Die diesjährige Mitgliederversammlung des DFHK findet am 8. November 2023 um 17 Uhr im Deutschen Historischen Institut in Paris statt.
L’assemblée générale du CFAH se tiendra le 8 novembre 2023 à 17h à l’Institut historique allemand à Paris.
Die diesjährige Mitgliederversammlung des DFHK findet am 8. November 2023 um 17 Uhr im Deutschen Historischen Institut in Paris statt.
L’assemblée générale du CFAH se tiendra le 8 novembre 2023 à 17h à l’Institut historique allemand à Paris.
Trotz Wahlfreiheit und Gleichheitsversprechen unterlag die demokratische Teilhabe im 20. Jahrhundert weiterhin im hohen Maße exkludierenden Regeln, die sich an traditionellen „Grenzlinien” wie class, raceund gender orientierten. Der Arbeitskreis Demokratie und Geschlecht des Instituts für Zeitgeschichte München–Berlin lädt in Kooperation mit dem LWL-Institut für westfälische Regionalgeschichte (Münster), dem Deutschen Historischen Institut London und der Universität Bayreuth am 16. und 17. Mai 2024 zu einem zweitägigen Workshop nach Münster ein. Im Fokus dieses Workshops sollen Frauenbiografien und Demokratiegeschichte(n) in Europa im 20. Jahrhundert stehen. Ausgangspunkt der Veranstaltung ist die Feststellung, dass Demokratiegeschichte(n) bis heute überwiegend über „männlich“ markierte Protagonisten erzählt werden, aus deren Perspektive und in der Hauptsache bezogen auf ihr Handeln. Demgegenüber fragt dieser Workshop dezidiert nach den Erfahrungen, Partizipationsvorstellungen und selbst erlebten Handlungsmöglichkeiten von Frauen in den europäischen Demokratien des 20. Jahrhunderts sowie danach, wie deren Zeugnisse heute gelesen und biografisch erzählt werden (können).
Die zweitägige Veranstaltung der AK Demokratie & Geschlecht des Instituts für Zeitgeschichte München–Berlin findet in Kooperation mit dem LWL-Institut für westfälische Regionalgeschichte, dem DHI London und der Universität Bayreuth statt. Abstracts bis max. 500 Wörter können bis zum 1. Oktober 2023 eingereicht werden. Willkommen sind Beiträge aus allen Ländern Europas, in deutscher und englischer Sprache.
Depuis les années 1970, un champ de recherche interdisciplinaire se développe sur les questions de santé reproductive et sexuelle, approchées depuis une perspective genrée et articulées avec un questionnement sur les conflits de légitimité entre savoirs sur la santé au sein des mobilisations de femmes. À partir de travaux portant sur l’Allemagne de l’Ouest, l’Europe francophone, le Mali et le Sénégal, ce dossier croise des réflexions issues de travaux sur la construction des frontières de la médecine instituée avec des approches propres à l’étude des mouvements sociaux. Les autrices interrogent notamment la place que prend l’engagement des femmes dans les conflits de légitimité entre savoirs sur leur santé. Contestent-elles les savoirs médicaux ou se les approprient-elles ? Comment les traduisent-elles en pratiques ? Produisent-elles de nouveaux savoirs sur la santé des femmes ? Et si oui, le font-elles en lien avec le corps médical ?
Podium: Nadine Frei (Basel), Silke Mende (Münster), Yann Raison du Cleuziou (Bordeaux), Helmut Zander (Freiburg (Schweiz)), Valentine Zuber (EPHE Paris)
Moderation: Thomas Maissen (DHIP)
Datum, Ort: 10. Mai 2023, 18-20 Uhr, Deutsches Historisches Institut Paris
Weitere Informationen finden Sie hier.
Le colloque international s’inscrit dans un programme de formation-recherche (PFR) du Centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’Allemagne (CIERA) sur le thème : « La France et l’Alle-magne face au retour de la géopolitique dans l’analyse des enjeux stratégiques pour l’Union Européenne » (https://cegil.univ-lorraine.fr/content/la-france-et-lallemagne-face-au-retour-de-la-geopolitique-dans-lanalyse-des-enjeux). Il se propose d’étudier les défis spécifiques posés aux décideurs politiques et à la société civile en France et en Allemagne par toute une série d’instabilités globales politiques, économiques et sociales, ayant émergé depuis les années 2000. À cette occasion, l’accent particulier est mis sur le retour de la « géopolitique » dans l’action politique et le discours public des deux pays.
Le colloque international à Metz se propose de déchiffrer les enjeux géostratégiques essentiels pour l’Europe dans son environnement mondial d’un point de vue français et allemand. Par conséquent, nous y analysons des cas d’étude ciblés révélateurs de la renaissance de la géopolitique dans l’analyse stratégique en Allemagne et en France. Ensuite, nous y évaluons la concordance ou la divergence, voire le décalage, des « représentations » et des politiques mises en œuvre de part et d’autre du Rhin, y compris les enjeux géopolitiques des nouvelles orientations stratégiques des deux pays et de leur récente diplomatie féministe. Enfin l’objectif est de savoir dans quelle mesure et comment ces politiques française et allemande pourront s’articuler à l’échelle de l’UE. Par ailleurs, un regard vers le passé, éclairant certains aspects d’actuels conflits et débats, serait également le bienvenu. C’est donc le niveau conceptuel et la dimension pragmatique qui seront au centre de ce colloque. Dans cette perspective, les contributions portant sur le traitement des débats géopolitiques dans les médias au sens large et leurs représentations de l’évolution géopolitique du monde d’hier et d’aujourd’hui auront toute leur place.
Ce colloque s’adresse tant aux chercheur.e.s expérimenté.e.s qu’aux jeunes chercheur.e.s issu.e.s des différentes disciplines (civilisation, études culturelles, histoire, Infocomm, sciences économiques et politiques, sociologie, …). Merci de nous faire parvenir vos propositions de communication (environ une page en allemand, en français ou en anglais) ainsi qu’une courte bio-bibliographie d’ici le 26 mai 2023 à Reiner MARCOWITZ (reiner.marcowitz(at)univ-lorraine.fr).
Les communications de cette journée d’études viseront à interroger les politiques et les mobilités migratoires à travers le prisme de l’éthique. L’approche des mobilités en migration sera questionnée à nouveaux frais, en lien avec la notion d’éthique faisant classiquement l’objet d’investigations de la philosophie et du droit, mais mobilisée dans une moindre mesure par la sociologie, l’anthropologie, la géographie et la linguistique francophones tandis qu’elle s’est progressivement développée dans la recherche en théories anthropologiques, politiques et philosophiques anglophones portant sur les migrations.
Chaque chercheur.e, inscrit dans sa discipline (sociologie, anthropologie, géographie, psychologie, histoire, philosophie, sciences politiques, droit, etc.), et selon des approches méthodologiques variées, pourra ainsi envisager et ré-interroger ses travaux sur les phénomènes migratoires sous l’angle de l’éthique afin de montrer la variété et la malléabilité, liée aux contextes et aux enjeux idéologiques, économiques et sociaux qui l’accompagnent, que cette notion comporte. Autrement dit, comment se présente l’éthique « institutionnelle » à propos des migrant.es et l’éthique mise « en pratique » par les migrant.es eux/elles-mêmes ? En quoi, le recours au vocable «éthique» pourrait-il relever, dans certains cas, d’une stratégie politique? Et comment, d’autre part, l’éthique se présente-t-elle comme un outil épistémologique pertinent pour comprendre les migrations, la mise en discussion étant la nature même d’un questionnement éthique ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous aimerions également favoriser la participation de professionnels du champ migratoire pouvant apporter leur regard sur cette notion.
Les propositions de communication (titre, résumé de 400 mots et bref CV) sont à envoyer avant le 22 avril 2023 à Amélie Puzenat : amelie.puzenat(at)uco.fr. Un retour sera fait aux propositions le 9 mai 2023 au plus tard.
Cette journée d’études s’inscrit dans le cadre du projet MOBIL (Mobilités, migrations, mobilisations). Elle se tiendra le 13 juin 2023 à Angers.
Claudia Hiepel, Professorin für Neuere und Neueste Geschichte an der Universität Duisburg-Essen und langjähriges Mitglied des Deutsch-Französischen Historikerkomitees, ist am 13. Februar 2023 an den Folgen einer Krebserkrankung gestorben. Mit ihr verliert das Komitee eine allseits beliebte Kollegin und eine ebenso anregende wie produktive Forscherin, die viel zur Entwicklung des Forschungsfelds der deutsch-französischen Beziehungen beigetragen hat.
Claudia Hiepel wurde am 10. März 1967 als Arbeiterkind im Ruhrgebiet geboren. Sie studierte Geschichte, Germanistik und Erziehungswissenschaften an der Universität Essen (seit 2003 Universität Duisburg-Essen). Nach ihrer Promotion im Jahr 1998 trat sie eine Stelle als Hochschulassistentin an. 2006 wurde sie Wissenschaftliche Mitarbeiterin mit eigenem Forschungs- und Lehrauftrag. Nach ihrer Habilitation im Fachgebiet Neuere und Neueste Geschichte im Jahr 2011 nahm sie Lehrstuhlvertretungen an den Universitäten Hamburg, Marburg, Münster und Kassel wahr. 2016 war sie zudem als Gastdozentin für Neuere Geschichte an der Universität Wien tätig.
Als Historikerin hat Claudia Hiepel ein breites Forschungsprofil entwickelt, das vom späten 19. Jahrhundert bis zur Gegenwart reicht, von der Geschichte des Ruhrgebiets bis zur europäischen Einigung und von der Geschichte sozialer Bewegungen bis zur Geschichte der internationalen Beziehungen und der globalen (Un-)Ordnung. Im Bereich der deutsch-französischen Beziehungen war ihre Habilitationsschrift über „Willy Brandt und Georges Pompidou. Deutsch-französische Europapolitik zwischen Aufbruch und Krise“ (erschienen 2012) bahnbrechend, mit der sie eine Umbruchphase in der Geschichte der europäischen Integration erstmals auf breiter Quellengrundlage analysierte. Diese Arbeit hat breite Anerkennung gefunden und ist mit gleich vier Preisen ausgezeichnet worden: dem Willy-Brandt-Preis der Bundeskanzler-Willy-Brandt-Stiftung für wissenschaftlichen Nachwuchs, dem Émile-et-Aline-Mayrisch-Förderpreis des Cercle des Amis de Colpach, dem Deutsch-Französischen Parlamentspreis für herausragende Beiträge zur deutsch-französischen Verständigung und einem Preis der Förderinitiative „Deutsch plus“ der Volkwagenstiftung. Mit dem letztgenannten Preis konnte Claudia Hiepel eine Übersetzung ihrer Habilitationsschrift ins Französische finanzieren, die 2016 erschienen ist („Willy Brandt et Georges Pompidou. La politique européenne de la France et de l’Allemagne entre crise et renouveau“, Presses Universitaires du Septentrion).
Nach ihrer Habilitation widmete sich Claudia Hiepel unterschiedlichen Aspekten einer Gesellschaftsgeschichte der europäischen Integration – unter anderem mit Arbeiten zur Geschichte des Europäischen Management-Forums in Davos, zur grenzüberschreitenden Zusammenarbeit in Europa und zur belgischen Besatzung und Truppenpräsenz in Nordrhein-Westfalen. Sie gab nicht weniger als vier gewichtige Sammelbände heraus, war aktives Mitglied in vielen Arbeitskreisen und organisierte Rezensionen für H-Soz-u-Kult und das Journal of European Integration History. Mit alledem wurde sie zur perfekten Netzwerkerin: anregend, offen, energisch und absolut zuverlässig. Bei aller intellektuellen Brillanz und stilistischen Könnerschaft blieb sie bescheiden im Auftreten und wurde so zu einer verlässlichen Größe auch und gerade in deutsch-französischen Forschungszusammenhängen. Das Deutsch-Französische Historikerkomitee wird sie sehr vermissen.
Wilfried Loth, Universität Duisburg-Essen
19.10.2023 – 21.10.2023, in Constance (Germany)
The conference aims at exploring health feminism and women’s activism from the perspective of the history of knowledge. It intends to interrogate the homogeneity of the existing Western European narratives focusing on the 1970s and on the argument that North America was the hub of knowledge transfer to the rest of the world. Against this background, this conference focuses on other transnational transfers, from Europe to the US, or within Europe and asks participants to reconsider periodization.
Organisation: Anne Kwaschik (University of Konstanz), Isabel Heinemann (University of Bayreuth), Emeline Fourment (University of Rouen), Heidi Hein-Kircher (Herder Institute for Historical Research on East Central Europe) (University of Konstanz, Chair History of Knowledge)
We warmly invite your abstract of 500 words and a short CV by February 28, 2023 at Baasandulam Strube, Sekretariat Kwaschik <sekretariat.kwaschik(at)uni-konstanz.de>
Das Deutsch-französische Historikerkomitee trauert um sein langjähriges Mitglied Hans-Manfred Bock, der am 22. August 2022 im Alter von 82 Jahren verstorben ist.
Mit Hans Manfred Bock verliert die deutsch-französische Wissenschaftscommunity einen ihrer wichtigsten und engagiertesten Mittler. Bei nur wenigen Wissenschaftler:innen sind der Lebenslauf und die Themen, mit denen sie sich befassen, so eng und produktiv miteinander verbunden wie bei Hans Manfred Bock. Er engagierte sich in vielfältiger Weise in Frankreich wie in der Bundesrepublik dafür, die Kenntnisse über das jeweilige Nachbarland zu mehren und zu differenzieren. Zugleich gehörte die Beschäftigung mit den Kulturvermittler:innen beider Länder zu seinen wichtigsten Themenfeldern. Hans Manfred Bock war zwar „von Hause aus“ kein Historiker – er hatte Politikwissenschaften, Germanistik und Romanistik studiert –, wurde aber schon lange von Historiker:innen als einer der ihren angesehen und daher auch selbstverständlich Mitglied im deutsch-französischen Historikerkomitee
Geboren und aufgewachsen in Kassel, ging er zum Studium zunächst nach Marburg und bald nach Paris. Nach einem Jahr als Lektor in Orléans führte ihn die Promotion wieder zurück nach Marburg zu Wolfgang Abendroth. Sein Thema war schon klar historisch – es ging um Syndikalismus und Linkskommunismus in der frühen Weimarer Republik –, bewegte sich aber noch im rein deutschen Kontext. 1968, als Frankreich das wohl aufregendste Jahr der Nachkriegsgeschichte erlebte, ging er als DAAD-Lektor an die Sorbonne, bevor er dann 1969 am Aufbau des germanistischen Instituts der Universität Paris III beteiligt war und dorthin wechselte. Bereits 1972 erhielt Bock einen Ruf an die gerade neu gegründete Gesamthochschule Kassel, wo er – immer wieder unterbrochen von Gastprofessuren in Frankreich und in den USA – bis zu seiner Emeritierung tätig war.
Inhaltlich blieb er zunächst seinem Dissertationsthema noch treu, indem er sich immer wiederkehrend mit dem linksradikalen Milieu der Zwischenkriegszeit befasste, wendete sich dann aber verstärkt der Beschäftigung mit Frankreich zu. Waren dies zunächst noch klassisch politikwissenschaftliche Beiträge zu den politischen Parteien und zum politischen System Frankreichs, wurde dann seit den 1990er Jahren die Beschäftigung mit deutschen und französischen Intellektuellen und ihre Rolle als Kulturvermittler:innen zu seinem eigentlichen Lebensthema. In diesem Kontext ist eine Vielzahl von wichtigen Beiträgen und Arbeiten zu einzelnen Personen wie Pierre Bertaux, Robert Curtius oder André François-Poncet aber auch zu grundlegenden Fragen der deutsch-französischen Kulturbeziehungen insgesamt entstanden. Ein von François Beilecke und Katja Marmetschke als Festschrift für Hans Manfred Bock herausgegebener Sammelband (Der Intellektuelle und der Mandarin. Für Hans Manfred Bock, Kassel 2005) gibt nicht nur Auskunft über die Anregungen, die von Bocks Arbeiten ausgegangen sind, sondern enthält zudem eine vollständige Bibliographie seiner Bücher und Aufsätze. Viel Zeit investierte er nicht zuletzt schließlich in die Zeitschrift lendemains, die er zwischen 2000 und 2012 mit herausgab.
Für all diejenigen, die sich mit den Beziehungen zwischen Deutschland und Frankreich in intellektueller und kultureller Hinsicht befassen, werden seine Forschungen auch künftig ein unverzichtbarer Bezugspunkt bleiben.
Jörg Requate, Universität Kassel
Wird heute in der Politik, den Medien oder den Schulen von den deutsch-französischen Beziehungen der Nachkriegszeit gesprochen, so geht es meist um de Gaulle und Adenauer, den Elysée-Vertrag oder das Deutsch-Französische Jugendwerk. Doch neben diesen vielfach thematisierten Formen des Engagements für die deutsch-französische Freundschaft, gab es auch zwischen Frankreich und der DDR Beziehungen, die nachhaltige Wirkung zeigten. Frankreich als Land der französischen Revolution, der Pariser Commune und der Résistance war für die DDR von besonderem Interesse. Insbesondere die Tatsache, dass sich die kommunistische Partei (PCF) in Frankreich großer Beliebtheit erfreute und mehrere Städte von kommunistischen Bürgermeister(inne)n verwaltet wurden, führte dazu, dass die Beziehungen zu Frankreich auch von den DDR-Organen politisch gewollt waren. Sie sollten dazu dienen, die Anerkennung der DDR in Frankreich voranzutreiben, die bundesdeutsche Hallstein Doktrin zu unterwandern und die DDR als besseren deutschen Staat zu präsentieren. Insbesondere die 1958 in Frankreich gegründete zivilgesellschaftliche Organisation EFA, Échanges franco-allemands, setzte sich für die Beziehungen zum „anderen“ Deutschland ein. (…)
Un cycle de conférences accompagne l’exposition et le catalogue, qui reprend la totalité des documents présentés et y ajoute plusieurs articles de spécialistes, est également disponible.
Voir toutes les informations en suivant le lien:
https://www.bnu.fr/fr/evenements-culturels/nos-expositions/face-au-nazisme-le-cas-alsacien
Lieu de l’exposition:
20-21 octobre 2022 à l’Université de Bourgogne, Dijon
Organisateurs:
Marine Paquereau, Nathalie Le Bouëdec, Pierre-Paul Grégorio, Nicolas Bonnet
Vous trouverez toutes les informations en suivant le lien vers le programme du colloque.
Le projet se propose d’étudier les défis spécifiques posés par toute une série d’instabilités globales politiques, économiques et sociales, ayant émergé déjà depuis quelques années, dont le fait marquant est représenté par le regain de la guerre en Europe avec le conflit ukrainien, aux décideurs politiques et à la société civile en France et en Allemagne. À cette occasion, l’accent est mis sur le retour de la « géopolitique » dans le discours public des deux pays. De ce fait, il s’agira, à travers des cas d’espèces concrets, de décrypter les différences d’interprétation des concepts de « géopolitique », « d’Europe puissance », « d’autonomie stratégique » ou « d’Europe géopolitique », ainsi que les enjeux géostratégiques essentiels pour l’Europe d’un point de vue français et allemand. Il s’agira enfin d’évaluer la concordance ou la divergence, voire le décalage, des représentations par rapport à des défis géopolitiques actuels, et des politiques de défense et de sécurité mises en œuvre de part et d’autre du Rhin, afin de savoir dans quelle mesure et comment dans ces domaines des positions communes pourront s’articuler à l’échelle de l’UE.
La journée d’étude est organisée notamment par l’équipe d’accueil AGORA de CY Cergy Paris Université dans le cadre d’un projet de formation-recherche (PFR) du Centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’Allemagne (CIERA) sur le thème : « La France et l’Allemagne face au retour de la géopolitique dans l’analyse des enjeux stratégiques pour l’Union européenne (UE) ». Outre cette journée d’étude, deux autres manifestations scientifiques seront organisées à la fin de l’année 2023 et en 2024, respectivement à Metz et à Passau. Ce projet est issu de la coopération entre CY Cergy Paris Université (AGORA), l’Université de Lorraine (CEGIL) et l’Université de Passau. Les résultats seront publiés sous la forme d’un dossier thématique en 2025 dans la revue Allemagne d’aujourd’hui (Presses universitaires du Septentrion).
La journée d’études se tiendra à la Maison Heinrich Heine – Cité internationale universitaire de Paris, les 23 et 24 mars 2023
Organisateurs:
Daniel Göler, Université de Passau
Reiner Marcowitz, Université de Lorraine
Stephan Martens, CY Cergy Paris Université
Modalités de candidature:
Les propositions de communication (titre, résumé, courte biographie) d’une page maximum (ou 3000 signes), en français ou en allemand, sont à envoyer d’ici le 15 novembre 2022 à l’adresse suivante: stephan.martens(at)cyu.fr
Lien vers l’AAC en allemand et en français.
Comité d’organisation :
Modalités de candidature:
Cet ouvrage propose une histoire de la résistance et de l’opposition en République démocratique allemande (RDA) au prisme du média clandestin qu’est le tract. À partir d’un corpus inédit de 460 tracts, l’étude montre que la lutte pour la liberté d’expression et la conquête de l’espace public ont été des enjeux décisifs et continus de l’opposition entre 1949 et 1990. Ces sources nous renseignent sur les idées, les valeurs, les revendications, les stratégies argumentatives et les moyens d’action préconisés par plusieurs générations d’opposants, qui ont cherché, seuls ou en groupe, à combattre la dictature du SED ou à la réformer de l’intérieur.
Der Erste Weltkrieg darf nicht nur als die « Urkatastrophe des 20. Jahrhunderts » gesehen werden, sondern auch als eine fundamentale Grunderfahrung für die zukünftige Führungselite der DDR. Der Krieg hat ihren Leib und ihre Weltanschauung geprägt. Wie relevant war diese Erfahrung für die politischen Kämpfe der Weimarer Republik und den Widerstand unter dem Nationalsozialismus?
Dieser Sammelband geht einerseits der Frage nach dem Verhältnis zwischen dem Ersten Weltkrieg als « Erfahrungsraum » und « Fronterlebnis » sowie andererseits der DDR als politischem Experiment in Deutschland nach 1945 nach. Wie wurde der Erste Weltkrieg zwischen 1949 und 1989 als Erinnerungsort tradiert? Welche Geschichtsschreibung, welcher Diskurs und welche Vektoren wurden dabei mobilisiert? Inwieweit und wie hat letztendlich dieser Krieg die DDR als Lebenswelt geprägt?
Weitere Informationen finden Sie hier.
Le bureau du Comité franco-allemand des Historiens exprime au nom de tous ses membres sa profonde solidarité avec les chercheurs et chercheuses ainsi que les étudiant·e·s ukrainien·ne·s, et plus généralement avec l’ensemble de la société ukrainienne, victimes de l’intervention militaire de la Russie. Il apporte également son soutien aux courageuses voix critiques – notamment des collègues de l’université – qui tentent de se faire entendre en Russie et subissent la répression du régime. Face à cette invasion et à cet usage politique mensonger de l’histoire par les autorités russes, le comité franco-allemand des Historiens rappelle son refus de toute forme d’instrumentalisation infondée de l’histoire. Au côté de la communauté internationale des historien·ne·s, nous continuerons à porter la parole critique des sciences historiques.
Im Namen aller seiner Mitglieder drückt der Vorstand des Deutsch-Französischen Historikerkomitees seine tiefe Solidarität mit den ukrainischen Wissenschaftler:innen sowie den Studierenden und generell mit der gesamten ukrainischen Gesellschaft aus, die Opfer der militärischen Intervention Russlands sind. Er unterstützt die mutigen kritischen Stimmen – u.a. von Kolleg:innen –, die versuchen, in Russland ihren Protest auszudrücken, und deswegen der Repression des Regimes ausgesetzt sind. Angesichts dieser Invasion und des verlogenen politischen Gebrauchs von Geschichte durch die russischen staatlichen Stellen erinnert das DFHK daran, dass es jede Form der unbegründeten Instrumentalisierung der Geschichte ablehnt. An der Seite der internationalen Gemeinschaft der Historiker:nnen werden wir auch weiterhin das kritische Wort der Geschichtswissenschaft tragen.
Bei der historischen Betrachtung extrem rechter Parteien gerät meist aus dem Blick, dass auch Frauen dort schon immer einen aktiven Part gespielt haben. So auch in der NPD, deren Geschichte hier zum ersten Mal in weiblicher Perspektive aufgearbeitet wird. Die einst aktivste Partei am rechten Rand bot insbesondere ehemaligen Nationalsozialistinnen vielfältige Betätigungsfelder, ob in den Parteistrukturen, der Presse- und Öffentlichkeitsarbeit, der ideologischen Zuarbeit oder als Abgeordnete in den Landtagen der Bundesrepublik. Valérie Dubslaff untersucht die personellen, politischen und ideologischen Entwicklungen der NPD seit ihrer Gründung 1964 und fragt dabei nach dem politischen Selbstverständnis der Nationaldemokratinnen in unterschiedlichen zeitgeschichtlichen Zusammenhängen. Sie zeigt, dass deren nationalistischer „Kampf für Deutschland“ immer auch mit einem innerparteilichen Ringen um weibliche Handlungsmacht in der stark männlich dominierten extremen Rechten einherging.
Le Comité franco-allemand des historiens a la tristesse de vous faire part de la disparition de Gilbert Krebs, survenue le 4 décembre 2021.
Professeur de civilisation allemande à l’Université Sorbonne Nouvelle (depuis 1980), il a fortement marqué les Etudes germaniques par son engagement tant institutionnel que disciplinaire et scientifique. Fondateur et directeur des Publications de l’Institut d’Allemand d’Asnières (PIA), il coordonné, dirigé et publié un grand nombre d’ouvrages sur l’histoire de l’Allemagne du XXe siècle. On peut ainsi évoquer:
– Les avatars du juvélinisme allemand 1896-1945, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2015
– Avec Hans Manfred Bock (dir.), Échanges culturels et relations diplomatiques. Présences françaises à Berlin au temps de la République de Weimar, Asnières, PIA, 2005
– Avec Gérard Schneilin (dir.), Weimar ou la démocratie en Allemagne, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 1994
Zweiter Ehrendoktor für den Dresdner Professor Info Kolboom, ehemals TU Dresden
In seiner jüngsten Sitzung hat der Akademische Senat der kanadischen Universität von Moncton (Neubraunschweig) den emeritierten Professor Ingo Kolboom aus Dresden zum Ehrendoktor ernannt. Die Universität Moncton würdigt damit die Verdienste Ingo Kolbooms um die Forschung und Vermittlung der Geschichte und Kultur der französischsprachigen „akadischen“ Minderheit in den atlantischen Provinzen in Kanada außerhalb Québecs und, wie es in dem Schreiben heißt, für „die außergewöhnliche Qualität“ seines Beitrags zu seinem „Berufsstand und der Gesellschaft“. Die Université de Moncton wurde 1963 gegründet und zählt zu der größten französischsprachigen Universität Kanadas außerhalb der frankophonen Provinz Québec (https://www.umoncton.ca/ ).
Der Historiker, Politikwissenschaftler und Romanist Kolboom war früher mehr als zehn Jahre deutsch-französischer Programmdirektor in der Deutschen Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) und Gastprofessor für deutsche und französische Politik und Geschichte an der Universität von Montréal in Québec. Von 1994 bis 2012 hatte er an der TU Dresden einen romanistischen Lehrstuhl für Geschichte, Politik und Kultur der französischsprachigen Welt mit Schwerpunkt Frankreich und Kanada inne. Als er 2012 seine Dienstzeit an der TU Dresden beendete, ehrte ihn Frankreich mit dem Offiziersgrad des Nationalen Verdienstordens und die Bundesrepublik Deutschland mit dem Verdienstorden 1. Klasse.
Professeur de civilisation allemande et d’histoire des idées à l’Université de Bourgogne jusqu’à son éméritat en 2003, Jean Nurdin, né à Fougerolles (Haute-Saône) en 1922 est décédé dans sa 99e année dans la ville de Dole, l’ancienne capitale de la Franche-Comté, à laquelle il était très attaché. Il avait soutenu en 1977 à Metz sa thèse de doctorat sur le thème de « L’idée d’Europe dans la pensée allemande à l’époque de Bismarck » qui a été publiée, sous ce titre, chez Peter Lang (Berne) en 1980. Il a également enseigné l’histoire de l’idée européenne à l’Université de Mayence. Ses recherches et réflexions tournent autour de l’idée d’Europe comme base de la construction européenne qu’il défendait avec une sorte de nostalgie. Parmi ses nombreuses communications à des colloques de l’Université de Franche-Comté auxquels il a participé, on relèvera en particulier, en 1992, sa contribution « De la fête de Hambach à Heinrich Mann » qui traite du mythe des Etats-Unis d’Europe chez les intellectuels allemands qui voyaient dans l’Europe un vecteur de démocratie et d’idées républicaines (PU de Franche-Comté 1994). En 1994, il participe une nouvelle fois au colloque « L’identité culturelle, laboratoire de la conscience européenne » organisé, sous la direction de Marita Gilli, par le laboratoire Littérature et histoire des pays de langues européennes de l’Université de Franche-Comté. Sa communication porte, dans la droite ligne de la précédente, sur «Les intellectuels allemands et l’identité culturelle de l’Europe» (PU de Franche-Comté 1995).
Dans son ouvrage Le rêve européen des penseurs allemands. 1700-1950, publié en 2003 aux Presses universitaires du Septentrion (Villeneuve d’Ascq, https://www.septentrion.com/fr/livre/?GCOI=27574100013120), qui est comme la synthèse de ses recherches, il exprime la crainte que « l’Europe en construction » ne réponde pas à l’idée que s’en faisaient ses initiateurs un demi-siècle plus tôt et s’éloigne de leur objectif premier de construire une fédération reposant sur le « noyau dur » de la réconciliation franco-allemande et soit plus qu’un grand ensemble économique et commercial. J. Nurdin ne cesse dans cet ouvrage de rappeler que les « penseurs allemands » ont contribué à enrichir le débat sur l’Europe, son identité, sa culture, son organisation et son avenir. Dans des discours ultérieurs il rappelle aux Français le rayonnement de « l’Allemagne des écrivains et des penseurs » mais aussi de la musique et donne en exemple l’action menée, du côté français, à partir de 1945 par les grands médiateurs que furent E. Vermeil et R. Minder, A. Grosser et J. Rovan dont il avait fait la connaissance à Nancy et à la Sorbonne. Il évoque également avec fierté le jumelage entre les villes de Dole et de Lahr où eut lieu en 1947 la première rencontre franco-allemande d’écrivains, accordant une place particulière à l’action conduite par Jean Charles Moreau, originaire de Dole, tant à Baden-Baden, capitale de la Zone française d’occupation en Allemagne, qu’à Bruxelles (voir « Rencontres inoubliables », 2015 et www.lyceebaden.net/2015/10/31/jean-nurdin/ ), Pour lui comme pour Jean Nurdin le rapprochement franco-allemand était le fondement de la construction européenne.
– Jérôme Vaillant –
Wie politisch war Fürsorge im Zweiten Weltkrieg? Daniel Hadwiger untersucht diese Frage am Beispiel der bedeutendsten Wohlfahrtsorganisationen des NS-Staats und des Vichy-Regimes: der Nationalsozialistischen Volkswohlfahrt (NSV) in Deutschland und des Secours national in Frankreich.
Hadwiger zeigt in einer transnationalen und vergleichenden Perspektive, wie beide Wohlfahrtsorganisationen eine soziale Funktion wahrnahmen, aber auch der Überwachung und Propaganda dienten. Er untersucht, wie durch In- und Exklusion in der Fürsorge die Idee einer deutschen Volksgemeinschaft und einer französischen Nation in- und außerhalb der nationalen Grenzen propagiert und praktiziert wurde. Als Beitrag zu einer transnationalen Gesellschaftsgeschichte des Nationalsozialismus bettet er die Fürsorge im Deutschen Reich in einen europäischen Kontext ein. Im Zweiten Weltkrieg wurden nicht nur Armeen, sondern auch Wohlfahrtsorganisationen eingesetzt, um die Bevölkerung zu beherrschen, Territorien zu gewinnen und konkurrierende Ordnungsmodelle durchzusetzen.
Für seine Dissertation hat Daniel Hadwiger 2020 den Dissertationspreis des Deutsch-Französischen Historikerkomitees erhalten.
Mehr Informationen finden Sie hier.
Dirk Rupnow, Gwénola Sebaux, Bettina Severin-Barboutie,
Meryem Youssoufi, Zaihia Zeroulou (Hg./éd.), Repräsentation und Erinnerung der Migration/Représentation et mémoire de la migration, Innsbruck, IUP, 2021
Migration bestimmt nun schon seit einiger Zeit die politischen und gesellschaftlichen Debatten in Europa – und daran wird sich in naher Zukunft wohl auch nichts ändern. Schon vor den als krisenhaft wahrgenommenen Ereignissen im Jahr 2015 war allerdings deutlich geworden, dass die europäischen Migrationsgesellschaften des 21. Jahrhunderts, die hauptsächlich durch die so genannte „Gastarbeitermigration“ nach dem Zweiten Weltkrieg transformiert worden waren, die Perspektive der Migration und die Erfahrungen und Erinnerungen von MigrantInnen nicht oder höchstens unzureichend in ihre „kollektiven Gedächtnisse“ integriert haben, Migration und MigrantInnen in den Infrastrukturen des „kollektiven Gedächtnisses“ (Archive, Museen) wie in den hegemonialen historischen Narrativen nicht sichtbar sind und keine Stimme besitzen.
In den vergangenen Jahren ist allerdings in vielen Ländern eine deutliche Zunahme an Forschungs-, Archivierungs-, Ausstellungs- und Musealisierungsaktivitäten im Hinblick auf die jeweiligen Migrationsgeschichten zu beobachten. Unterschiedliche Akteure treten dabei auf: MigrantInnen selbst, die Zivilgesellschaft, Wissenschaft und Politik. Natürlich spielen auch die Medien mit ihren Darstellungen des Themas eine zentrale Rolle.
In Anknüpfung an diese Ansätze in Forschung, Archiven und Museen will der Sammelband Bedingungen, Formen und Effekte der Repräsentation und Erinnerung von Migration aus unterschiedlichen Perspektiven in den Blick nehmen. Mit Hilfe von Analysen der Geschichte und Gegenwart sollen Muster, Traditionen und Perspektiven der Aushandlung von Migration und Integration in unterschiedlichen Ländern untersucht und die verstärkten Bemühungen um eine Sichtbarmachung von Migrationsgeschichten sowie die damit verbundenen spezifischen Herausforderungen diskutiert werden.
Mehr Informationen finden Sie hier.
Fabian Lemmes: Arbeiten in Hitlers Europa. Die Organisation Todt in Frankreich und Italien 1940–1945 (Industrielle Welt, Bd. 96), Köln/Weimar/Wien, Böhlau, 2021, 770 S.
Wer nach Zwangsarbeit in Hitlers Europa fragt, muss über die Organisation Todt (OT) sprechen. Als größte Bauorganisation des NS-Staats führte sie in allen deutsch besetzten Gebieten kriegswichtige Arbeiten aus und spannte in großem Umfang einheimische Arbeitskräfte und Firmen ein.
Wie gelang diese Mobilisierung? Wie verhielten sich Anreize zu Zwang, was waren die Arbeits- und Lebensbedingungen? Diese Fragen beantwortet Fabian Lemmes für das besetzte Frankreich und das besetzte Italien. Die OT bedeutete hunderttausendfache Zwangsarbeit, oft aber auch die Wahl des kleineren Übels. Lemmes zeigt, dass die Mobilisierung ohne die Kollaboration einheimischer Verwaltungen und Unternehmen nicht möglich gewesen wäre und trotz des vermeintlichen Ämterchaos der NS-Polykratie recht gut funktionierte.
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Le défi de la reconnaissance institutionnelle de l’islam est à l’ordre du jour en Allemagne depuis le début du XXIe siècle. Le dispositif régissant les relations entre l’État et les Églises, caractérisé par une reconnaissance de groupes religieux comme « corporations de droit public », par l’existence d’un impôt cultuel, par des cours de religion confessionnels dans les écoles publiques… est fort éloigné du dispositif français marqué par une stricte séparation des Églises et de l’État et par la laïcité scolaire. Il suffit pour s’en convaincre de mettre en parallèle la décision de la Cour constitutionnelle fédérale allemande du 27 janvier 2015 – autorisant les enseignantes de confession musulmane à porter un voile à l’école – et la loi française de mars 2004 sur les signes religieux dans les écoles publiques, qui interdit aux élèves le port de signes ou tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse. À travers une analyse de l’enseignement religieux islamique à l’école et de la théologie islamique à l’université en Allemagne, Sylvie Toscer-Angot réinterroge le dispositif traditionnel des relations entre l’État et les Églises chrétiennes outre-Rhin. Elle montre quels sont les enjeux et les difficultés pour étendre le système existant à l’islam et dans quelle mesure les réponses apportées dans les différents Länder sont le reflet de cultures particulières et de cadres constitutionnels et institutionnels spécifiques.
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Quels sont la nature, les thématiques et les enjeux des relations que les chambres de commerce allemandes et françaises ont nouées le long de leur frontière commune de la fin de la Seconde Guerre mondiale au milieu des années 1980 ? Ces relations présentent-elles des singularités au regard des rapports qu’entretiennent d’autres acteurs franco-allemands ? C’est à ces questions que répond l’ouvrage de Martial Libera. Pour ce faire, il retrace l’action internationale des compagnies frontalières, analyse leurs réseaux comme les moyens de leur influence et montre que les relations entre compagnies françaises et allemandes s’articulent à différentes échelles de décision : espace régional transfrontalier, espace national de part et d’autre du Rhin, espace européen, voire mondial. Dans cette optique, le livre met au jour l’approche originale, « par le bas », que les chambres de commerce ont de la construction européenne. Au croisement de l’histoire des relations internationales, de l’histoire politique et économique, de celle des représentations également, cette enquête débouche sur une étude stimulante et inédite d’une certaine « diplomatie patronale aux frontières ».
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Der Palais de la Porte Dorée wurde 1931 ursprünglich als Kolonialpalast für die Exposition coloniale internationale erbaut. Er hat seitdem verschiedene Museumstypen beherbergt und dient heute dem Musée nationale de l’histoire de l’immigration als Bleibe. Damit handelt es sich um einen doppelten Erinnerungsort: des Kolonialismus und der Immigration. Die kontinuierliche Entwicklung der ‘musealen Schichten’ des Palais erlaubt es Gwendolin Lübbecke, an diesem Ort die Veränderungen des Umgangs mit der kolonialen Vergangenheit von 1931 bis 2016/17 zu untersuchen. Entscheidend ist dabei die Frage nach den Bezügen zwischen Kolonialismus und Immigration, die von der heutigen Institution aufgemacht wird. Es zeigt sich eine bemerkenswerte Konstanz in der Inszenierung des Anderen /Fremden als nützlichem Beitrag zur nationalen (französischen) Gesellschaft, Kultur und Wirtschaft – sowohl zu Zeiten des Kolonialmuseums als auch nach der Umgestaltung in ein Immigrationsmuseum. Obwohl die Definition des Anderen / Fremden selbst extremen Wandlungsprozessen unterworfen war, ist seine museale Inszenierung doch diesem konstanten Leitmotiv unterworfen.
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Il y a trente ans, le Mur de Berlin s’effondrait, presque sans bruit, sans violences. Avec lui, un monde prenait fin et se révélait au grand jour : le monde secret de la RDA, cette autre Allemagne, grandie à l’ombre de la dictature, sous la menace omniprésente de la Stasi. Comment vivait-on en Allemagne de l’Est dans les années 1970 ? Que pouvait être le quotidien au sein d’une société marquée par l’absence de libertés fondamentales, celles de parler, de se mouvoir, de s’exprimer? De l’école au supermarché, de l’entreprise aux immeubles en préfabriqué, ce sont neuf scènes de la vie en RDA que nous propose Emmanuel Droit. Il nous aide ainsi à comprendre ce que fut le projet politique est-allemand, ce laboratoire du socialisme d’État, construit sur les ruines du IIIe Reich, et qui prit fin au matin du 3 octobre 1990.
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Francophony became a political project in the last third of the 19th century, one that continued to operate until decolonization. The book examines the actors, ideas, and practices of language and language politics as a seismograph of French self-consciousness and as an instrument for maintaining politico-cultural order. This study focuses on the complex interplay between the French nation state, its empire, and international politics.