirtschaft, Gesellschaft und Kultur auf ein spannungsreiches deutsch-deutsch-französisches Dreiecksverhältnis treffen.

Anne Kwaschik ist Juniorprofessorin für Westeuropäische Geschichte am Friedrich-Meinecke-Institut/Frankreich-Zentrum der Freien Universität Berlin. Ihre Forschungsinteressen liegen neben der Geschichte der deutsch-französischen Beziehungen im 19. und 20. Jahrhundert im Bereich der Historiographie- und Wissenschaftsgeschichte sowie der Geschichte der politischen Kommunikation der westeuropäischen Demokratien.
Ulrich Pfeil ist Professor für Deutschlandstudien an der Université de Lorraine, Metz. Seine Forschungen konzentrieren sich auf die Geschichte Deutschlands, der deutsch-französischen Beziehungen im 19. und 20. Jahrhundert sowie auf die politischen, kulturellen und gesellschaftlichen Folgen des Kalten Krieges in Europa.

Geschichtspolitik in Europa seit 1989: Deutschland, Frankreich und Polen im internationalen Vergleich

Neue Veröffentlichung

Geschichtspolitik in Europa seit 1989
Deutschland, Frankreich und Polen im internationalen Vergleich
Herausgegeben von Étienne François, Kornelia Konczal, Robert Traba und Stefan Troebst
Reihe: Moderne europäische Geschichte ; Bd. 03
Wallstein Verlag (Göttingen) 560 S., 3 Abb., geb., Schutzumschlag, 14,0 x 22,2 – ISBN: 978-3-8353-1068-1 (2013)
Auch erhältlich als E-Book

Cover Geschichtspolitik in Europa seit 1989

Geschichtspolitik hat sich in Europa zu einem erstrangigen Politikfeld und damit zu einem spannenden Gegenstand kulturwissenschaftlicher Forschung entwickelt.
Im Zuge des Epochenjahrs 1989 und der EU-Osterweiterung haben Fragen der Vergangenheitsdeutung für die Europäer immer mehr an Bedeutung gewonnen. Dies gilt nicht nur für Nationalgesellschaften und ihre Gedächtnisdiskurse, sondern auch für Erinnerungskonflikte zwischen europäischen Nationalstaaten und für europäische Institutionen. Geschichtspolitik, betrieben von staatlichen Instanzen, politischen Parteien, Kirchen und anderen religiösen Einrichtungen, Gewerkschaften, Unternehmen, Kommunen, Medien, Kulturinstitutionen, Wissenschaftlern sowie zivilgesellschaftlich organisierten Opfer- und Interessengruppen, ist mittlerweile ein zentrales Politikfeld sowie ein erkenntnisträchtiges Objekt sozial- und geisteswissenschaftlicher Forschung.
In dem vorliegenden interdisziplinären Sammelband werden Akteure der Geschichtspolitik porträtiert, die Konkurrenz der Opfer nachgezeichnet, historische Meistererzählungen analysiert und geschichtspolitische Inszenierungen in Museen und Ausstellungen beleuchtet. Im Zentrum stehen dabei Deutschland, Frankreich und Polen. Behandelt werden überdies die Europäische Union sowie Einzelbeispiele aus Europa.

Willy Brandt

Nouvelle parution

Hélène Miard-Delacroix, Willy Brandt, Paris, Fayard, 2013, 328 p.

C’est un Allemand qui a traversé le XXe siècle, témoin de ce que l’Allemagne y a fait de pire et acteur de son rachat et de son relèvement – sans jamais être un héros idéal. Homme de pouvoir et de succès, Willy Brandt a été accusé d’indignité et victime de trahisons, humain en somme. Il fut résistant au nazisme dans les années 1940, anticommuniste durant les années 1950, maire de Berlin-Ouest lors de la construction du Mur en 1961, et, en 1969, le premier social-démocrate à devenir chancelier dans la République de Bonn.
Prix Nobel de la paix pour son Ostpolitik, l’image de cet homme à genoux devant le mémorial du ghetto de Varsovie a fait le tour du monde.
C’est l’histoire d’un fils de personne qui s’exila tout jeune en Norvège pour combattre la Wehrmacht, et consacra sa vie à la social-démocratie et à son désir d’Europe. Son autorité fut incontestable quand le Mur tomba et que cessa la guerre froide. Cette histoire est aussi celle d’une génération d’Allemands. Beaucoup ont vu en lui ce qu’ils auraient peut-être
préféré être.

Professeur à la Sorbonne, spécialiste de l’histoire de l’Allemagne contemporaine, Hélène Miard-Delacroix a notamment publié Le Défi européen. Histoire des relations franco-allemandes de 1963 à nos jours (2011).

competence_dewplayersHélène Miard-Delacroix a participé à l’émission Concordance des temps de Jean-Noël Jeanneney, sur France-Culture, sur le thème:

   L’Europe au gré de l’Allemagne ?
à écouter sur le site de l’émission.

Zwangzig neue Mitglieder – Vingt nouveaux membres (2012-2013)

neu-mitDas deutsch-französische Historikerkomitee erneuert sich mit dem Eingang insbesondere neuer Mitglieder der jungen Historikergenerationen.

Somit hat das Komitee das Vergnügen gehabt
– im Jahre 2012:
seitens des Französischen: Brigitte Lestrade, Chantal Antier, Nathalie Le Bouedec, Michel-Pierre Chelini, Jean-Numa Ducange, Hervé Joly  Jean-François Berdah und Charles Barthel  (Lux.)
seitens des Deutschen: Jörg Echternkamp, Sabine Rudischhauser, Marcel Boldorf und Uwe Puschner,
– im Jahre 2013:
seitens des Französischen: Christine Aquatias, Gwenola Sebaux, Ruth Lambertz, Mathieu Dubois und Thomas Serrier;
seitens des Deutschen: Günter Riederer, Philip Bajon und Sebastian Liebold,
zu empfangen.

Sie werden ihre institutionellen Verbindungen in der Liste der (deutschen und französischen) Mitgliedern finden.

neu-mitLe Comité franco-allemand des historiens se renouvelle avec l’entrée, en particulier, de nouveaux membres des jeunes générations d’historiens

Ainsi, le Comité a eu le plaisir d’accueillir
en 2012:
côté français: Brigitte Lestrade, Chantal Antier, Nathalie Le Bouedec, Michel-Pierre Chelini, Jean-Numa Ducange, Hervé Joly et Jean-François Berdah et Charles Barthel (Lux),
côté allemand: Sabine Rudischhauser, Marcel Boldorf et Uwe Puschner
en 2013:
côté français: Christine Aquatias, Gwenola Sebaux, Ruth Lambertz, Mathieu Dubois et Thomas Serrier
côté allemand: Günter Riederer, Philip Bajon et Sebastian Liebold.

Vous retrouverez leurs liens institutionnels dans la liste des membres (allemands et français).

Jean-Marie Mayeur (1933-2013)

Le Comité franco-allemand des historiens a la tristesse d’annoncer le décès de l’un de ses membres, le professeur Jean-Marie Mayeur.

La disparition de Jean-Marie Mayeur, survenue le 8 octobre 2013 à Paris, affecte l’ensemble de la communauté universitaire, le Comité franco-allemand des historiens et les membres du Centre du XIXe siècle dont il avait été le directeur pendant de nombreuses années.

Elu à l’université Paris IV en 1981, après avoir enseigné à Nanterre, Saint-Etienne, Lyon 2 et Créteil, Jean-Marie Mayeur avait assumé pendant de nombreuses années la codirection du Centre du XIXe siècle. Il a notamment  contribué à une grande enquête sur les Parlementaires de la IIIe République, qui a contribué au renouvellement du regard sur le personnel politique de la France contemporaine.

Ses travaux personnels, au carrefour de l’histoire politique et religieuse, deux domaines dans lesquels il était internationalement reconnu, – il entretenaient des liens très forts avec les historiens allemands, italiens et polonais -, l’avaient conduit à analyser avec une particulière attention les mécanismes et le fonctionnement d’une République qui s’est construite sur l’affrontement, puis le rapprochement entre les catholiques et les héritiers de la Révolution françaises. Sa thèse d’Etat consacrée à l’abbé Lemire et la naissance de la seconde démocratie chrétienne en est une belle illustration. Il y démontrait notamment comment le ralliement avait concerné toute une frange de catholiques d’origine traditionaliste, soucieux avant tout, en obéissant au pape, d’entrer dans la République pour mieux la transformer, ce qui supposait de combattre sa législation anticléricale.

Jean-Marie Mayeur s’est aussi intéressé à l’autre versant de cette histoire de la République, en s’attachant principalement à l’études de ses fondateurs, d’où des études entre autres sur Jules Ferry, Eugène Spuller, Ferdinand Buisson, et bien sûr Gambetta auquel il consacra récemment une magistrale biographie. Ainsi, après avoir contribué avec sa thèse sur Lemire au renouveau de l’histoire politique, il récidivait en quelque sorte avec son Gambetta dont il se plaisait à souligner qu’il avait trouvé des lecteurs jusqu’aux plus hauts sommets de l’Etat.

Entre ces deux livres, l’œuvre de Jean-Marie Mayeur a été marquée par une très grande cohérence autour du lien entre politique et religieux, avec des ouvrages de référence comme son histoire de la Séparation, des synthèses qui ont fait date, comme le tome 10 de la Nouvelle histoire de la France contemporaines, Les débuts de la IIIe République (Seuil, 1973) ou  La vie politique de la IIIe République (Point  Seuil, 1984), ou encore Des partis catholiques à la démocratie chrétienne (A. Colin, 1980) qui proposait une histoire à l’échelle européenne des partis catholiques sur deux siècles. Il faut aussi souligner l’importance des entreprises collectives qu’il a lancées, à l’image du Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, autre manière de valoriser la prosopographie.

Historien passionné par l’actualité –pas une ligne du Monde ne lui échappait-, il connaissait à merveille le monde politique, certains de ses acteurs ayant du reste été ses élèves à Science Po où il a aussi longtemps enseigné. Le spectateur engagé se mêlait ainsi à l’historien quand il évoquait l’histoire politique de la IVe et de la Ve République, autre facette d’une œuvre féconde.

Enfin Jean-Marie Mayeur n’a jamais oublié que ses racines plongeaient dans une région, l’Alsace-Moselle, qui était allemande quand son père est né. Lui-même, natif de Sarreguemines en Moselle, puis élève à Strasbourg, il avait consacré sa thèse complémentaire à l’Alsace de la période allemande autour de la question de la constitution de 1911 et toujours gardé un intérêt pour son histoire, consacrant un article à cette région frontière dans Les Lieux de mémoire de Pierre Nora, dans lequel il mêlait en quelque sorte histoire et mémoire.

Au Centre du XIXe siècle, Il a formé un grand nombre d’étudiants en thèse dont beaucoup sont actuellement en poste dans des universités françaises ou étrangères, car si Jean-Marie Mayeur était exigeant, relisant avec une très grande attention les manuscrits de ses élèves,  il était aussi très attentif à leur devenir. Sa connaissance parfaite du système universitaire, son implication dans différentes instances au CNRS, au CNU quel que soit le nom que cet organisme a porté, étaient d’un secours précieux.

Il partageait cet intérêt pour le fonctionnement de l’Université et plus généralement du système scolaire français avec sa femme, Françoise Mayeur, éminente spécialiste de l’histoire de  l’éducation qui l’avait rejoint à Paris 4 au début des années 1990 et qui avait elle aussi participé aux activités du Centre. Ils formaient un couple d’historiens, attentifs aux autres, à l’écoute de leurs disciples devenus de jeunes collègues, accueillants. A leur domicile, avenue du Maine, se sont ainsi rencontrés nombre d’historiens français et étrangers qui peuvent témoigner encore aujourd’hui de la chaleur des discussions qui avaient lieu alors. Il était légitime d’associer à l’hommage aujourd’hui rendu à Jean-Marie Mayeur sa femme Françoise. La disparition de Jean-Marie Mayeur marque un grand vide, tant il était resté présent et actif jusqu’à ses derniers jours, aimant à revenir notamment à la Sorbonne, participer à une  manifestation scientifique ou tout simplement venir déposer un livre à la Bibliothèque du Centre qu’il affectionnait, et où il se sentait chez lui.

(sources: Centre d’histoire du XIXe siècle)

Le Troisième Reich dans l’historiographie allemande

Nouvelle publication

Le Troisième Reich dans l’historiographie allemande. Lieux de pouvoir – Rivalités de pouvoirs

Jean-Paul Cahn, Stefan Martens, Bernd Wegner (dir.)

Temps, espace et société
Collection « Histoire et civilisations »
978-2-7574-0581-9 – 1447
16 x 24 cm – 400 p. – 32 €

Disponible en version numérique

Confrontée à un passé bien lourd, d’abord privée de sources, l’historiographie allemande depuis la fin des années quarante s’est libérée peu à peu depuis la fin des années quarante de la perception qu’avaient eue les contemporains des réalités du Troisième Reich. La restitution des archives par les Alliées dès la fin des années cinquante a permis de lancer des recherches approfondies. Puis, en 1989, l’accès aux fonds soviétiques, a ouvert de nouvelles perspectives. De nos jours cette recherche nous propose une image très nuancée des années du Troisième Reich – insuffisamment connue en France.

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Les contributeurs

Johannes Bähr, Dietrich Eichholz, Norbert Frei, Helmut-Dieter Giro, Johannes Hürter, Michael Jonas, Bernhard R. Kroener, Birthe Kundrus, Peter Longerich, Tammo Luther, Eckard Michels, Hans Mommsen, Klaus-Jürgen Müller (†), Rolf-Dieter Müller, Sönke Neitzel, Armin Nolzen, Karin Orth, Gerhard Paul, Dieter Pohl, Felix Römer, Jonas Scherner, Mark Spoerer, Jochen Streb, Fritz Taubert, Jürgen Zarusky.

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Civilisation allemande – Landes- Kulturwissenschaft Frankreichs

Nouvelle publication

civilisation-alldeCivilisation allemande – Landes- Kulturwissenschaft Frankreichs

Hans-Jürgen Lüsebrink, Jérôme Vaillant (dir.)

Lettres et civilisations étrangères Collection « Mondes germaniques »
978-2-7574-0460-7 – 1438 – 400 p. – 29 €

Disponible en version numérique
15 contributions en allemand, 7 en français

Produit d’un débat entre germanistes français, spécialistes de « civilisation allemande », et romanistes allemands, spécialistes d’études françaises, cet ouvrage fait le point sur les évolutions des disciplines concernées dans les mondes universitaires français et allemand, vérifie leurs acquis, leurs avancées respectives ou leur recul, mesure les interférences entre les deux systèmes et les éventuels transferts culturels. Un premier colloque réuni à Versailles en 1988 avait lancé le débat. Il a été suivi en 2010 à Berlin d’un autre colloque qui a cherché à mesurer le chemin parcouru tant dans le domaine de l’enseignement historique de la « civilisation allemande » que dans celui de l’histoire des études aussi bien dans les filières classiques dans celles ouvertes, dans les LEA, au commerce international. Les contributions françaises sont publiées en français, les contributions allemandes, en allemand.

Les contributeurs
Wolfgang Asholt, Frank Baasner, Hans Manfred Bock, Jean-Paul Cahn, Aliénor Didier, Elisa Eidam, Jean-Louis Georget, Serge L. Gouazé, Dominique Herbet, Fernand Hörner, Thomas Keller, Françoise Knopper, Élise Lanoë, Hans-Jürgen Lüsebrink, Stephan Martens, Jochen Mecke, Hélène Miard-Delacroix, Matthias Middell, Werner Müller-Pelzer, Fritz Nies, Ulrich Pfeil, Dorothee Röseberg, Thomas Schmidtgall, Jérôme Vaillant, Klaus Peter Walter, Michael Werner.

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Eberhard Weis (1925-2013)

Professor Dr. Eberhard Weis ist am 17. Juni 2013 im Alter von 87 Jahren verstorben.Er war seit Jahren ein Mitglied unseres Deutsch-französischen Komitees.

Am  31.  Oktober  1925  in  Schmalkalden  geboren,  studierte  Eberhard  Weis  an  der Universität München sowie in Dijon und Paris Geschichte. 1952 wurde er bei Franz  Schnabel promoviert, 1956 trat er nach dem Assessorexamen zunächst in den höheren bayerischen Archivdienst ein.

1969, unmittelbar nach seiner Habilitation bei Karl Bosl, wurde er zum Ordinarius für neuere Geschichte an die Freie Universität Berlin berufen, ein Jahr später bereits an die Westfälische Wilhelms-Universität in Münster. Seit 1974 bis zu seiner Emeritierung 1992 hatte er den Lehrstuhl für Neuere Geschichte an der Ludwig-Maximilians-Universität München inne.

Eberhard Weis war seit 1974 ordentliches Mitglied der Historischen Kommission (Bayern). Von 1982 bis 1987 amtierte er als ihr Sekretär. Von 1987 bis 1997 leitete er ihre Geschicke als ihr Präsident.

Die historische Kommission Bayern hat ein Nachruf geschrieben. Sir können es hier lesen

Schriften (Auswahl)

  • Frankreich von 1661 bis 1789. In: Handbuch der europäische Geschichte, Bd. 4 (1968)
  • Bayerns Beitrag zur Wissenschaftsentwicklung im 19. u. 20. Jahrhundert (1975)
  • Der Durchbruch des Bürgertums. In: Propyläen Geschichte Europas Bd. 4 (1978)
  • Montgelas, 1. Bd. Zwischen Revolution und Reform 1759–1799 (1988)
  • Der Illuminatenorden (1776–1786). Unter besonderer Berücksichtigung der Fragen seiner sozialen Zusammensetzung, seiner Ziele und seiner Fortexistenz nach 1786. In: Helmut Reinalter (Hrsg.): Aufklärung und Geheimgesellschaften. Zur politischen Funktion und Sozialstruktur der Freimaurerlogen im 18. Jahrhundert. Oldenbourg Verlag, München 1989.
  • Die Begründung des modernen bayer. Staates unter König Max I. (2003)
  • Montgelas, 2. Bd. Der Architekt des modernen bayerischen Staates, 1799–1838 (2005)

Francia-Recensio 2013/2

Neuerscheinung / nouvelle parution

logo_IHALiebe Kolleginnen und Kollegen,

wir freuen uns, Ihnen mitteilen zu können, dass eine neue Ausgabe von Francia-Recensio freigeschaltet wurde. Sie finden sie unter:
http://www.perspectivia.net/content/publikationen/francia/francia-recensio/2013-2

Francia-Redaktion


Chers collègues,

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du nouveau numéro de Francia-Recensio. Vous le trouverez sous :
http://www.perspectivia.net/content/publikationen/francia/francia-recensio/2013-2

Rédaction Francia

Relations franco-allemandes : retour à la raison ?

Relations franco-allemandes : retour à la raison ? 

Par Jérôme VAILLANT, directeur de la revue Allemagne d’aujourd’hui (et membre du Comité franco-allemand des historiens)

Il apparaît urgent que la France et l’Allemagne, après des mois d’errances cessent de cultiver leurs différences et leurs divergences pour retrouver, au-delà de celles-ci, le terrain d’une entente qui reste possible dès l’instant que des deux côtés il y a la volonté politique d’y parvenir. Dans l’intérêt bien compris de chacun.
A lire sur le site Diploweb: 

Les relations franco-allemandes (ou germano-françaises) vues par Alex, le dessinLes relations franco-allemandes vues par Alex, le dessinateur de La Liberté,
journal quotidien romand édité à Fribourg.

In memoriam Gilbert Ziebura (1924-2013)

Das Deutsch-französische Historikerkomitee trauert um sein Mitglied Gilbert Ziebura, das am 21. Februar 2013 im Alter von 88 Jahren verstorben ist.

Seemoz-zibura2Gilbert Ziebura war einer der Pioniere der deutschen Frankreichforschung. Er zählte zur Generation der politisch engagierten Historiker und Politikwissenschaftler der Nachkriegszeit, die das unselige Erbe der nationalsozialistischen Vergangenheit überwinden und die Verständigung zwischen Franzosen und Deutschen auf eine dauerhafte Grundlage stellen wollten. Mit seinen wissenschaftlichen Werken zur „deutschen Frage in der französischen öffentlichen Meinung 1911-1914“ (1955), zu „Theorie und Praxis einer sozialistischen Politik“ bei Léon Blum (1963), zu den „deutsch-französischen Beziehungen seit 1945“ (1970; wesentlich überarbeitet und erweitert 1997) und zur „Entstehung einer bürgerlichen Gesellschaftsformation“ in der Folge der Französischen Revolution von 1789 (1979) hat er analytische Grundlagen geschaffen und in bisweilen provozierender Zuspitzung zahlreiche weitere Forschungen zur französischen Gesellschaftsgeschichte wie zur Geschichte der deutsch-französischen Beziehungen angeregt. Als akademischer Lehrer und Wissenschaftsorganisator – von 1964 bis 1974 an der Freien Universität Berlin, von 1974 bis 1978 an der neu gegründeten Universität Konstanz, von 1978 bis zu seiner Emeritierung  1989 an der Technischen Universität Braunschweig – hat er nicht nur eine große Zahl von Schülern für die Frankreichforschung gewonnen; er hat sich auch politisch für die Verständigung zwischen Franzosen und Deutschen engagiert. Dafür war es ihm stets wichtig, den Dingen auf den Grund zu gehen und „hinter den Erscheinungsformen eines historischen Prozesses wenigstens einige wesentliche Bestimmungsfaktoren zu erkennen“, wie er es 1979 formulierte.

Zieburas politisches und wissenschaftliches Interesse blieb nicht auf Frankreich und die Frankreichforschung beschränkt. In den 1970er Jahren rückte die kritische Analyse des Weltmarkts in das Zentrum seiner Arbeiten, und er nahm immer wieder Anläufe zur Entwicklung eines Interpretationsrahmens, der das globale „System“ zu den jeweiligen innergesellschaftlichen Machtverhältnissen in Beziehung setzte. Diese Bemühungen ließen ihn zu einem viel beachteten Theoretiker und Wegbereiter der deutschen Politikwissenschaft werden. In seiner 2009 erschienenen Autobiographie „Kritik der Realpolitik. Genese einer linksliberalen Vision der Weltgesellschaft“ (LIT-Verlag Münster) hat er diese Suchbewegungen eindrucksvoll beschrieben. Er ist dabei gelegentlich in Sackgassen geraten, und seine oft scharfen Urteile konnten nicht jedermann überzeugen. Als intellektuelle Anregungen waren sie aber immer außerordentlich produktiv. Die Historiker der deutsch-französischen Beziehungen haben ihm viel zu verdanken.

Wilfried Loth, Präsident des DFHK

  • Gilbert Ziebura in Memoriam
  • Nachruf auf Professor Gilbert Ziebura

Vivre ensemble, vivre avec les autres

Nouvelle publication

Stephan Martens, Michel De Waele (éd.), Vivre ensemble, vivre avec les autres. Conflits et résolution de conflits à travers les âges, Edition du Septentrion, 2013, 190 p.
ISBN-13 978-2-7574-0411-9

« Toute cette histoire est un ramas de crimes, de folies, et de malheurs, parmi lesquels nous avons vu quelques vertus, quelques temps heureux, comme on découvre des habitations répandues, ça et là dans des déserts sauvages. » Le jugement par lequel Voltaire terminait son Essai sur les mœurs en 1756 paraît, à bien des égards, encore d’actualité. Les conflits civils et les conflits externes se succèdent, se croisent, posant toujours la question de leurs origines et de leur résolution.
Les contributions regroupées dans ce volume proposent un regard transhistorique large sur ce sujet. De la Grèce antique au Canada contemporain en passant par l’Europe d’Ancien Régime, les auteurs examinent la pérennité de certaines attitudes, l’évolution de certaines situations. Les États et sociétés réfléchissent sans cesse aux états de guerre et de paix, tant sur le plan des pratiques que de leur verbalisation, tant sur le plan national qu’international. La guerre se vit maintenant au quotidien, grâce entre autres à la force des nouveaux médias sociaux, qui, parfois, se substituent aux institutions politiques et judiciaires traditionnelles. Mais l’arrivée de ces nouvelles technologies dans nos vies ne peut changer brutalement nos façons de penser et d’agir – ce que les historiens appelaient les « mentalités » il y a peu de temps encore.
Les textes présentés par une équipe internationale de chercheurs offrent donc l’occasion de réfléchir, sur la base de la longue durée, sur une réalité d’aujourd’hui : comment faire pour revivre ensemble et revivre avec les autres aux lendemains de conflits de base ou de haute intensité.

Commander sur le site de l’éditeur

Le national-socialisme dans le cinéma allemand contemporain

Nouvelle publication

Hélène Camarade, Elizabeth Guilhamon, Claire Kaiser (éds), Le national-socialisme dans le cinéma allemand contemporain, Collection « Mondes germaniques », Septentrion, 288 p. ISBN 978-2-7574-0426-3

Hitler fait-il vendre ? On peut se poser la question face à la recrudescence de films sur le national-socialisme réalisés dans l’Allemagne réunifiée : La Chute, Opération Walkyrie, Rosenstrasse, Sophie Scholl. Ces films ont pour thèmes principaux les dernières heures du régime, la résistance allemande ou la persécution des Juifs.
Partant du constat que le cinéma se fait le reflet des interrogations et des aspirations qui travaillent une société à un moment donné de son histoire, les auteurs ont étudié les fictions cinématographiques et télévisuelles allemandes des deux dernières décennies. En croisant les enjeux mémoriels et esthétiques, ils se sont interrogés sur les possibilités et les formes de la représentation et de la transmission : le regard sur les victimes et les coupables a-t-il évolué ? Des tabous sont-ils brisés, par exemple dans la représentation du dictateur ? Peut-on parler d’un changement de paradigme dans l’Allemagne
réunifiée ?

Les auteurs, des chercheurs francophones et germanophones de différentes disciplines (Études germaniques, Histoire, Cinéma, Esthétique), proposent une approche transdisciplinaire et novatrice sur un sujet en prise sur l’actualité allemande qui constitue un champ de recherche peu exploré en France.
L’ouvrage contient un index des noms, des oeuvres filmiques ainsi qu’une bibliographie sélective.

Publié avec le soutien de l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3

Lexikon der deutsch-französischen Kulturbeziehungen seit 1945

Neuerscheinung:

Nicole Colin, Corine Defrance, Ulrich Pfeil, Joachim Umlauf (éd.), Lexikon der deutsch-französischen Kulturbeziehungen seit 1945, Narr Verlag, Tübingen, 2013

511 Seiten, €[D] 49,00 – ISBN 978-3-8233-6693-5

Dieses Sachlexikon mit über 320 Stichworten und sieben Überblicksdarstellungen informiert kompakt, zuverlässig und auf dem neuesten Forschungsstand über die wichtigsten Konzepte, Ereignisse, Fakten, Entwicklungen, Institutionen und Mittler der deutsch-französischen Kulturbeziehungen nach 1945.

Über 150 Wissenschaftler unterschiedlicher Disziplinen ziehen erstmals auf Grundlage eines breit angelegten interdisziplinären Forschungsansatzes eine Bilanz des bisher Erreichten. Dem Laien bietet dieses Lexikon einen bequemen Einstieg in ein weit verzweigtes Beziehungsgeflecht, dem Kenner einen verlässlichen Überblick zu einem zentralen Kapitel der europäischen Nachkriegsgeschichte und dem Akteur vor Ort die handlungsorientierte Darstellung eines transnationalen Aussöhnungsprozesses, dem nicht nur in Europa Modellcharakter zugeschrieben wird. Zum Weiterlesen regen Hinweise zur einschlägigen und aktuellen Forschungsliteratur am Ende eines jeden Artikels an; Querverweise vernetzen die einzelnen Beiträge untereinander und erleichtern die vertiefende Lektüre.

Wenn Sie im Berlin leben…

VORTRÄGE
Diskussion: « Lexikon der deutsch-französischen Kulturbeziehungen nach 1945 »

Institut français de Berlin, Salle Boris Vian, 4. Stock, Kurfürstendamm 211, 10719 Berlin

29.04.2013, 19:00 Uhr – 21:00 Uhr

Präsentation und Diskussion anlässlich der Veröffentlichung des « Dictionnaire des relations culturelles entre la France et l’Allemagne depuis 1945 » / « Lexikon der deutsch-französischen Kulturbeziehungen nach 1945 » (Narr Verlag, 2013) im Institut français de Berlin.

Die Veranstaltung wird von Klaus-Dieter Lehman, Präsident des Goethe-Instituts und Emmanuel Suard, Leiter der Kulturabteilung der französischen Botschaft in Berlin eingeführt. Anschließend finden zwei Diskussionsrunden in Anwesenheit der Herausgeber: Joachim Umlauf, Nicole Colin, Ulrich Pfeil und Corine Defrance statt. Zum einen wird das Lexikon vorgestellt und präsentiert, moderiert von Etienne François. Zum anderen finden eine Debatte zum Lexikon und ein Austausch mit dem Publikum statt, moderiert von Véronique Barondeau.

Der Abend wird mit einem Umtrunk abgeschlossen. Eintritt frei!

Louise de Bettignies, espionne et héroïne de la Grande Guerre

Chantal Antier, Louise de Bettignies, espionne et héroïne de la Grande Guerre, Editions Tallandier, 2013, 224p.  – ISBN : 9791021000612

Louise de Bettignies

Présentation de l’éditeur:
Rien ne destine la jeune Louise de Bettignies, cultivée et polyglotte, née dans une grande famille désargentée du Nord de la France, catholique fervente, à devenir une véritable espionne et héroïne de la Grande Guerre. En 1914, révoltée par l’invasion allemande de la Belgique et de sa ville de Lille, Louise s’engage au sein de l’Intelligence Service dont elle devient agent secret sous le pseudonyme d’Alice Dubois. Elle est chargée d’organiser un réseau d’évasion et de renseignements militaires, le réseau Ramble. Arrêtée par les Allemands en octobre 1915, jugée et condamnée à mort, la jeune femme est enfermée dans la sinistre forteresse de Siegburg où elle prend la tête de la rébellion des prisonnières. Punie de cachot, Louise en sort gravement malade et meurt faute de soins le 27 septembre 1918. Mystique et avide de sacrifice, son courage lui vaut le surnom de «Jeanne d’Arc du Nord».

À l’aide de documents familiaux inédits, Chantal Antier retrace les multiples épisodes de la vie de Louise de Bettignies, apporte un nouvel éclairage sur sa foi et son patriotisme, et fait surgir devant nous une femme résolument en avance sur son époque dont l’exemple ne doit pas tomber dans l’oubli.

Reconstruction en Normandie et en Basse-Saxe après la Seconde Guerre mondiale

Nouvelle publication

Corinne Bouillot (dir.), La Reconstruction en Normandie et en Basse-Saxe après la Seconde Guerre mondiale. Histoire, mémoires et patrimoines de deux régions européennes, Préface de Laurent Fabius, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2013.

Au sortir de la guerre, le territoire normand et le Land de Basse-Saxe, dont les principales villes ont été sinistrées (Le Havre, Rouen, Caen, Hanovre, Osnabrück, Brunswick…), sont confrontés à des défis qui dépassent la seule question de la reconstitution du parc immobilier et des options architecturales. Les implications politiques, sociales et identitaires des choix opérés dans l’après-guerre sont au coeur de cet ouvrage comparatiste qui étudie, en les replaçant dans leur contexte binational et dans leur diversité locale, l’histoire des représentations ainsi que la dimension patrimoniale et mémorielle des destructions et des reconstructions dans les deux régions partenaires.

Voir le document officiel de présentation

Neuerscheinung: NMT. Die Nürnberger Militärtribunale

K. Priemel, A. Stiller (Hg.), NMT. Die Nürnberger Militärtribunale zwischen Geschichte, Gerechtigkeit und Rechtschöpfung, Hamburger Edition, 2013.

928 Seiten, 51 Abb. € 49,00 Gebunden
ISBN 978-3-86854-260-8  Erschienen 2013

Die zwölf Verfahren vor dem Nürnberger Militärtribunal (NMT), in denen amerikanische Ankläger zwischen 1946 und 1949 die Funktionseliten aus Militär, Bürokratie, Partei und Wirtschaft des »Dritten Reiches« vor Gericht stellten, standen lange Zeit im Schatten des ersten, sogenannten Hauptkriegsverbrecher-Prozesses. Und doch sollten die Verfahren der Nürnberger Militärtribunale historisch wie juristisch eine erhebliche Wirkmacht entfalten. Denn die Ermittler und Staatsanwälte stellten sich eine hochkomplexe Aufgabe: Es sollten nicht nur die Verantwortlichen auch jenseits der unmittelbaren Täter zur Rechenschaft gezogen und juristische Präzedenzfälle geschaffen, sondern zugleich sollte eine historisch korrekte Lesart der nationalsozialistischen Herrschaft etabliert werden. Recht, Gerechtigkeit und Geschichte sollten Hand in Hand gehen. In der Umsetzung stieß dieses ambitionierte Vorhaben auf zahlreiche Probleme: praktische Schwierigkeiten der Beweisführung, kontroverse historische Interpretationen im Gerichtssaal, die wachsende Ablehnung der Verfahren in der deutschen und US-amerikanischen Öffentlichkeit sowie der beginnende Kalte Krieg.

Erstmals werden alle zwölf Prozesse und ihre Protagonisten – Richter und Rechercheure, Ankläger und Analysten, Verteidiger und Verurteilte – umfassend untersucht sowie die historischen Kontexte und juristischen Probleme systematisch dargestellt.

Inhaltsverzeichnis (PDF)

 

Le premier féminisme allemand (1848-1933)

Une nouvelle parution de nos membres:

Patrick Farges, Anne-Marie Saint-Gille (dir.), Le premier féminisme allemand (1848-1933). Un mouvement social de dimension internationale, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2013, ISBN : 978-2-7574-0428-7

Dans les années 1970, en pleine « deuxième vague » féministe, on a pu lire les premiers travaux allemands et français sur l’histoire des mouvements de femmes en Allemagne. Les féministes visaient à explorer l’histoire de leur propre mouvement dans une perspective identificatrice. Malgré ces débuts prometteurs, la recherche française sur les féminismes allemands restait, à l’aube du XXe siècle, toutefois lacunaire. Le présent ouvrage s’inscrit dans le renouveau historiographique qui caractérise actuellement l’histoire des femmes et du genre.

La naissance d’un mouvement de revendication des droits des femmes est l’héritage, dans les pays de langue allemande, de la révolution de 1848, qui a vu émerger des figures féministes « pionnières ». La « question de femmes » a ensuite sans cesse été reconfigurée par les grandes idéologies politiques traversant l’époque, à l’exemple du libéralisme, du nationalisme ou du socialisme. Si l’historiographie s’est longtemps contentée de distinguer différentes « vagues » de féministes, ce volume met en avant l’histoire complexe et imbriquée des associations et des lieux de sociabilités féministes. L’accent est également mis sur la présence de réseaux de personnes, qui se structurent à plusieurs niveaux : à l’échelle locale, nationale et internationale. Enfin, l’analyse fait une large place à l’histoire croisée et intersectionnelle des féminismes ainsi qu’aux représentations, notamment genrées, suscitées par leur essor.

Cette publication est issue du colloque « Féminismes allemands (1848-1933)« , organisé avec le soutien du CIERA. On peut le commander directement sur le site de l’éditeur: ICI

Compte rendu d’ouvrage

Le livre d’Helga Bories-Sawala, Dans la gueule du loup, que nous avions présenté lors de sa sortie en France (voir le document), a été recensé dans de nombreuses revues, dont la prestigieuse American Historical Review. Vous trouverez le lien direct vers cette recension ici.

Chers collègues, n’hésitez pas à faire de même: transmettez-nous les liens (ou les textes) des recensions de vos publications individuelles et collectives. Plus il y aura d’informations et de liens sur notre site du Comité, plus il sera consulté…

La ville charitable

Nouvelle publication
Catherine Maurer, La ville charitable. Les œuvres sociales catholiques en France et en Allemagne au XIXe siècle, éd. Cerf, 2013.

Le très populaire abbé Pierre, fondateur du mouvement Emmaüs, est souvent présenté comme un franc-tireur, et l’organisation qu’il a créée comme tout autre chose qu’une œuvre de charité. Pourtant, ses origines et ses objectifs inscrivent bien Emmaüs dans la tradition chrétienne de la caritas. Ce livre revient sur ces œuvres que le XIXe siècle ne craignait pas de nommer « de charité ».

Les œuvres des villes françaises et allemandes au XIXe siècle, examinées de manière inédite par l’auteur, encadrent alors étroitement la population catholique. Elles sont plus le produit de leur temps que des survivances de l’Ancien Régime. Leurs fondateurs sont issus d’un milieu d’élites laïques, de prêtres diocésains et de religieux congréganistes où les femmes tiennent une place décisive. Leur grande plasticité répond aussi bien à l’héritage chrétien qu’aux besoins nés de la révolution industrielle – travail des mères, migrations de travail, développement des demandes de santé. Émerge alors un véritable secteur « privé », face à l’affirmation de l’intervention « publique ».

Au cœur de ce livre est posée la question fondamentale du rapport des catholiques à la modernité. Les œuvres reprennent-elles sans distanciation l’image catholique de la société moderne comme un « corps malade » ? Leurs pratiques témoignent-elles d’un refus persistant de cette modernité sociale à laquelle le discours dominant de l’Église invitait ses fidèles à tourner le dos ? Autant d’interrogations autour d’un continent qui n’est pas tout à fait englouti, mais qui survit aujourd’hui au sein des mouvements caritatifs et humanitaires.

Catherine Maurer, ancienne élève de l’École normale supérieure et agrégée d’histoire, est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Strasbourg et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Elle est spécialiste de l’histoire de l’Allemagne aux XIXe et XXe siècles, ainsi que de l’histoire sociale et culturelle du fait religieux contemporain en France et en Allemagne.

En hommage à │ Im Gedenken an Jean Philippon (1923-2012)

Jean Philippon (1923-2012)

Maître  de conférences honoraire à l’Université de Nice, Jean Philippon était un familier des colloques organisés par notre Comité. Il y présentait volontiers des communications qui, à partir de l’exemple de la commune bourguignonne où il s’était retiré, Saint-Sernin-du-Plain, traitaient de sujets de portée générale, envisagés sous un angle toujours original et dans une perspective comparatiste. C’est ainsi qu’il avait développé, au colloque d’Otzenhausen en 2000, une réflexion sur « Le député-maire : singularité française ou pierre d’angle de la démocratie ? » et qu’il avait analysé, pour le colloque de Nancy en 2006, « Le combat pour la laïcité dans un village de Bourgogne (1870-1914) et le Kulturkampf : analogies et dissemblances ».

Il laisse une oeuvre dont la diversité reflète la volonté de sortir des spécialités étroites, la multiplicité des centres d’intérêt, le refus des embrigadements et des présentations convenues. On y trouve, par exemple, un ouvrage intitulé La nuit des longs couteaux : histoire d’une intox (Paris, Armand Colin, 1992), une synthèse sur la Réception de la littérature française en RFA 1950-1975 (Paris, Presses de l’Europe, 1981), une traduction, plusieurs fois rééditée, d’un ouvrage de Will Grohmann sur Paul Klee (Paris/Genève, Bibliothèque des Arts, 1954, 1965 et 1969). L’âge le tenait depuis plusieurs années éloigné de nos réunions. Que ses proches sachent le souvenir que nous conservons de lui et qu’ils soient assurés de toute notre sympathie.

Jean-François ECK

La disparition de Marie-Emmanuelle Reytier / Der Abschied von Marie-Emmanuelle Reytier

Depuis la rentrée universitaire nous avons appris la disparition de deux de nos membres.

Tout d’abord le décès très prématuré de Marie-Emmanuelle Reytier, le 4 octobre 2012. Née en 1971, elle avait soutenue sa thèse de doctorat sur Les catholiques allemands et la République de Weimar : les Katholikentage, 1919-1932 sous la direction de Jean-Dominique Durand, en 2005.

 

Wir trauern um unsere Kollegin Marie-Emmanuelle Reytier. Hier können Sie ein Text der Universität Hamburg lesen. 

Eine Mitteilung unseres Präsidenten:
Liebe Kolleginnen und Kollegen,

auch für mich ist der Tod von Marie-Emmanuelle Reytier eine sehr traurige Nachricht. Ich habe ihre intellektuelle Neugier, ihre immense Arbeitskraft und ihre freundliche Kollegialität sehr geschätzt, und wir haben, wie Sie wissen werden, im Bereich der Katholizismus-Geschichte eng zusammengearbeitet. Ich werde der Familie und vor allem ihrer Mutter meine herzliche Anteilnahme auch im Namen des Vorstands des deutsch-französischen Historikerkomiteees aussprechen. Es ist traurig, aber auch wieder ehrenvoll, dass das meine erste Amtshandlung als neuer Präsident des Komitees sein wird.

Mit herzlichen Grüßen,
Ihr
Wilfried Loth

Trois semaines plus tard, le 24 octobre, nous avons également appris le décès de Pierre Ayçoberry (voir ici)

In memoriam Pierre Ayçoberry

Lle 24 octobre 2012, nous avons appris le décès de Pierre Ayçoberry, professeur émérite à l’université Strasbourg II et grand spécialiste de l’Allemagne contemporaine, en particulier du national-socialisme. On se souvient de son essai sur La question nazie: essai sur les interprétations du national-socialisme, 1922-1975(1979 – Seuil), de La société allemande sous le IIIe Reich: 1933-1945 (1998 – Seuil) et de beaucoup d’autres. Il était né en 1925.

Voici quelques-uns de ses articles :

  • « Les langages d’extrême-droite » (2003)
  • « Des ennemis, un ennemi : l’amalgame hitlérien » (Raisons politiques 2002 no 5)
  • « Sur Hitler: avatars récents du genre bibliographique » (Revue d’histoire moderne et contemporaine 2000/2)
  • « Populismus, populistisch : la version allemande »  (Vingtième Siècle 1997/4)
    « De quelques marxistes et novateurs de l’historiographie est-allemande » (Vingtième Siècle. Revue d’histoire 1992/2)
  • Au-delà des remparts: » vrais Colonais » et banlieusards au milieu du XIXe siècle (Le Mouvement social, 1982)
  • Mécanismes révolutionnaires en milieu populaire urbain : l’exemple de Cologne en 1848-1849 ( Romantisme  1978)
  • Le corps des officiers allemands, de l’Empire au Nazisme, (Annales, 1967)
  • L’économie rhénane et ses animateurs aux XVIIIe et XIXe siècles  (Annales 1962)