Archives de catégorie : Comité / Komitee

Die DDR in den deutsch-französischen Beziehungen

Neue Veröffentlichung

Kwaschik, Anne / Pfeil, Ulrich (Hg.),Die DDR in den deutsch-französischen Beziehungen

Collection: L’Allemagne dans les relations internationales / Deutschland in den internationalen Beziehungen – volume 4
Peter Lang, 2013, 453 S., 20 Abb.
ISBN 978-2-87574-074-8 br.  (Softcover)

Wer heute über die deutsch-französischen Beziehungen nach 1945 spricht, denkt in der Regel an den Élysée-Vertrag, das Deutsch-Französische Jugendwerk und die (bundes)deutsch-französische Aussöhnung. Vergessen wird dabei häufig, dass auch die DDR bis zu ihrem Ende 1990 Beziehungen verschiedenster Art zu Frankreich unterhielt. Ihre Spezifika stehen im Mittelpunkt dieses Bandes, der nicht nur neue Einsichten in die DDR-Frankreichpolitik bietet, sondern zugleich den Ort beider deutscher Staaten in der französischen Deutschlandpolitik beleuchtet. Von besonderem Interesse für die Forschung sind gerade die in diesem Band vertretenen mikrohistorischen Studien sowie die Analysen literarischer Transfer- und Austauschprozesse über den Eisernen Vorhang hinweg, die unsere Kenntnisse über diese «anderen» deutsch-französischen Beziehungen wesentlich erweitern. Wer nach den deutsch-französischen Beziehungen nach 1945 fragt, wird – so zeigen die internationalen Beiträge in ihrer thematischen Vielfalt – sowohl auf politischer Ebene als auch in den Bereichen Wirtschaft, Gesellschaft und Kultur auf ein spannungsreiches deutsch-deutsch-französisches Dreiecksverhältnis treffen.

Anne Kwaschik ist Juniorprofessorin für Westeuropäische Geschichte am Friedrich-Meinecke-Institut/Frankreich-Zentrum der Freien Universität Berlin. Ihre Forschungsinteressen liegen neben der Geschichte der deutsch-französischen Beziehungen im 19. und 20. Jahrhundert im Bereich der Historiographie- und Wissenschaftsgeschichte sowie der Geschichte der politischen Kommunikation der westeuropäischen Demokratien.
Ulrich Pfeil ist Professor für Deutschlandstudien an der Université de Lorraine, Metz. Seine Forschungen konzentrieren sich auf die Geschichte Deutschlands, der deutsch-französischen Beziehungen im 19. und 20. Jahrhundert sowie auf die politischen, kulturellen und gesellschaftlichen Folgen des Kalten Krieges in Europa.

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Geschichtspolitik in Europa seit 1989: Deutschland, Frankreich und Polen im internationalen Vergleich

Neue Veröffentlichung

Geschichtspolitik in Europa seit 1989
Deutschland, Frankreich und Polen im internationalen Vergleich
Herausgegeben von Étienne François, Kornelia Konczal, Robert Traba und Stefan Troebst
Reihe: Moderne europäische Geschichte ; Bd. 03
Wallstein Verlag (Göttingen) 560 S., 3 Abb., geb., Schutzumschlag, 14,0 x 22,2 – ISBN: 978-3-8353-1068-1 (2013)
Auch erhältlich als E-Book

Cover Geschichtspolitik in Europa seit 1989

Geschichtspolitik hat sich in Europa zu einem erstrangigen Politikfeld und damit zu einem spannenden Gegenstand kulturwissenschaftlicher Forschung entwickelt.
Im Zuge des Epochenjahrs 1989 und der EU-Osterweiterung haben Fragen der Vergangenheitsdeutung für die Europäer immer mehr an Bedeutung gewonnen. Dies gilt nicht nur für Nationalgesellschaften und ihre Gedächtnisdiskurse, sondern auch für Erinnerungskonflikte zwischen europäischen Nationalstaaten und für europäische Institutionen. Geschichtspolitik, betrieben von staatlichen Instanzen, politischen Parteien, Kirchen und anderen religiösen Einrichtungen, Gewerkschaften, Unternehmen, Kommunen, Medien, Kulturinstitutionen, Wissenschaftlern sowie zivilgesellschaftlich organisierten Opfer- und Interessengruppen, ist mittlerweile ein zentrales Politikfeld sowie ein erkenntnisträchtiges Objekt sozial- und geisteswissenschaftlicher Forschung.
In dem vorliegenden interdisziplinären Sammelband werden Akteure der Geschichtspolitik porträtiert, die Konkurrenz der Opfer nachgezeichnet, historische Meistererzählungen analysiert und geschichtspolitische Inszenierungen in Museen und Ausstellungen beleuchtet. Im Zentrum stehen dabei Deutschland, Frankreich und Polen. Behandelt werden überdies die Europäische Union sowie Einzelbeispiele aus Europa.

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Willy Brandt

Nouvelle parution

Hélène Miard-Delacroix, Willy Brandt, Paris, Fayard, 2013, 328 p.

C’est un Allemand qui a traversé le XXe siècle, témoin de ce que l’Allemagne y a fait de pire et acteur de son rachat et de son relèvement – sans jamais être un héros idéal. Homme de pouvoir et de succès, Willy Brandt a été accusé d’indignité et victime de trahisons, humain en somme. Il fut résistant au nazisme dans les années 1940, anticommuniste durant les années 1950, maire de Berlin-Ouest lors de la construction du Mur en 1961, et, en 1969, le premier social-démocrate à devenir chancelier dans la République de Bonn.
Prix Nobel de la paix pour son Ostpolitik, l’image de cet homme à genoux devant le mémorial du ghetto de Varsovie a fait le tour du monde.
C’est l’histoire d’un fils de personne qui s’exila tout jeune en Norvège pour combattre la Wehrmacht, et consacra sa vie à la social-démocratie et à son désir d’Europe. Son autorité fut incontestable quand le Mur tomba et que cessa la guerre froide. Cette histoire est aussi celle d’une génération d’Allemands. Beaucoup ont vu en lui ce qu’ils auraient peut-être
préféré être.

Professeur à la Sorbonne, spécialiste de l’histoire de l’Allemagne contemporaine, Hélène Miard-Delacroix a notamment publié Le Défi européen. Histoire des relations franco-allemandes de 1963 à nos jours (2011).

competence_dewplayersHélène Miard-Delacroix a participé à l’émission Concordance des temps de Jean-Noël Jeanneney, sur France-Culture, sur le thème:

   L’Europe au gré de l’Allemagne ?
à écouter sur le site de l’émission.

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Zwangzig neue Mitglieder – Vingt nouveaux membres (2012-2013)

neu-mitDas deutsch-französische Historikerkomitee erneuert sich mit dem Eingang insbesondere neuer Mitglieder der jungen Historikergenerationen.

Somit hat das Komitee das Vergnügen gehabt
– im Jahre 2012:
seitens des Französischen: Brigitte Lestrade, Chantal Antier, Nathalie Le Bouedec, Michel-Pierre Chelini, Jean-Numa Ducange, Hervé Joly  Jean-François Berdah und Charles Barthel  (Lux.)
seitens des Deutschen: Jörg Echternkamp, Sabine Rudischhauser, Marcel Boldorf und Uwe Puschner,
– im Jahre 2013:
seitens des Französischen: Christine Aquatias, Gwenola Sebaux, Ruth Lambertz, Mathieu Dubois und Thomas Serrier;
seitens des Deutschen: Günter Riederer, Philip Bajon und Sebastian Liebold,
zu empfangen.

Sie werden ihre institutionellen Verbindungen in der Liste der (deutschen und französischen) Mitgliedern finden.

neu-mitLe Comité franco-allemand des historiens se renouvelle avec l’entrée, en particulier, de nouveaux membres des jeunes générations d’historiens

Ainsi, le Comité a eu le plaisir d’accueillir
en 2012:
côté français: Brigitte Lestrade, Chantal Antier, Nathalie Le Bouedec, Michel-Pierre Chelini, Jean-Numa Ducange, Hervé Joly et Jean-François Berdah et Charles Barthel (Lux),
côté allemand: Sabine Rudischhauser, Marcel Boldorf et Uwe Puschner
en 2013:
côté français: Christine Aquatias, Gwenola Sebaux, Ruth Lambertz, Mathieu Dubois et Thomas Serrier
côté allemand: Günter Riederer, Philip Bajon et Sebastian Liebold.

Vous retrouverez leurs liens institutionnels dans la liste des membres (allemands et français).

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Jean-Marie Mayeur (1933-2013)

Le Comité franco-allemand des historiens a la tristesse d’annoncer le décès de l’un de ses membres, le professeur Jean-Marie Mayeur.

La disparition de Jean-Marie Mayeur, survenue le 8 octobre 2013 à Paris, affecte l’ensemble de la communauté universitaire, le Comité franco-allemand des historiens et les membres du Centre du XIXe siècle dont il avait été le directeur pendant de nombreuses années.

Elu à l’université Paris IV en 1981, après avoir enseigné à Nanterre, Saint-Etienne, Lyon 2 et Créteil, Jean-Marie Mayeur avait assumé pendant de nombreuses années la codirection du Centre du XIXe siècle. Il a notamment  contribué à une grande enquête sur les Parlementaires de la IIIe République, qui a contribué au renouvellement du regard sur le personnel politique de la France contemporaine.

Ses travaux personnels, au carrefour de l’histoire politique et religieuse, deux domaines dans lesquels il était internationalement reconnu, – il entretenaient des liens très forts avec les historiens allemands, italiens et polonais -, l’avaient conduit à analyser avec une particulière attention les mécanismes et le fonctionnement d’une République qui s’est construite sur l’affrontement, puis le rapprochement entre les catholiques et les héritiers de la Révolution françaises. Sa thèse d’Etat consacrée à l’abbé Lemire et la naissance de la seconde démocratie chrétienne en est une belle illustration. Il y démontrait notamment comment le ralliement avait concerné toute une frange de catholiques d’origine traditionaliste, soucieux avant tout, en obéissant au pape, d’entrer dans la République pour mieux la transformer, ce qui supposait de combattre sa législation anticléricale.

Jean-Marie Mayeur s’est aussi intéressé à l’autre versant de cette histoire de la République, en s’attachant principalement à l’études de ses fondateurs, d’où des études entre autres sur Jules Ferry, Eugène Spuller, Ferdinand Buisson, et bien sûr Gambetta auquel il consacra récemment une magistrale biographie. Ainsi, après avoir contribué avec sa thèse sur Lemire au renouveau de l’histoire politique, il récidivait en quelque sorte avec son Gambetta dont il se plaisait à souligner qu’il avait trouvé des lecteurs jusqu’aux plus hauts sommets de l’Etat.

Entre ces deux livres, l’œuvre de Jean-Marie Mayeur a été marquée par une très grande cohérence autour du lien entre politique et religieux, avec des ouvrages de référence comme son histoire de la Séparation, des synthèses qui ont fait date, comme le tome 10 de la Nouvelle histoire de la France contemporaines, Les débuts de la IIIe République (Seuil, 1973) ou  La vie politique de la IIIe République (Point  Seuil, 1984), ou encore Des partis catholiques à la démocratie chrétienne (A. Colin, 1980) qui proposait une histoire à l’échelle européenne des partis catholiques sur deux siècles. Il faut aussi souligner l’importance des entreprises collectives qu’il a lancées, à l’image du Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, autre manière de valoriser la prosopographie.

Historien passionné par l’actualité –pas une ligne du Monde ne lui échappait-, il connaissait à merveille le monde politique, certains de ses acteurs ayant du reste été ses élèves à Science Po où il a aussi longtemps enseigné. Le spectateur engagé se mêlait ainsi à l’historien quand il évoquait l’histoire politique de la IVe et de la Ve République, autre facette d’une œuvre féconde.

Enfin Jean-Marie Mayeur n’a jamais oublié que ses racines plongeaient dans une région, l’Alsace-Moselle, qui était allemande quand son père est né. Lui-même, natif de Sarreguemines en Moselle, puis élève à Strasbourg, il avait consacré sa thèse complémentaire à l’Alsace de la période allemande autour de la question de la constitution de 1911 et toujours gardé un intérêt pour son histoire, consacrant un article à cette région frontière dans Les Lieux de mémoire de Pierre Nora, dans lequel il mêlait en quelque sorte histoire et mémoire.

Au Centre du XIXe siècle, Il a formé un grand nombre d’étudiants en thèse dont beaucoup sont actuellement en poste dans des universités françaises ou étrangères, car si Jean-Marie Mayeur était exigeant, relisant avec une très grande attention les manuscrits de ses élèves,  il était aussi très attentif à leur devenir. Sa connaissance parfaite du système universitaire, son implication dans différentes instances au CNRS, au CNU quel que soit le nom que cet organisme a porté, étaient d’un secours précieux.

Il partageait cet intérêt pour le fonctionnement de l’Université et plus généralement du système scolaire français avec sa femme, Françoise Mayeur, éminente spécialiste de l’histoire de  l’éducation qui l’avait rejoint à Paris 4 au début des années 1990 et qui avait elle aussi participé aux activités du Centre. Ils formaient un couple d’historiens, attentifs aux autres, à l’écoute de leurs disciples devenus de jeunes collègues, accueillants. A leur domicile, avenue du Maine, se sont ainsi rencontrés nombre d’historiens français et étrangers qui peuvent témoigner encore aujourd’hui de la chaleur des discussions qui avaient lieu alors. Il était légitime d’associer à l’hommage aujourd’hui rendu à Jean-Marie Mayeur sa femme Françoise. La disparition de Jean-Marie Mayeur marque un grand vide, tant il était resté présent et actif jusqu’à ses derniers jours, aimant à revenir notamment à la Sorbonne, participer à une  manifestation scientifique ou tout simplement venir déposer un livre à la Bibliothèque du Centre qu’il affectionnait, et où il se sentait chez lui.

(sources: Centre d’histoire du XIXe siècle)

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Le Troisième Reich dans l’historiographie allemande

Nouvelle publication

Le Troisième Reich dans l’historiographie allemande. Lieux de pouvoir – Rivalités de pouvoirs

Jean-Paul Cahn, Stefan Martens, Bernd Wegner (dir.)

Temps, espace et société
Collection « Histoire et civilisations »
978-2-7574-0581-9 – 1447
16 x 24 cm – 400 p. – 32 €

Disponible en version numérique

Confrontée à un passé bien lourd, d’abord privée de sources, l’historiographie allemande depuis la fin des années quarante s’est libérée peu à peu depuis la fin des années quarante de la perception qu’avaient eue les contemporains des réalités du Troisième Reich. La restitution des archives par les Alliées dès la fin des années cinquante a permis de lancer des recherches approfondies. Puis, en 1989, l’accès aux fonds soviétiques, a ouvert de nouvelles perspectives. De nos jours cette recherche nous propose une image très nuancée des années du Troisième Reich – insuffisamment connue en France.

loupeVoir la table des matières

Les contributeurs

Johannes Bähr, Dietrich Eichholz, Norbert Frei, Helmut-Dieter Giro, Johannes Hürter, Michael Jonas, Bernhard R. Kroener, Birthe Kundrus, Peter Longerich, Tammo Luther, Eckard Michels, Hans Mommsen, Klaus-Jürgen Müller (†), Rolf-Dieter Müller, Sönke Neitzel, Armin Nolzen, Karin Orth, Gerhard Paul, Dieter Pohl, Felix Römer, Jonas Scherner, Mark Spoerer, Jochen Streb, Fritz Taubert, Jürgen Zarusky.

Règlement sécurisé par CB sur le site www.septentrion.com
5 % de réduction et livraison gratuite en Fr. métrop

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Civilisation allemande – Landes- Kulturwissenschaft Frankreichs

Nouvelle publication

civilisation-alldeCivilisation allemande – Landes- Kulturwissenschaft Frankreichs

Hans-Jürgen Lüsebrink, Jérôme Vaillant (dir.)

Lettres et civilisations étrangères Collection « Mondes germaniques »
978-2-7574-0460-7 – 1438 – 400 p. – 29 €

Disponible en version numérique
15 contributions en allemand, 7 en français

Produit d’un débat entre germanistes français, spécialistes de « civilisation allemande », et romanistes allemands, spécialistes d’études françaises, cet ouvrage fait le point sur les évolutions des disciplines concernées dans les mondes universitaires français et allemand, vérifie leurs acquis, leurs avancées respectives ou leur recul, mesure les interférences entre les deux systèmes et les éventuels transferts culturels. Un premier colloque réuni à Versailles en 1988 avait lancé le débat. Il a été suivi en 2010 à Berlin d’un autre colloque qui a cherché à mesurer le chemin parcouru tant dans le domaine de l’enseignement historique de la « civilisation allemande » que dans celui de l’histoire des études aussi bien dans les filières classiques dans celles ouvertes, dans les LEA, au commerce international. Les contributions françaises sont publiées en français, les contributions allemandes, en allemand.

Les contributeurs
Wolfgang Asholt, Frank Baasner, Hans Manfred Bock, Jean-Paul Cahn, Aliénor Didier, Elisa Eidam, Jean-Louis Georget, Serge L. Gouazé, Dominique Herbet, Fernand Hörner, Thomas Keller, Françoise Knopper, Élise Lanoë, Hans-Jürgen Lüsebrink, Stephan Martens, Jochen Mecke, Hélène Miard-Delacroix, Matthias Middell, Werner Müller-Pelzer, Fritz Nies, Ulrich Pfeil, Dorothee Röseberg, Thomas Schmidtgall, Jérôme Vaillant, Klaus Peter Walter, Michael Werner.

Règlement sécurisé par CB sur le site www.septentrion.com
5 % de réduction et livraison gratuite en Fr. métrop.

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Eberhard Weis (1925-2013)

Professor Dr. Eberhard Weis ist am 17. Juni 2013 im Alter von 87 Jahren verstorben.Er war seit Jahren ein Mitglied unseres Deutsch-französischen Komitees.

Am  31.  Oktober  1925  in  Schmalkalden  geboren,  studierte  Eberhard  Weis  an  der Universität München sowie in Dijon und Paris Geschichte. 1952 wurde er bei Franz  Schnabel promoviert, 1956 trat er nach dem Assessorexamen zunächst in den höheren bayerischen Archivdienst ein.

1969, unmittelbar nach seiner Habilitation bei Karl Bosl, wurde er zum Ordinarius für neuere Geschichte an die Freie Universität Berlin berufen, ein Jahr später bereits an die Westfälische Wilhelms-Universität in Münster. Seit 1974 bis zu seiner Emeritierung 1992 hatte er den Lehrstuhl für Neuere Geschichte an der Ludwig-Maximilians-Universität München inne.

Eberhard Weis war seit 1974 ordentliches Mitglied der Historischen Kommission (Bayern). Von 1982 bis 1987 amtierte er als ihr Sekretär. Von 1987 bis 1997 leitete er ihre Geschicke als ihr Präsident.

Die historische Kommission Bayern hat ein Nachruf geschrieben. Sir können es hier lesen

Schriften (Auswahl)

  • Frankreich von 1661 bis 1789. In: Handbuch der europäische Geschichte, Bd. 4 (1968)
  • Bayerns Beitrag zur Wissenschaftsentwicklung im 19. u. 20. Jahrhundert (1975)
  • Der Durchbruch des Bürgertums. In: Propyläen Geschichte Europas Bd. 4 (1978)
  • Montgelas, 1. Bd. Zwischen Revolution und Reform 1759–1799 (1988)
  • Der Illuminatenorden (1776–1786). Unter besonderer Berücksichtigung der Fragen seiner sozialen Zusammensetzung, seiner Ziele und seiner Fortexistenz nach 1786. In: Helmut Reinalter (Hrsg.): Aufklärung und Geheimgesellschaften. Zur politischen Funktion und Sozialstruktur der Freimaurerlogen im 18. Jahrhundert. Oldenbourg Verlag, München 1989.
  • Die Begründung des modernen bayer. Staates unter König Max I. (2003)
  • Montgelas, 2. Bd. Der Architekt des modernen bayerischen Staates, 1799–1838 (2005)
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Francia-Recensio 2013/2

Neuerscheinung / nouvelle parution

logo_IHALiebe Kolleginnen und Kollegen,

wir freuen uns, Ihnen mitteilen zu können, dass eine neue Ausgabe von Francia-Recensio freigeschaltet wurde. Sie finden sie unter:
http://www.perspectivia.net/content/publikationen/francia/francia-recensio/2013-2

Francia-Redaktion


Chers collègues,

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du nouveau numéro de Francia-Recensio. Vous le trouverez sous :
http://www.perspectivia.net/content/publikationen/francia/francia-recensio/2013-2

Rédaction Francia

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Relations franco-allemandes : retour à la raison ?

Relations franco-allemandes : retour à la raison ? 

Par Jérôme VAILLANT, directeur de la revue Allemagne d’aujourd’hui (et membre du Comité franco-allemand des historiens)

Il apparaît urgent que la France et l’Allemagne, après des mois d’errances cessent de cultiver leurs différences et leurs divergences pour retrouver, au-delà de celles-ci, le terrain d’une entente qui reste possible dès l’instant que des deux côtés il y a la volonté politique d’y parvenir. Dans l’intérêt bien compris de chacun.
A lire sur le site Diploweb: 

Les relations franco-allemandes (ou germano-françaises) vues par Alex, le dessinLes relations franco-allemandes vues par Alex, le dessinateur de La Liberté,
journal quotidien romand édité à Fribourg.

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In memoriam Gilbert Ziebura (1924-2013)

Das Deutsch-französische Historikerkomitee trauert um sein Mitglied Gilbert Ziebura, das am 21. Februar 2013 im Alter von 88 Jahren verstorben ist.

Seemoz-zibura2Gilbert Ziebura war einer der Pioniere der deutschen Frankreichforschung. Er zählte zur Generation der politisch engagierten Historiker und Politikwissenschaftler der Nachkriegszeit, die das unselige Erbe der nationalsozialistischen Vergangenheit überwinden und die Verständigung zwischen Franzosen und Deutschen auf eine dauerhafte Grundlage stellen wollten. Mit seinen wissenschaftlichen Werken zur „deutschen Frage in der französischen öffentlichen Meinung 1911-1914“ (1955), zu „Theorie und Praxis einer sozialistischen Politik“ bei Léon Blum (1963), zu den „deutsch-französischen Beziehungen seit 1945“ (1970; wesentlich überarbeitet und erweitert 1997) und zur „Entstehung einer bürgerlichen Gesellschaftsformation“ in der Folge der Französischen Revolution von 1789 (1979) hat er analytische Grundlagen geschaffen und in bisweilen provozierender Zuspitzung zahlreiche weitere Forschungen zur französischen Gesellschaftsgeschichte wie zur Geschichte der deutsch-französischen Beziehungen angeregt. Als akademischer Lehrer und Wissenschaftsorganisator – von 1964 bis 1974 an der Freien Universität Berlin, von 1974 bis 1978 an der neu gegründeten Universität Konstanz, von 1978 bis zu seiner Emeritierung  1989 an der Technischen Universität Braunschweig – hat er nicht nur eine große Zahl von Schülern für die Frankreichforschung gewonnen; er hat sich auch politisch für die Verständigung zwischen Franzosen und Deutschen engagiert. Dafür war es ihm stets wichtig, den Dingen auf den Grund zu gehen und „hinter den Erscheinungsformen eines historischen Prozesses wenigstens einige wesentliche Bestimmungsfaktoren zu erkennen“, wie er es 1979 formulierte.

Zieburas politisches und wissenschaftliches Interesse blieb nicht auf Frankreich und die Frankreichforschung beschränkt. In den 1970er Jahren rückte die kritische Analyse des Weltmarkts in das Zentrum seiner Arbeiten, und er nahm immer wieder Anläufe zur Entwicklung eines Interpretationsrahmens, der das globale „System“ zu den jeweiligen innergesellschaftlichen Machtverhältnissen in Beziehung setzte. Diese Bemühungen ließen ihn zu einem viel beachteten Theoretiker und Wegbereiter der deutschen Politikwissenschaft werden. In seiner 2009 erschienenen Autobiographie „Kritik der Realpolitik. Genese einer linksliberalen Vision der Weltgesellschaft“ (LIT-Verlag Münster) hat er diese Suchbewegungen eindrucksvoll beschrieben. Er ist dabei gelegentlich in Sackgassen geraten, und seine oft scharfen Urteile konnten nicht jedermann überzeugen. Als intellektuelle Anregungen waren sie aber immer außerordentlich produktiv. Die Historiker der deutsch-französischen Beziehungen haben ihm viel zu verdanken.

Wilfried Loth, Präsident des DFHK

  • Gilbert Ziebura in Memoriam
  • Nachruf auf Professor Gilbert Ziebura

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Vivre ensemble, vivre avec les autres

Nouvelle publication

Stephan Martens, Michel De Waele (éd.), Vivre ensemble, vivre avec les autres. Conflits et résolution de conflits à travers les âges, Edition du Septentrion, 2013, 190 p.
ISBN-13 978-2-7574-0411-9

« Toute cette histoire est un ramas de crimes, de folies, et de malheurs, parmi lesquels nous avons vu quelques vertus, quelques temps heureux, comme on découvre des habitations répandues, ça et là dans des déserts sauvages. » Le jugement par lequel Voltaire terminait son Essai sur les mœurs en 1756 paraît, à bien des égards, encore d’actualité. Les conflits civils et les conflits externes se succèdent, se croisent, posant toujours la question de leurs origines et de leur résolution.
Les contributions regroupées dans ce volume proposent un regard transhistorique large sur ce sujet. De la Grèce antique au Canada contemporain en passant par l’Europe d’Ancien Régime, les auteurs examinent la pérennité de certaines attitudes, l’évolution de certaines situations. Les États et sociétés réfléchissent sans cesse aux états de guerre et de paix, tant sur le plan des pratiques que de leur verbalisation, tant sur le plan national qu’international. La guerre se vit maintenant au quotidien, grâce entre autres à la force des nouveaux médias sociaux, qui, parfois, se substituent aux institutions politiques et judiciaires traditionnelles. Mais l’arrivée de ces nouvelles technologies dans nos vies ne peut changer brutalement nos façons de penser et d’agir – ce que les historiens appelaient les « mentalités » il y a peu de temps encore.
Les textes présentés par une équipe internationale de chercheurs offrent donc l’occasion de réfléchir, sur la base de la longue durée, sur une réalité d’aujourd’hui : comment faire pour revivre ensemble et revivre avec les autres aux lendemains de conflits de base ou de haute intensité.

Commander sur le site de l’éditeur

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Le national-socialisme dans le cinéma allemand contemporain

Nouvelle publication

Hélène Camarade, Elizabeth Guilhamon, Claire Kaiser (éds), Le national-socialisme dans le cinéma allemand contemporain, Collection « Mondes germaniques », Septentrion, 288 p. ISBN 978-2-7574-0426-3

Hitler fait-il vendre ? On peut se poser la question face à la recrudescence de films sur le national-socialisme réalisés dans l’Allemagne réunifiée : La Chute, Opération Walkyrie, Rosenstrasse, Sophie Scholl. Ces films ont pour thèmes principaux les dernières heures du régime, la résistance allemande ou la persécution des Juifs.
Partant du constat que le cinéma se fait le reflet des interrogations et des aspirations qui travaillent une société à un moment donné de son histoire, les auteurs ont étudié les fictions cinématographiques et télévisuelles allemandes des deux dernières décennies. En croisant les enjeux mémoriels et esthétiques, ils se sont interrogés sur les possibilités et les formes de la représentation et de la transmission : le regard sur les victimes et les coupables a-t-il évolué ? Des tabous sont-ils brisés, par exemple dans la représentation du dictateur ? Peut-on parler d’un changement de paradigme dans l’Allemagne
réunifiée ?

Les auteurs, des chercheurs francophones et germanophones de différentes disciplines (Études germaniques, Histoire, Cinéma, Esthétique), proposent une approche transdisciplinaire et novatrice sur un sujet en prise sur l’actualité allemande qui constitue un champ de recherche peu exploré en France.
L’ouvrage contient un index des noms, des oeuvres filmiques ainsi qu’une bibliographie sélective.

Publié avec le soutien de l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3

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Lexikon der deutsch-französischen Kulturbeziehungen seit 1945

Neuerscheinung:

Nicole Colin, Corine Defrance, Ulrich Pfeil, Joachim Umlauf (éd.), Lexikon der deutsch-französischen Kulturbeziehungen seit 1945, Narr Verlag, Tübingen, 2013

511 Seiten, €[D] 49,00 – ISBN 978-3-8233-6693-5

Dieses Sachlexikon mit über 320 Stichworten und sieben Überblicksdarstellungen informiert kompakt, zuverlässig und auf dem neuesten Forschungsstand über die wichtigsten Konzepte, Ereignisse, Fakten, Entwicklungen, Institutionen und Mittler der deutsch-französischen Kulturbeziehungen nach 1945.

Über 150 Wissenschaftler unterschiedlicher Disziplinen ziehen erstmals auf Grundlage eines breit angelegten interdisziplinären Forschungsansatzes eine Bilanz des bisher Erreichten. Dem Laien bietet dieses Lexikon einen bequemen Einstieg in ein weit verzweigtes Beziehungsgeflecht, dem Kenner einen verlässlichen Überblick zu einem zentralen Kapitel der europäischen Nachkriegsgeschichte und dem Akteur vor Ort die handlungsorientierte Darstellung eines transnationalen Aussöhnungsprozesses, dem nicht nur in Europa Modellcharakter zugeschrieben wird. Zum Weiterlesen regen Hinweise zur einschlägigen und aktuellen Forschungsliteratur am Ende eines jeden Artikels an; Querverweise vernetzen die einzelnen Beiträge untereinander und erleichtern die vertiefende Lektüre.

Wenn Sie im Berlin leben…

VORTRÄGE
Diskussion: « Lexikon der deutsch-französischen Kulturbeziehungen nach 1945 »

Institut français de Berlin, Salle Boris Vian, 4. Stock, Kurfürstendamm 211, 10719 Berlin

29.04.2013, 19:00 Uhr – 21:00 Uhr

Präsentation und Diskussion anlässlich der Veröffentlichung des « Dictionnaire des relations culturelles entre la France et l’Allemagne depuis 1945 » / « Lexikon der deutsch-französischen Kulturbeziehungen nach 1945 » (Narr Verlag, 2013) im Institut français de Berlin.

Die Veranstaltung wird von Klaus-Dieter Lehman, Präsident des Goethe-Instituts und Emmanuel Suard, Leiter der Kulturabteilung der französischen Botschaft in Berlin eingeführt. Anschließend finden zwei Diskussionsrunden in Anwesenheit der Herausgeber: Joachim Umlauf, Nicole Colin, Ulrich Pfeil und Corine Defrance statt. Zum einen wird das Lexikon vorgestellt und präsentiert, moderiert von Etienne François. Zum anderen finden eine Debatte zum Lexikon und ein Austausch mit dem Publikum statt, moderiert von Véronique Barondeau.

Der Abend wird mit einem Umtrunk abgeschlossen. Eintritt frei!

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Louise de Bettignies, espionne et héroïne de la Grande Guerre

Chantal Antier, Louise de Bettignies, espionne et héroïne de la Grande Guerre, Editions Tallandier, 2013, 224p.  – ISBN : 9791021000612

Louise de Bettignies

Présentation de l’éditeur:
Rien ne destine la jeune Louise de Bettignies, cultivée et polyglotte, née dans une grande famille désargentée du Nord de la France, catholique fervente, à devenir une véritable espionne et héroïne de la Grande Guerre. En 1914, révoltée par l’invasion allemande de la Belgique et de sa ville de Lille, Louise s’engage au sein de l’Intelligence Service dont elle devient agent secret sous le pseudonyme d’Alice Dubois. Elle est chargée d’organiser un réseau d’évasion et de renseignements militaires, le réseau Ramble. Arrêtée par les Allemands en octobre 1915, jugée et condamnée à mort, la jeune femme est enfermée dans la sinistre forteresse de Siegburg où elle prend la tête de la rébellion des prisonnières. Punie de cachot, Louise en sort gravement malade et meurt faute de soins le 27 septembre 1918. Mystique et avide de sacrifice, son courage lui vaut le surnom de «Jeanne d’Arc du Nord».

À l’aide de documents familiaux inédits, Chantal Antier retrace les multiples épisodes de la vie de Louise de Bettignies, apporte un nouvel éclairage sur sa foi et son patriotisme, et fait surgir devant nous une femme résolument en avance sur son époque dont l’exemple ne doit pas tomber dans l’oubli.

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Reconstruction en Normandie et en Basse-Saxe après la Seconde Guerre mondiale

Nouvelle publication

Corinne Bouillot (dir.), La Reconstruction en Normandie et en Basse-Saxe après la Seconde Guerre mondiale. Histoire, mémoires et patrimoines de deux régions européennes, Préface de Laurent Fabius, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2013.

Au sortir de la guerre, le territoire normand et le Land de Basse-Saxe, dont les principales villes ont été sinistrées (Le Havre, Rouen, Caen, Hanovre, Osnabrück, Brunswick…), sont confrontés à des défis qui dépassent la seule question de la reconstitution du parc immobilier et des options architecturales. Les implications politiques, sociales et identitaires des choix opérés dans l’après-guerre sont au coeur de cet ouvrage comparatiste qui étudie, en les replaçant dans leur contexte binational et dans leur diversité locale, l’histoire des représentations ainsi que la dimension patrimoniale et mémorielle des destructions et des reconstructions dans les deux régions partenaires.

Voir le document officiel de présentation

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Neuerscheinung: NMT. Die Nürnberger Militärtribunale

K. Priemel, A. Stiller (Hg.), NMT. Die Nürnberger Militärtribunale zwischen Geschichte, Gerechtigkeit und Rechtschöpfung, Hamburger Edition, 2013.

928 Seiten, 51 Abb. € 49,00 Gebunden
ISBN 978-3-86854-260-8  Erschienen 2013

Die zwölf Verfahren vor dem Nürnberger Militärtribunal (NMT), in denen amerikanische Ankläger zwischen 1946 und 1949 die Funktionseliten aus Militär, Bürokratie, Partei und Wirtschaft des »Dritten Reiches« vor Gericht stellten, standen lange Zeit im Schatten des ersten, sogenannten Hauptkriegsverbrecher-Prozesses. Und doch sollten die Verfahren der Nürnberger Militärtribunale historisch wie juristisch eine erhebliche Wirkmacht entfalten. Denn die Ermittler und Staatsanwälte stellten sich eine hochkomplexe Aufgabe: Es sollten nicht nur die Verantwortlichen auch jenseits der unmittelbaren Täter zur Rechenschaft gezogen und juristische Präzedenzfälle geschaffen, sondern zugleich sollte eine historisch korrekte Lesart der nationalsozialistischen Herrschaft etabliert werden. Recht, Gerechtigkeit und Geschichte sollten Hand in Hand gehen. In der Umsetzung stieß dieses ambitionierte Vorhaben auf zahlreiche Probleme: praktische Schwierigkeiten der Beweisführung, kontroverse historische Interpretationen im Gerichtssaal, die wachsende Ablehnung der Verfahren in der deutschen und US-amerikanischen Öffentlichkeit sowie der beginnende Kalte Krieg.

Erstmals werden alle zwölf Prozesse und ihre Protagonisten – Richter und Rechercheure, Ankläger und Analysten, Verteidiger und Verurteilte – umfassend untersucht sowie die historischen Kontexte und juristischen Probleme systematisch dargestellt.

Inhaltsverzeichnis (PDF)

 

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Le premier féminisme allemand (1848-1933)

Une nouvelle parution de nos membres:

Patrick Farges, Anne-Marie Saint-Gille (dir.), Le premier féminisme allemand (1848-1933). Un mouvement social de dimension internationale, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2013, ISBN : 978-2-7574-0428-7

Dans les années 1970, en pleine « deuxième vague » féministe, on a pu lire les premiers travaux allemands et français sur l’histoire des mouvements de femmes en Allemagne. Les féministes visaient à explorer l’histoire de leur propre mouvement dans une perspective identificatrice. Malgré ces débuts prometteurs, la recherche française sur les féminismes allemands restait, à l’aube du XXe siècle, toutefois lacunaire. Le présent ouvrage s’inscrit dans le renouveau historiographique qui caractérise actuellement l’histoire des femmes et du genre.

La naissance d’un mouvement de revendication des droits des femmes est l’héritage, dans les pays de langue allemande, de la révolution de 1848, qui a vu émerger des figures féministes « pionnières ». La « question de femmes » a ensuite sans cesse été reconfigurée par les grandes idéologies politiques traversant l’époque, à l’exemple du libéralisme, du nationalisme ou du socialisme. Si l’historiographie s’est longtemps contentée de distinguer différentes « vagues » de féministes, ce volume met en avant l’histoire complexe et imbriquée des associations et des lieux de sociabilités féministes. L’accent est également mis sur la présence de réseaux de personnes, qui se structurent à plusieurs niveaux : à l’échelle locale, nationale et internationale. Enfin, l’analyse fait une large place à l’histoire croisée et intersectionnelle des féminismes ainsi qu’aux représentations, notamment genrées, suscitées par leur essor.

Cette publication est issue du colloque « Féminismes allemands (1848-1933)« , organisé avec le soutien du CIERA. On peut le commander directement sur le site de l’éditeur: ICI

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Compte rendu d’ouvrage

Le livre d’Helga Bories-Sawala, Dans la gueule du loup, que nous avions présenté lors de sa sortie en France (voir le document), a été recensé dans de nombreuses revues, dont la prestigieuse American Historical Review. Vous trouverez le lien direct vers cette recension ici.

Chers collègues, n’hésitez pas à faire de même: transmettez-nous les liens (ou les textes) des recensions de vos publications individuelles et collectives. Plus il y aura d’informations et de liens sur notre site du Comité, plus il sera consulté…

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La ville charitable

Nouvelle publication
Catherine Maurer, La ville charitable. Les œuvres sociales catholiques en France et en Allemagne au XIXe siècle, éd. Cerf, 2013.

Le très populaire abbé Pierre, fondateur du mouvement Emmaüs, est souvent présenté comme un franc-tireur, et l’organisation qu’il a créée comme tout autre chose qu’une œuvre de charité. Pourtant, ses origines et ses objectifs inscrivent bien Emmaüs dans la tradition chrétienne de la caritas. Ce livre revient sur ces œuvres que le XIXe siècle ne craignait pas de nommer « de charité ».

Les œuvres des villes françaises et allemandes au XIXe siècle, examinées de manière inédite par l’auteur, encadrent alors étroitement la population catholique. Elles sont plus le produit de leur temps que des survivances de l’Ancien Régime. Leurs fondateurs sont issus d’un milieu d’élites laïques, de prêtres diocésains et de religieux congréganistes où les femmes tiennent une place décisive. Leur grande plasticité répond aussi bien à l’héritage chrétien qu’aux besoins nés de la révolution industrielle – travail des mères, migrations de travail, développement des demandes de santé. Émerge alors un véritable secteur « privé », face à l’affirmation de l’intervention « publique ».

Au cœur de ce livre est posée la question fondamentale du rapport des catholiques à la modernité. Les œuvres reprennent-elles sans distanciation l’image catholique de la société moderne comme un « corps malade » ? Leurs pratiques témoignent-elles d’un refus persistant de cette modernité sociale à laquelle le discours dominant de l’Église invitait ses fidèles à tourner le dos ? Autant d’interrogations autour d’un continent qui n’est pas tout à fait englouti, mais qui survit aujourd’hui au sein des mouvements caritatifs et humanitaires.

Catherine Maurer, ancienne élève de l’École normale supérieure et agrégée d’histoire, est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Strasbourg et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Elle est spécialiste de l’histoire de l’Allemagne aux XIXe et XXe siècles, ainsi que de l’histoire sociale et culturelle du fait religieux contemporain en France et en Allemagne.

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En hommage à │ Im Gedenken an Jean Philippon (1923-2012)

Jean Philippon (1923-2012)

Maître  de conférences honoraire à l’Université de Nice, Jean Philippon était un familier des colloques organisés par notre Comité. Il y présentait volontiers des communications qui, à partir de l’exemple de la commune bourguignonne où il s’était retiré, Saint-Sernin-du-Plain, traitaient de sujets de portée générale, envisagés sous un angle toujours original et dans une perspective comparatiste. C’est ainsi qu’il avait développé, au colloque d’Otzenhausen en 2000, une réflexion sur « Le député-maire : singularité française ou pierre d’angle de la démocratie ? » et qu’il avait analysé, pour le colloque de Nancy en 2006, « Le combat pour la laïcité dans un village de Bourgogne (1870-1914) et le Kulturkampf : analogies et dissemblances ».

Il laisse une oeuvre dont la diversité reflète la volonté de sortir des spécialités étroites, la multiplicité des centres d’intérêt, le refus des embrigadements et des présentations convenues. On y trouve, par exemple, un ouvrage intitulé La nuit des longs couteaux : histoire d’une intox (Paris, Armand Colin, 1992), une synthèse sur la Réception de la littérature française en RFA 1950-1975 (Paris, Presses de l’Europe, 1981), une traduction, plusieurs fois rééditée, d’un ouvrage de Will Grohmann sur Paul Klee (Paris/Genève, Bibliothèque des Arts, 1954, 1965 et 1969). L’âge le tenait depuis plusieurs années éloigné de nos réunions. Que ses proches sachent le souvenir que nous conservons de lui et qu’ils soient assurés de toute notre sympathie.

Jean-François ECK

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In memoriam Pierre Ayçoberry

Lle 24 octobre 2012, nous avons appris le décès de Pierre Ayçoberry, professeur émérite à l’université Strasbourg II et grand spécialiste de l’Allemagne contemporaine, en particulier du national-socialisme. On se souvient de son essai sur La question nazie: essai sur les interprétations du national-socialisme, 1922-1975(1979 – Seuil), de La société allemande sous le IIIe Reich: 1933-1945 (1998 – Seuil) et de beaucoup d’autres. Il était né en 1925.

Voici quelques-uns de ses articles :

  • « Les langages d’extrême-droite » (2003)
  • « Des ennemis, un ennemi : l’amalgame hitlérien » (Raisons politiques 2002 no 5)
  • « Sur Hitler: avatars récents du genre bibliographique » (Revue d’histoire moderne et contemporaine 2000/2)
  • « Populismus, populistisch : la version allemande »  (Vingtième Siècle 1997/4)
    « De quelques marxistes et novateurs de l’historiographie est-allemande » (Vingtième Siècle. Revue d’histoire 1992/2)
  • Au-delà des remparts: » vrais Colonais » et banlieusards au milieu du XIXe siècle (Le Mouvement social, 1982)
  • Mécanismes révolutionnaires en milieu populaire urbain : l’exemple de Cologne en 1848-1849 ( Romantisme  1978)
  • Le corps des officiers allemands, de l’Empire au Nazisme, (Annales, 1967)
  • L’économie rhénane et ses animateurs aux XVIIIe et XIXe siècles  (Annales 1962)
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La disparition de Marie-Emmanuelle Reytier / Der Abschied von Marie-Emmanuelle Reytier

Depuis la rentrée universitaire nous avons appris la disparition de deux de nos membres.

Tout d’abord le décès très prématuré de Marie-Emmanuelle Reytier, le 4 octobre 2012. Née en 1971, elle avait soutenue sa thèse de doctorat sur Les catholiques allemands et la République de Weimar : les Katholikentage, 1919-1932 sous la direction de Jean-Dominique Durand, en 2005.

 

Wir trauern um unsere Kollegin Marie-Emmanuelle Reytier. Hier können Sie ein Text der Universität Hamburg lesen. 

Eine Mitteilung unseres Präsidenten:
Liebe Kolleginnen und Kollegen,

auch für mich ist der Tod von Marie-Emmanuelle Reytier eine sehr traurige Nachricht. Ich habe ihre intellektuelle Neugier, ihre immense Arbeitskraft und ihre freundliche Kollegialität sehr geschätzt, und wir haben, wie Sie wissen werden, im Bereich der Katholizismus-Geschichte eng zusammengearbeitet. Ich werde der Familie und vor allem ihrer Mutter meine herzliche Anteilnahme auch im Namen des Vorstands des deutsch-französischen Historikerkomiteees aussprechen. Es ist traurig, aber auch wieder ehrenvoll, dass das meine erste Amtshandlung als neuer Präsident des Komitees sein wird.

Mit herzlichen Grüßen,
Ihr
Wilfried Loth

Trois semaines plus tard, le 24 octobre, nous avons également appris le décès de Pierre Ayçoberry (voir ici)

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Deutschland und Frankreich in der Globalisierung/ L’Allemagne, la France et la mondialisation

Vient de paraître
Neuerscheinung

Jean-François Eck (Hrsg.), Dietmar Hüser (Hrsg.)

Deutschland und Frankreich in der Globalisierung im 19. und 20. Jahrhundert / L’Allemagne, la France et la mondialisation aux XIXe et XXe siècles,
Schriftenreihe des Deutsch-Französischen Historikerkomitees, Band 8, Steiner Verlag, 2012, 213 S

Table des matières / Inhaltsverzeichnis

Die Globalisierung ist ein Thema, das seit einigen Jahren eine prominente Stelle innerhalb der sozial- und geschichtswissenschaftlichen Forschung einnimmt. Für die deutsche wie auch die französische Geschichte des 19. und 20. Jahrhunderts hat sie eine besondere Relevanz, die sich vor allem während der Beschleunigungsperioden zeigt, d.h. zwischen 1860 und 1914 und seit den 1970er Jahren. Hier liegen sowohl die spezifische Rolle, die Frankreich und Deutschland gespielt haben, als auch die Hindernisse, die den Globalisierungswellen entgegenstanden, und die Reaktionen, die sie hervorriefen, offen zutage. Vor diesem Hintergrund verknüpfen die Beiträge dieses Bandes die nationalgeschichtliche Dimension mit transfergeschichtlichen, transnationalen und globalen Fragestellungen im Sinne einer « Verflechtungs- und Beziehungsgeschichte ». Im Fokus stehen dabei drei Themenblöcke: die wirtschaftlichen Aspekte der Globalisierung, Gesellschaften in der Globalisierung, Globalisierung und internationale Beziehungen.

La mondialisation est un sujet qui a pris une place croissante dans la recherche en sciences sociales, tout spécialement en histoire, depuis quelques années. Son étude intéresse particulièrement la France et l’Allemagne à l’époque contemporaine. Elle montre, dans un cas concret, les aspects pris par un phénomène aux dimensions multiples, notamment durant les deux grandes périodes de son accélération : les années 1860–1914 d’une part, 1970–2000 d’autre part. Elle permet de multiplier les études comparatives, portant sur le rôle spécifique joué par les deux pays dans le processus, mais aussi sur les réactions qu’il a suscitées et les obstacles auxquels il s’est heurté. Dans tout ceci, l’histoire nationale s’entrecroise sans cesse avec celle des échanges, des transferts, des interconnexions et les problématiques des historiens des deux pays à l’époque contemporaine rencontrent souvent celles des spécialistes d’autres périodes et d’autres aires géographiques. Le Comité franco-allemand de recherches a organisé sur ce thème un colloque dont ce volume rassemble les actes. Les contributions sont regroupées en trois grandes rubriques consacrées à la mondialisation et les forces économiques, puis aux sociétés dans la mondialisation, enfin aux rapports entre mondialisation et relations internationales.

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Nouvelle publication / Neuerscheinung

Martial Libera, Un rêve de puissance. La France et le contrôle de l’économie allemande (1942-1949), Bruxelles, Bern, Berlin, Peter Lang, coll. Enjeux internationaux. Vol. 23, 2012. 639 p.
ISBN 978-90-5201-859-1

Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, la France a-t-elle tenté d’abaisser l’Allemagne pour devenir, à sa place, la première puissance industrielle et sidérurgique du continent européen ? En d’autres termes, les décideurs français ont-ils projeté de hisser la France au rang de grande puissance sur les cendres d’une Allemagne vaincue et occupée ?
En se fondant sur une très large documentation, issue d’archives publiques et privées, françaises et allemandes, ce livre revisite ces questions essentielles, toujours en débat dans l’historiographie. Pour approcher au plus près la politique économique de la France vis-à-vis de l’Allemagne, il s’appuie sur la méthodologie de l’école française d’histoire des relations internationales.
Il analyse les objectifs des différents acteurs de la politique allemande de la France, les projets concurrents élaborés par la haute administration française, les processus décisionnels aboutissant à la définition des politiques défendues par les gouvernements successifs. Il étudie aussi les « forces profondes » et les relations de la France avec ses Alliés qui agissent comme autant de contraintes, intérieures et extérieures, sur les ambitions françaises. En définitive, cet ouvrage met en lumière l’abîme existant entre la volonté de puissance affichée par la France, les moyens réellement mis en oeuvre et les résultats effectivement obtenus.

Voir la feuille de présentation de l’éditeur / Werbeblatt
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Deux nouvelles parutions

Corine Defrance, Ulrich Pfeil (éd.), La construction d’un espace scientifique commun? La France, la RFA et l’Europe après le « choc du Spoutnik », Brüssel, Peter Lang, 2012, 321 pages

Cet ouvrage a pour objectif d’analyser la contribution des relations scientifiques à la construction de l’espace européen à partir du « choc du Spoutnik » (1957) jusqu’à la mise en place du premier programme cadre européen dans la première moitié des années 1980. Les auteurs s’interrogent sur les convergences et divergences des systèmes scientifiques en Europe et sur les questions de coopération et de concurrence entre les pays de l’Europe de l’Ouest. L’ouvrage met en particulier l’accent sur les évolutions en France et en RFA et sur la « dynamique franco-allemande ». Y a-t-il à cette époque une coopération franco-allemande privilégiée ou une impulsion franco-allemande déterminante pour une coopération européenne en matière de recherche et d’enseignement supérieur, alors que la Communauté européenne n’avait encore guère de compétences en la matière ? À la lecture des communications ici rassemblées, il s’avère qu’il faut porter sur le « tandem franco-allemand » un regard plus nuancé, car la compétition, la rivalité, un reste de méfiance et une certaine fascination pour la recherche conduite aux États-Unis s’expriment encore dans les relations entre les deux pays. Entre menace soviétique et défi américain, il s’agit de montrer comment l’espace scientifique et universitaire européen se forme par la conjonction de projets bilatéraux et multilatéraux sur le « vieux continent ».

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Corine Defrance, Ulrich Pfeil (éd.), La France, l’Allemagne et le traité de l’Élysée, 1963–2013, Paris, CNRS Éditions, 2012, 503 pages

Signé en janvier 1963, le traité de l’Élysée s’insère dans un processus de rapprochement entamé bien en amont, mais marque cependant un moment symbolique majeur et entame l’ère de l’institutionnalisation des relations bilatérales. Il proposait un nouveau modèle d’entente et créait une dynamique sans précédent, faisant du « couple » franco-allemand le véritable moteur de la construction européenne.

Cinquante ans après, cet ouvrage étudie, sur la longue durée, tous les domaines de cette relation privilégiée. Comment le traité fut-il conçu et rédigé ? Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Et quel avenir pour le couple franco-allemand dans l’Europe des 27 ?

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Guerre et exterminations à l’Est /Krieg und Vernichtungskrieg im Osten

Le professeur Christian Baechler vous informe de la publication de son dernier ouvrage :
Professor Christian Baechler informiert Sie über die Veröffentlichung seines neuesten Werkes:

Christian Baechler, Guerre et exterminations à l’Est. Hitler et la conquête de l’espace vital 1933-1945,
Paris, Tallandier, 2012, 600 p. – ISBN : 978-2-84734-906-1

L’opération Barbarossa de juin 1941 est non seulement un moment essentiel de la Seconde Guerre mondiale, elle est aussi un élément central de l’idéologie hitlérienne et de la politique du Troisième Reich. De Mein Kampf au Testament politique, en passant par le Second livre, Hitler affirme la nécessité de conquérir l’espace vital à l’Est pour donner une base solide au Reich millénaire. La politique de restructuration de la population — classement, transfert, extermination—, commencée dès 1939 dans les territoires polonais incorporés au Reich et poursuivie dans les territoires conquis sur l’URSS à partir de 1941, est un début de concrétisation de l’utopie hitlérienne, de l’élaboration d’un modèle de société, une société inégale, selon les « lois de la nature », dominée par la race supérieure, où l’individu n’existe qu’en fonction de la communauté nationale et de ses fins. La « solution de la question juive », obsession de Hitler et d’une partie de son entourage, fait partie intégrante du programme de restructuration raciale du fait même de la place de l’« antirace » dans l’idéologie. La guerre à l’Est n’est pas une guerre « ordinaire », c’est la guerre pour la réalisation de l’utopie avec pour conséquence l’exaltation de la barbarie guerrière. En s’appuyant sur les recherches les plus récentes, qui ont montré que les chefs militaires ont très largement adhéré au concept de la croisade contre le « judéo-bolchevisme » et de la guerre d’anéantissement à l’Est, l’auteur précise la part de la Wehrmacht dans les crimes et s’interroge sur les responsabilités des Allemands en général.

Das Unternehmen Barbarossa im Juni 1941 ist nicht nur ein Hauptmoment des 2. Weltkrieges, es spielt auch eine zentrale Rolle in der hitlerischen Ideologie und in der Politik des III. Reiches. Von Mein Kampf bis zum Politischen Testament wie auch im Zweiten Buch, bekräftigt Hitler, wie unumgänglich die Eroberung des Lebensraums im Osten sei, um dem “Tausendjährigen Reich” eine feste Basis zu gewähren.  Mit den seit 1939 eingegliederten  polnischen Gebieten und den ab 1941 in den der UdSSR abgewonnenen Territorien forgesetzten bevölkerungspolitischen Umstrukturierungen — Aussortierung, Vertreibung, Vernichtung —, beginnt die Konkretisierung der hitlerischen Utopie : Ein auf Ungleichheit beruhendes, den “Naturgesetzen” unterworfenes, von der “Herrenrasse” beherrschtes Gesellschaftsmuster,  in dem das Individuum außerhalb der Volksgemeinschaft und deren Ziele keine Lebensberechtigung besitzt. Aufgrund des Stellenwertes, den die “Anti-Rasse” in der Ideologie einnimmt,  ist die “Lösung der Judenfrage”, auf die Hitler und Teile seiner Gefolgschaft fixiert waren, ein integrierter Bestandteil des eine rassistische Hierarchie anstrebenden Programms.  Der Feldzug im Osten ist kein “normaler” Feldzug, es geht um die Verwirklichung der Utopie mit der Folge, dass die Barbarei verherrlicht wird. Unter Berücksichtigung der neuesten Forschungsarbeiten, denen zufolge das hohe Militär weitgehend den Plan sowohl des Kreuzzuges gegen den “jüdischen Bolschewismus” als auch des Vernichtungskrieges im Osten bejahte, arbeitet der Autor den Anteil der Wehrmacht an den Verbrechen heraus und geht der Frage der Verantwortung der Deutschen nach.

Christian Baechler, professeur émérite d’histoire de l’Allemagne à l’université de Strasbourg, est l’auteur d’une œuvre abondante. Citons, en dernier lieu, Guillaume II (2003) et L’Allemagne de Weimar (2007).

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Nation, nationalisme(s), identité(s)/ Nation, Nationalismus, Identität(en)

Nouvelle publication/ Neue Veröffentlichung

Nation, Nationalismus (n), Identität (en)
Les rapports des Allemands d’Autriche-Hongrie avec les autres nationalités de l’Empire et les Allemands du Deutsches Reich (1867-1918)

Etudes réunies et éditées par Thierry CARPENT – CEGIL-Nancy

Le Compromis austro-hongrois de 1867 a entériné la position dominante de deux « nations historiques» dans l’empire des  Habsbourg. Mais alors que les Hongrois n’ont jamais douté de l’existence d’une nation hongroise, les Allemands de « Cisleithanie» ont connu un traumatisme identitaire lorsque la plupart des «royaumes et pays représentés au Reichsrat» ont été définitivement exclus du « corps germanique »aux destinées duquel les Habsbourg avaient longtemps présidé. La fondation du Deutsches Reich ayant fait d’eux des Volksdeutsche, les «Autrichiens allemands» se sont dès lors globalement considérés comme des « Allemands autrichiens» : si la première dénomination suggère qu’ils partageaient leur destin avec les « Autrichiens» tchèques, polonais ou italiens, voire hongrois, la deuxième, en les rapprochant des « Allemands» prussiens, bavarois et saxons au moment même où ils en étaient institutionnellement séparés, explique qu’ils n’ont guère pu s’appréhender comme « Autrichiens « autrichiens » ». L’attitude des hommes politiques et d’une partie de la population en 1918/20, et plus encore d’une majorité d’Autrichiens en 1938 a en effet pu faire penser que cette nation n’existait pas et avait pour vocation de rejoindre le Reich voisin.
Lors de la journée d’étude qui s’est tenue le 9décembre 2011  à Nancy, ce sont les « rapports » que les « Allemands d’Autriche-Hongrie » entretenaient « avec les autres nationalités de l’Empire et avec les Allemands du Deutsches Reich» qui ont constitué l’angle d’attaque retenu pour aborder la question de la « nation» autrichienne et des différents « nationalismes » en Autriche: ils permettent en effet de dégager la perception que ces « Allemands» avaient ou pouvaient avoir ou non de leur propre « identité» qui, déclinée sur le mode régional, « national» ou impérial a effectivement été inégalement plurielle. Ce recueil illustre donc les « enjeux de la présence allemande en Europe centrale », au cœur de la question de civilisation inscrite au programme de l’agrégation d’allemand.

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L’Allemagne dans les relations internationales / Deutschland in den internationalen Beziehungen.

Deux livres annoncés dans une nouvelle collection, chez Peter Lang

Ludwig, Bernard / Linsenmann, Andreas (éd./Hrsg.), Frontières et réconciliation /Grenzen und Aussöhnung
L’Allemagne et ses voisins depuis 1945 /Deutschland und seine Nachbarn seit 1945
Peter Lang, Bruxelles, Bern, Berlin, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2011. 275 p., nombr. ill

L’Allemagne dans les relations internationales/ Deutschland in den internationalen Beziehungen. Vol./Bd. 1. Directeurs de collection/ Herausgegeben von Corine Defrance, Bernard Ludwig et/und Ulrich Pfeil

Au XXe siècle, les frontières de l’Allemagne ont été à la fois au coeur des conflits et de l’établissement de la paix en Europe. Grâce à dix études de cas, ce livre propose des perspectives susceptibles d’éclairer, de façon pluridisciplinaire, quels rôles les frontières et les espaces frontaliers ont joués et jouent encore dans les processus de rapprochement et de réconciliation entre l’Allemagne et ses voisins depuis 1945. À travers l’analyse comparée et croisée des couples binationaux, émergent des parallélismes et des spécificités entre les différentes configurations. Mais toujours, la mémoire de la Seconde Guerre mondiale autant que la Guerre froide, les effets de génération ou les jeux d’échelles interfèrent dans les processus de réconciliation, les ralentissant ou les accélérant tour à tour. Ce faisant, la temporalité du rapprochement s’en trouve souvent particulièrement affectée dans les zones frontalières. Parfois tête de pont pour la réconciliation mais rarement déterminant pour un processus qui dépend de nombreux facteurs, l’espace frontalier, par l’émergence de coopérations transfrontalières, d’euro-régions et de régions transnationales, reste cependant un acteur de la réconciliation de l’Allemagne avec ses voisins, l’échelle régionale permettant de sortir des antagonismes nationaux.

Die Grenzen Deutschlands standen im 20. Jahrhundert sowohl im Mittelpunkt der Auseinandersetzungen als auch der Friedensregelungen in Europa. Ziel dieses Buches ist es, anhand von Fallstudien und mithilfe verschiedener Disziplinen – von der Geschichtswissenschaft über die Anthropologie bis hin zur Linguistik – Perspektiven vorzustellen, die geeignet sind, näher zu untersuchen, welche Rolle Grenzen und Grenzräume in den Aussöhnungsprozessen Deutschlands mit seinen Nachbarn seit 1945 gespielt haben und nach wie vor spielen.
Nachbarschaft wird dabei geographisch verstanden und in erster Linie historisch analysiert. Anhand vergleichender Analysen binationaler Beispiele treten Parallelen und Besonderheiten verschiedener Konstellationen zutage. Stets wirken die Erinnerung an den Zweiten Weltkrieg, die damit verbundenen Erfahrungen bestimmter Generationen sowie der Kalte Krieg und das Wechselspiel diverser Ebenen auf Versöhnungsprozesse ein, bremsen oder beschleunigen sie. Infolgedessen weist die Annäherung in Grenzregionen spezifische zeitliche Verläufe auf. Grenzregionen bilden mitunter Brückenköpfe der Versöhnung, sind jedoch selten insgesamt bestimmend für einen Gesamtprozess, der von vielen Faktoren abhängt. Vor allem im Kontext der Entwicklung grenzüberschreitender Zusammenarbeit, etwa in Form transnationaler Euro-Regionen, bleiben Grenzräume jedoch wichtige Akteure der Versöhnung Deutschlands mit seinen Nachbarn, die es in besonderer Weise ermöglichen, nationale Gegensätze hinter sich zu lassen.

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Bernard Ludwig est doctorant à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne (Institut Pierre Renouvin/UMR Irice) et à la Friedrich-Schiller-Universität Jena. Il y achève sa thèse d’histoire en co-tutelle sur l’anticommunisme et la guerre psychologique en République fédérale d’Allemagne et en Europe dans les années 1950.
Andreas Linsenmann est collaborateur scientifique dans le séminaire historique de la Johannes Gutenberg-Universität Mainz. Il y a soutenu sa thèse de doctorat d’histoire sur le rôle de la musique dans la politique culturelle de la France en Allemagne occupée (1945-1949/50).

Bernard Ludwig ist Doktorand an der Université Paris I Panthéon-Sorbonne (Institut Pierre Renouvin/UMR Irice) und an der Friedrich-Schiller-Universität Jena, wo er seine Dissertation zu «Antikommunismus und psychologische Kriegsführung in der BRD und in Europa in den 1950er Jahre» abschließt.
Andreas Linsenmann ist Wissenschaftlicher Mitarbeiter am Historischen Seminar der Johannes Gutenberg-Universität Mainz, wo er mit der Studie «Musik als politischer Faktor. Konzepte, Intentionen und Praxis französischer Umerziehungs- und Kulturpolitik in Deutschland 1945-1949/50» promoviert wurde.

Wilkens, Andreas (éd.) Willy Brandt et l’unité de l’Europe. De l’objectif de la paix aux solidarités nécessaires,
Peter Lang, Bruxelles, Bern, Berlin, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2011. 510 p.

L’Allemagne dans les relations internationales/Deutschland in den internationalen Beziehungen. Vol./Bd. 2. Directeurs de collection/Herausgegeben von Corine Defrance, Bernard Ludwig et/und Ulrich Pfeil

Rendre à l’Europe toute sa place dans l’histoire. Telle est la ligne de force qui a marqué l’action politique de Willy Brandt pendant plus de cinquante ans. Selon la vision de l’ancien chancelier de l’Allemagne fédérale, seule la construction de l’unité européenne pouvait assurer la paix, la démocratie et le développement de la qualité de vie. Et sans l’entente fondamentale entre les Européens, ceux-ci n’auraient sans doute plus de prise sur les affaires du monde.
Depuis ses années d’exil en Scandinavie, Willy Brandt avait appris à connaître la diversité des Européens. Pourtant, il n’a jamais douté que le partage d’une certaine part de souveraineté, voire une forme de « gouvernement européen », évoqué dès les années 1970, semblait le mieux à même de préserver les identités et les intérêts essentiels de chacun.
Dans cet ouvrage, des historiens allemands, français, belges, britanniques, luxembourgeois, néerlandais et norvégiens abordent l’action européenne de Willy Brandt dans ses différentes périodes : des conceptions de l’exil et de l’après-guerre à la politique menée au temps de ses responsabilités gouvernementales, de l’engagement pour la démocratie à la réflexion sur une nouvelle architecture européenne au moment de l’effacement de la fracture Est-Ouest. Le parcours de Willy Brandt illustre ainsi le rôle de l’Allemagne en Europe et les enjeux permanents de la construction européenne.

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Andreas Wilkens est professeur d’Histoire contemporaine à l’Université de Lorraine – Metz. Ses recherches portent sur l’histoire de la construction européenne, les relations franco-allemandes, les enjeux de la guerre froide en Europe.


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Allemagne : les défis de la puissance

Nos membres ont publié….

La revue Questions internationales
publie un numéro spécial:

Allemagne : les défis de la puissance

Questions internationales n° 54
2012 – 128 pages

Ce numéro de Questions internationales propose un panorama politique, économique et diplomatique d’une nouvelle Allemagne qui, par sa remarquable réussite économique, a réussi à se placer au rang de première puissance européenne. Cependant, d’importants défis se présentent à elle, exacerbés par la crise financière et économique.

Sommaire

Dossier
Ouverture : L’Allemagne et ses métamorphoses (Serge Sur)
Une histoire tourmentée : l’Allemagne unie ou désunie (Georges-Henri Soutou)
État de droit et démocratie : une Allemagne exemplaire (Jérôme Vaillant)
L’Allemagne dans la construction européenne (Anne-Marie Le Gloannec)
Le couple franco-allemand : passé fécond, présent ambigu, avenir incertain (Daniel Colard)
Le « modèle économique » allemand ? Un modèle de société (Isabelle Bourgeois)
La politique étrangère allemande : continuité et singularité (Stephan Martens)
Que veut l’Allemagne ? (Entretien avec Rainer Hudemann)
Les encadrés du dossier
– Les métamorphoses de l’identité allemande (Claire Demesmay)
– Les partis politiques (Isabelle Guinaudeau)
– Quelques portraits des grands dirigeants (Daniela Heimerl)
– L’Allemagne, l’OTAN et la défense européenne (Julien Thorel)
– L’Allemagne et la Russie (Anne-Marie Le Gloannec)
– Berlin, capitale du XXIe siècle ? (Cyril Buffet)
– L’Allemagne face à la révision des traités européens (Hans Stark)
Regards sur l’actualité internationale

– Décrochage français, insularité allemande
Documents de référence

– Trois visions politiques ou culturelles de l’ancienne Allemagne (Germaine de Staël, Henri Heine, Guilaume II – extraits)

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