Colloque de Düsseldorf – dernière mise à jour / Tagung Düsseldorf – neueste Update

Der Rhein als politische Landschaft zwischen Deutschland und Frankreich 1815 – heute/
Le Rhin. Un espace partagé entre la France et l´Allemagne de 1815 à nos jours

Tagung des Deutsch‐französischen Historikerkomitees
Düsseldorf, 29. 9 – 1. 10 2016

Haus der Universität
Schadowplatz 14
40212 Düsseldorf
Tel. 0049.211.811.0345

Donnerstag, 29. September 2016

14.00 Uhr: Eröffnung
Begrüßung Hélène Miard-Delacroix (Paris)/Guido Thiemeyer (Düsseldorf)

Sektion 1: Infrastrukturen am Rhein
(Sektionsleitung: Wilfried Loth, Essen)

14.30 Uhr: Nils Bennemann (Essen), Der Rhein als wissenschaftliche Kontaktzone 1815- 1880. Die badisch-französische Rheinkarte im internationalen Kontext.
15.00 Uhr: Jean-François Eck (Paris), La création du Port autonome de Strasbourg en 1926 : une manifestation française de puissance dans un espace rhénan interdépendant.
15.30 Uhr: Pause
16.00 Uhr: Fabrice Gireaud (Vechta), Der Eurodistrikt Straßburg-Ortenau – Ein Beispiel für die Probleme und Herausforderungen transnationaler Kooperation
16.30 Uhr: Sylvain Schirmann (Strasbourg), Qui régit le transport rhénan depuis 1945 ? Concurrence ou complémentarité entre les organisations internationales, les Etats et les acteurs privés sur le Rhin de 1945 à nos jours.
17.00 Uhr Gerhild Krebs (Saarbrücken), Vernunft der Pipeline. Bemerkungen zu einem deutschfranzösischen Werbefilm.

18.30 Uhr: Abendvortrag
François Walter (Genève) : Le Rhin comme figure paysagère de la nation

Anschließend: Buffet et Dégustation (offert par le Consulat Général de France, Düsseldorf)

Freitag, 30. September 2016

Sektion 2: Regionale deutsch-französische Kooperation im europäischen Kontext
(Sektionsleitung: Françoise Berger, Grenoble)

8.30 Uhr: Claudia Hiepel (Essen), Euroregionen am Rhein. Die « Relativierung » der Grenze durch grenzüberschreitende Zusammenarbeit
9.00 Uhr: Martial Libera (Strasbourg), Les Relations entre les chambres de commerce françaises et allemandes sur le Rhin supérieur de 1945 aux années 1980 : entre coopération et confrontation
9.30 Uhr: Rainer Hudemann (Paris), Städte in der Rhein-Region. Brennpunkte transnationaler Konflikte und Verflechtung in Technik, Architektur, Wirtschaft, Gesellschaft und Kultur im 19. und 20. Jahrhundert
10.00 Uhr Pause

Sektion 3: Verständigung und Konflikt am Rhein
a) Neue Forschungen zur Rheinkrise von 1840
(Leitung: Anne Kwaschik, Berlin)

10.30 Uhr: Georg Mölich (Bonn), „Bewaffnete Sprache“. Beobachtungen zu deutschsprachigen
Texten im Kontext des Rheinkonfliktes 1840/41
11.00 Uhr: Stéphanie Krapoth (Besançon), Une crise musicale du Rhin ? Compositions évoquant le
fleuve autour de 1840
11.30 Uhr: Roberto Zaugg (Lausanne), „Das ist also der alte Rhein, von dem die Lieder singen…“
Literarisierte Identitätskonstruktionen und touristische Reisepraktiken im Tagebuch des preußischen
Offiziers Friedrich Wilhelm Oettinger im frühen 19. Jahrhundert.

12.00 Uhr: Pause (Mittagsimbiss)

b) Neue Forschungen zu den Krisen der 1920er Jahre
(Leitung: Jérôme Vaillant, Lille/Köln)

13.00 Uhr: Stefan Goch (Bochum), Die gegenseitige Wahrnehmung von Franzosen und Deutschen während der Ruhrbesetzung. Eine Fallstudie für den Raum Gelsenkirchen.
14.00 Uhr: Brigitte Braun (Trier),Der UFA-Kulturfilm „Der Rhein in Vergangenheit und Gegenwart“ (1922) und die Propaganda gegen die Rheinlandbesetzung.
14.30 Uhr: Karin Trieloff (Berlin), Das interalliiert besetzte Rheinland nach dem Ersten Weltkrieg. Zusammenhänge zwischen Lokal- und internationaler Geschichte.
15.00 Uhr: Pause

c) Neuere Forschungen zu Konflikt und Verständigung nach 1945
15.30 Uhr: Anne Marie Corbin (Rouen), „Die andere Wacht am Rhein“: Der Kampf gegen die Atomenergie in den siebziger Jahren des 20. Jahrhunderts
16.00 Uhr: Friedhelm Boll (Bonn), Versöhnung am Rhein. Der Ansatz der katholischen Friedensbewegung Pax Christi
Buffet

18-21 Uhr Mitgliederversammlung des Deutsch-französischen Historikerkomitees

Samstag, 1. Oktober 2016

Sektion 4: Transnationale wirtschaftliche Verflechtung am Rhein
(Leitung: Guido Thiemeyer, Düsseldorf)
9.00 Uhr: Stefanie van de Kerkhof (Mannheim), Rhein, Maas oder Mosel? Die deutsche Schwerindustrie und ihre Expansionsstrategien bis zum Ende des Wilhelminischen Kaiserreiches
9.30 Uhr: Peter Friedemann (Bochum), Die Grubengesellschaft de la „Vieille Montagne“ auf dem Weg zum europäischen Marktführer: Zwischen Neutral-Moresnet und Rhein-Siegkreis 1816-1919.
10.00 Uhr: Pause
10.15 Uhr : Luc Jeanvoine (Strasbourg), La prise de possession de l´usine alsacienne de Graffenstaden en 1940 – 1944 par « Magdeburger Werkzeugmaschinenfabrik ». Origines et conséquences.
Ende der Tagung gegen 11.30 Uhr

Nachmittags: Gelegenheit zum Besuch der Ausstellung in der Bundeskunsthalle Bonn: „Der Rhein. Eine europäische Fluss-Biographie“ und der Ausstellung „Bilderstrom. Der Rhein und die Fotografie 2016-1853“ im Rheinischen Landesmuseum in Bonn.

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Voici le plan pour se rendre au colloque depuis la gare.

Stadtplan

L’Allemagne et les Allemands en guerre 1914-1918

Nouvelle publication (21 septembre)

Christian Baechler, L’Allemagne et les Allemands en guerre 1914-1918, éd. Hermann Histoire, 2016

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Accident de l’histoire, la Grande Guerre détruit l’ordre bourgeois du XIXe siècle et déstabilise la société européenne, ouvrant la voie aux grands drames du XXe siècle. C’est particulièrement vrai pour une Allemagne profondément traumatisée par la défaite, la révolution de novembre 1918, la chute de la monarchie et le Diktat de Versailles, durement ressenti par des Allemands persuadés d’avoir mené une guerre défensive pour l’existence de leur nation. Cette crise majeure cristallise des potentialités de l’histoire allemande, ouvrant la voie – sans la rendre inévitable – à la tragédie du nazisme.
Sans négliger les opérations militaires et la vie des soldats sur le front, l’auteur concentre ses analyses sur la société et l’économie de guerre, et sur ses conséquences sur l’esprit public et la vie politique allemande, préparant la montée aux extrêmes de l’après-guerre.

ico_permalienVoir sur le site de l’éditeur/ Commander

Spécialiste de l’Allemagne, Christian Baechler a enseigné l’histoire contemporaine à l’université de Strasbourg. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Guillaume II (2003), L’Allemagne de Weimar (2007) et Guerre et exterminations à l’Est – Hitler et la conquête de l’espace vital 1933-1945 (2012).

Journée d’étude: La France en Allemagne depuis 1871

Un siècle et demi de présence diplomatique : la France en Allemagne depuis 1871

journée d’étude
7 octobre, 2016

lieu: Ambassade de France en Allemagne
Pariser Platz 4
10117 Berlin

9h00 – 20h00

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Cette journée d’étude sera l´occasion de retracer un siècle et demi de présence diplomatique française en Allemagne depuis l’unification du Reich. Les lieux de cette présence – Berlin tout d´abord mais aussi Bonn et Munich –, les acteurs et l´évolution des pratiques diplomatiques seront au cœur de la réflexion. Mettant l’accent sur le quotidien des émissaires français, l’expérience de l’immersion en terre allemande et le contact interculturel qu’induit le travail diplomatique, cette journée s´inscrit dans le renouveau contemporain de l’histoire de la diplomatie. Elle se déroulera dans un cadre permettant un dialogue, ouvert au public, entre chercheurs et praticiens de la diplomatie. Les intervenants s´exprimeront en français et en allemand.

bulletin_pdfProgramme

Verantwortlich/
Dr. Marion Aballéa – maballea@unistra.fr
Dr. Matthieu Osmont – matthieu.osmont@gmail.com

Réservation obligatoire auprès du Centre Marc Bloch

In Memoriam François Roth (1936-2016)

François Roth, qui fut président du Comité franco-allemand en 2000 et membre de son bureau de 1996 à 2002, nous a quitté brutalement le 5 mai dernier à la suite d’un accident de la circulation survenu à Nancy. Son activité et son dynamisme en avaient fait un des piliers de notre association. Il nous est difficile d’oublier ses brillantes synthèses à l’issue de colloques comme celui consacré à la France et à l’Allemagne face à la Russie à Verdun, en 1998.

f-RothFrançois Roth était né le 16 février 1936 à Gien et venait de fêter ses 80 ans. De père mosellan et de mère berrichonne, il avait fait ses études à Orléans avant de «monter» à Paris. Il avait un temps envisagé de faire une carrière d’ingénieur-paysagiste, mais avait finalement choisi le métier d’historien, sans abandonner pour autant son amour de la nature et « cultiver son jardin » au sens propre du terme.
Après ses études en Sorbonne, il obtient, en 1959, l’agrégation d’histoire. Il rejoint la région natale de son père et est nommé professeur au lycée Fabert de Metz. Il s’était placé pendant ses études en Sorbonne dans le sillage intellectuel et culturel de grands historiens comme Pierre Renouvin, Jean-Baptiste Duroselle et René Rémond. Cinq ans après l’Agrégation, il intègre la faculté des Lettres de Nancy comme assistant puis maitre-assistant. Nommé professeur dans cette même université, en 1977, il y fera toute sa carrière jusqu’à son départ à la retraite en 2002. Cette retraite fut très active, car le professeur émérite qu’il était devenu en profita pour écrire de nombreux ouvrages et participer à de multiples colloques, marqués par ses interventions toujours brillantes et circonstanciées.
François Roth a orienté ses recherches et ses travaux autour de trois axes : la Lorraine, les relations franco-allemandes et l’Europe.
C’est à Nancy qu’il prépare sa thèse d’Etat sous la direction de Pierre Barral et de Jean Schneider. Son sujet La présidence de Lorraine dans l’Empire allemand 1870-1918 comble en 1973 un vide historiographique. Sa thèse est publiée en 1977, année de sa nomination comme professeur à l’université de Nancy. Elle sera rééditée en 2011 sous le titre de La Lorraine annexée.
Pendant dix ans, de 2003 à 2013, il a présidé le Conseil scientifique du Comité d’histoire régionale et a organisé, à ce titre sept colloques et vingt journées d’études. Certains de ces colloques ont été publiés dans Les Annales de l’Est qu’il a également dirigées. Ses travaux personnels ont porté sur les relations entretenues par les Lorrains avec la France et l’Allemagne et sur les conflits franco-allemands dans lesquels la région était impliquée notamment la guerre de 1870 et la Première Guerre mondiale. L’un de ses premiers livre, La Lorraine entre la France et l’Allemagne –itinéraires d’annexés, paru en 1981 dans le prolongement de sa thèse portait sur des figures mosellanes. Très impliqué dans sa région d’adoption, François Roth avait aussi dirigé des ouvrages sur l’histoire de Nancy et était devenu le référent incontournable pour les médias régionaux lors de toutes les élections, qu’elles soient régionales, nationales ou même allemandes.
Sa connaissance de la langue allemande et ses recherches sur la période de l’annexion l’avaient en effet amené à s’intéresser à l’histoire de l’Allemagne, il rédigea deux petits manuels destinés aux étudiants et consacrés à l’histoire allemande depuis 1814. Mais ce sont les relations conflictuelles entre nos deux pays qui ont été le sujet de ses dernières publications : La Guerre de 1870, publiée en 2011 (Fayard) et son dernier livre, sorti en 2014 dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, Six mois qui incendièrent le monde juillet-décembre 1914 (Tallandier).
Le dernier thème étudié par F. Roth s’imposait : l’Europe. C’est à travers le personnage de Robert Schuman qu’il l’appréhenda. Dans sa remarquable biographie de Schuman, sous-titrée Du Lorrain des frontières au père de l’Europe, parue chez Fayard en 2008, F. Roth avait donné, une fois de plus, la preuve de son sens de la synthèse et de sa connaissance des données historiques et biographiques. Profondément européen, il avait aussi cherché à transmettre ses idées à ses étudiants à travers un petit manuel très synthétique : L’Invention de l’Europe : de l’Europe de Jean Monnet à l’Union européenne (A. Colin 2005).
Il préparait un essai sur Maurice Barrès, un écrivain politique….
Ce grand historien savait transmettre à ses étudiants son message et il était à leur écoute. Comme il le déclarait dans son discours inaugural prononcé le 30 mai 2001 lors de son admission à l’Académie Stanislas : « la fierté de l’historien est d’être une vigie, un veilleur qui accompagne son temps, dont il est le produit et le reflet ».

Chantal METZGER
Professeur émérite
Université de Lorraine (Nancy)

crédits photos: François Roth, en 2008. © Gisselbrecht / Andia.fr / © Gisselbrecht / Andia.fr