Archives de catégorie : Nouvelles de la recherche

CFP : L’histoire intersectionnelle (Fribourg-en-Brisgau) 07/19

L’histoire intersectionnelle. Pertinence. Potentiels. Limites.  

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Colloque du 10 au 12 juillet 2019, à l’Institut d’études avancées de Fribourg (FRIAS), Albert-Ludwigs-Universität Freiburg.

Date limite: 26.02.2019 

L’intersectionnalité est un concept de recherche interdisciplinaire utilisé pour l’analyse des rapports d’inégalité sociale et de domination dans leurs enchevêtrements. Ces inégalités sociales sont dues à des facteurs générateurs de différences tels que la « race », la classe sociale, le sexe, le handicap, le corps, la religion, la nationalité, l’origine, l’espace, etc. L’approche intersectionnelle explore leurs interdépendances sociétales dans leurs spécificités historiques et contextuelles. Le terme « intersectionnalité », inventé en 1989 par la juriste américaine et cofondatrice de la théorie critique de la race (Critical Race Theory) Kimberlé Crenshaw, est devenu le nouveau mot à la mode de la recherche sur le genre dans les années 1990 et est discuté depuis une dizaine d’années aussi dans les sciences historiques, « souvent un peu plus ‘lentes’ » que les sciences sociales à s’approprier de nouveaux concepts.

Lors du colloque Histoire intersectionnelle. Pertinence. Potentiels. Limites, nous souhaitons discuter de travaux réalisés dans le domaine de l’histoire, qui s’inscrivent dans une perspective intersectionnelle et nous demander :

1. dans quelle mesure des travaux de recherche ont déjà été réalisés dans une perspective intersectionnelle avant que le terme ne soit apparu (tradition / innovation)
2. pourquoi le concept d’intersectionnalité dans le contexte français, allemand et international est si important aujourd’hui et comment les chercheurs et chercheuses se le sont approprié (actualité / réception)
3. quels potentiels offre ce concept pour la recherche historico-empirique (potentiels / déficits)
4. comment les concepts sont modulés et développés dans leur application pratique (adéquation / appropriation)
5.  dans quelle mesure les résultats de la recherche intersectionnelle nous invitent à réviser des interprétations historiques traditionnelles (impact)
6.  quelles nouvelles limites rencontrent les études historiques intersectionnelles et quelles critiques leur sont opposées (critiques / perspectives)?
7. si les études intersectionnelles nécessitent de nouvelles formes de coopération (pratiques de recherche, interdisciplinaire, internationale, globale).

Le colloque émane d’un projet de coopération franco-allemande et bénéficie du soutien financier du Frankreich-Zentrum et de l’Institut d’études avancées de l’Université de Fribourg-en-Brisgau (FRIAS), du centre d’anthropologie et des études de genre (ZAG) de l’université de Fribourg-en-Brisgau, de l’AG Genre de l’Académie des hautes études internationales (IGA) de Fribourg-en-Brisgau.
D’autres institutions sont sollicitées (réponse à venir) : le Arbeitskreis Historische Frauen- und Geschlechterforschung (AKHFG), la Délégation pour la promotion féminine de la FU Berlin, le programme Procope structurant 2019 et le groupe de recherche Genre & Europe du laboratoire d’excellence LabEx EHNE « Écrire une histoire nouvelle de l’Europe ».

Les langues de travail sont le français et l’allemand.

Cet appel s’adresse aux chercheurs et chercheuses de tous les niveaux de qualification effectuant des recherches en histoire dans une perspective intersectionnelle. Nous pouvons si besoin proposer une garde d’enfants pendant le déroulement du colloque. Les frais de déplacement et d’hébergement des intervenant.e.s seront pris en charge. La participation de personnes de couleur, de personnes avec un handicap ou avec d’autres facteurs de marginalisation est expressément souhaitée.  Nous vous prions de bien vouloir soumettre vos propositions, avec un titre et un résumé (400 mots maximum), accompagnées d’un bref CV (une page maximum) avant le 26.02.2019 à christa.klein@geschichte.uni-freiburg.de.

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Organisation: Dr. Anne-Laure Briatte, Institut d’études avancées de Fribourg-en-Brisgau (FRIAS/Sorbonne Université et LabEx EHNE), Miriam Bräuer, Doctorante (Département d’histoire de l’Université de Fribourg, AG Genre de l’Académie des hautes études internationales (IGA) Fribourg, PD Dr. Isabelle Deflers (FRIAS/ Département d’histoire de l’Université de Fribourg), Mirjam Höfner, Doctorante (Institut d’histoire de l’Université de la Bundeswehr, Munich), Dr. Christa Klein (Centre d’anthropologie et des études de genre (ZAG), de l’Université de Fribourg), Dr. Nina Reusch (Institut des Sciences historiques Friedrich Meinecke, FU Berlin), Dr. Marie Muschalek (Département d’histoire de l’Université de Fribourg)

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CFP Frontières de la citoyenneté: Enjeux de l’accueil des primo-arrivants

Appel à communications

Colloque international
« Frontières de la citoyenneté: Enjeux de l’accueil des primo-arrivants »
Agadir,  27, 28 et 29 mars 2019

Ce colloque, coorganisé par Gwénola Sebaux (Université catholique de l’Ouest) et Meryem Youssoufi (université Ibn Zohr), s’inscrit dans le cadre du projet CITƐR (L’Europe et les frontières de la citoyenneté). C’est le 3e colloque de l’Axe 2 « Migrations, Constructions identitaires, Droit des minorités ». Comme les deux précédents « L’histoire migratoire en mouvement / Migrationsgeschichte in Bewegung » (juin 2017) et « Représentation et mémoire des migrations / Représentation und Erinnerung der Migration » (mai 2018), il concerne tout particulièrement les historiens des migrations.

ARGUMENTAIRE

L’objectif de ce colloque international est de s’arrêter sur la question de la citoyenneté et sur les enjeux (humains, politiques, sociétaux, économiques) de l’accueil des primo-arrivants.

Le colloque réunira des chercheurs et des professionnels représentant des institutions étatiques ainsi que la société civile. Il se propose d’apporter des éléments de réponse aux différentes questions liées à l’accueil et à l’intégration des migrants/es, en s’appuyant sur les expériences et champs d’intervention des diverses institutions que les primo-arrivants consultent. C’est donc l’occasion de réinterroger sous un prisme international les expériences, les politiques d’accueil et les outils de la citoyenneté.

Ainsi, les propositions peuvent porter sur les axes suivants :

Le premier axe se propose de réinterroger, selon plusieurs dimensions : sociologique, historique, géographique, juridique, humaine…, les concepts : migrants, immigrés, réfugiés, primo-arrivants… ?

Le deuxième axe s’attachera aux structures d’accueil des primo-arrivants : Services et prestations, assistance sociale, sanitaire, psychologique, éducation et aide à l’insertion socioprofessionnelle. Il en analysera les défis et les enjeux.

Le troisième axe portera sur l’intégration, le vivre-ensemble, la tolérance et la citoyenneté dans ses différentes dimensions : droits et devoirs ; dimensions sociales et participatives ; articulation avec les valeurs démocratiques; inscription dans un projet commun de société…

Enfin, le quatrième axe se penchera sur les politiques publiques d’accueil et d’intégration, en examinant les expériences nationales (locales, régionales) et internationales de différents pays : Maroc, France, Italie, Grèce, Espagne, Allemagne, Pologne, Turquie, Algérie, Tunisie, Mauritanie, Lybie, pays scandinaves…Il concernera également la société civile et les institutions. Il intègrera les témoignages d’acteurs de terrain, les initiatives associatives et publiques.
Comment les collectivités locales accueillent-elles les primo-arrivants ? À quels défis les communes sont-elles confrontées ? Quel rôle joue l’État ?

Ce sont des champs thématiques possibles. La liste n’est pas exhaustive.

Les propositions peuvent émaner de différentes disciplines (Sociologie, Anthropologie, Géographie, Psychologie, Histoire, Droit, Travail social…), et selon des approches méthodologiques variées (études comparées, études de cas, analyses théoriques…).

Modalités de soumission 

Langues du colloque : français, arabe, anglais
Les propositions (titre, résumé de 400 mots et bref CV) sont à envoyer avant le 07 janvier 2019 aux deux adresses suivantes :
m.youssoufi@uiz.ac.ma
gwenola.sebaux@wanadoo.fr

– 14 janvier 2019 : réponse du comité scientifique
– Date du colloque : 27, 28 et 29 mars 2019
– Il est prévu de publier les actes du colloque (sélection d’articles)

NB : L’organisation ne prend pas en charge les frais de transport et d’hébergement.
Frais de participation : enseignants/ chercheurs : 100 euros ; étudiants : 50 euros.
Coordination: Gwénola SEBAUX, Meryem YOUSSOUFI

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Ecole d’été: COOPERATION AND SELF-GOVERNMENT

     

COOPERATION AND SELF-GOVERNMENT: SOCIOPOLITICAL EXPERIMENTS IN THE NINETEENTH AND TWENTIETH CENTURIES
17TH–19TH SEPTEMBER 2018

Organizers: German Historical Institute, Paris; University of Konstanz; in cooperation with the University of Rouen

Lieu: Deutsches Historisches Institut Paris / Institut historique allemand,
8 rue du Parc-Royal, 75003 Paris,
www.dhi-paris.fr

In the wake of the 1968 movement, many people tested alternative models of habitation, labour and living. In self-descriptions and research, these models have been characterised as movements away from the ‘coldness’ of capitalism towards the intimacy of a self-established and self-governed social collective (Reichardt, 2014). Regardless of clear differences in self-conception and historical contextualisation, similar views are also relevant for the early socialist production cooperatives and

settlement projects that were realised after 1820 by the supporters of and dissenters from Robert Owen and Charles Fourier. (Kwaschik, 2017) These movements however created new spaces that not merely sought to isolate themselves from the external world, but also developed methods and techniques for creating patterns of self-modelling and self-management (Boltanski/Chiapello, 1999).
The summer school interrogates ‘the real of utopia’ and explores as closely as possible the various modalities of this ‘life changing’ (Bantigny, 2018; Riot-Sarcey, 1999). The goal is to discuss the connections between diagnoses of the present, social experiments and social sciences in the nineteenth and twentieth centuries, taking the 1968 movement as a starting point.

Voir le programme détaillé  (avec le plan d’accès)

Robert Kramm – Mobility and the Body in Early Twentieth Century Radical Utopian Communities
Anne-Sophie Reichert – Leben im Versuch: Experimental Culture in Germany’s First Garden City Hellerau (1910–1914)
Franz Fillafer – Global Villages: Communes as Nodes of Inter-Imperial Social Reform in the Nineteenth Century
Katharina Morawietz – Longo maï: Une expérience collective, autogérée, transnationale (créée dans les années après ’68)
Hugo Patinaux – Pensées et pratiques alternatives dans l’autonomie politique
Onur Erdur – The Bio-Logic of Utopia: The Sociologist Edgar Morin and the Californian Experience
Tobias Bernet – Neoliberal Subjects or Post-Capitalist Collectives? Cooperative Housing and the Legacy of New Social Movements in Germany
Jake Smith – Strangers in a Dead Land: Redemption and Renewal in the European Counterculture, 1949–2001
Jens Beckmann – Self-Management and External Expertise: The Case of LIP in Besançon, 1973–1987
Jasper Klomp – “Producers’ Democracy”? The Implementation of Workers’ Self-Management in the Socialist Federal Republic of Yugoslavia
Nathan Crompton – Feminist Autogestion in France: Gender and Self-Management, 1971–1979
Emeline Fourment – Making Violence against Women Political: The Feminist Alternative Justice’s Debates within the Autonomen Movement
Ingrid Gilcher-Holtey – Critique de l’autorité: les mouvements de 68 en France et en Allemagne
Martin Herrnstadt – Deviant Knowledge and the Struggle for Selfdescription: Socio-Political Laboratories in France 1830–1848
Silja Behre – The Anti-Scientific Science: The Emergence of Oral History as a Strategy within the Academic Field after 1968

Commentaries: Ludivine Bantigny, Anne Kwaschik, Sven Reichardt, Detlef Siegfried, Damir Skenderovic

Organization:
Ludivine BANTIGNY (université de Rouen Normandie)
Zoé KERGOMARD (Deutsches Historisches Institut Paris)
Anne KWASCHIK (Universität Konstanz)
Sven REICHARDT (Universität Konstanz)

en partenariat avec:

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CFP: Les idéologies pendant la Deuxième Guerre mondiale

ASSOCIATION INTERNATIONALE D’HISTOIRE CONTEMPORAINE DE L’EUROPE
APPEL A COMMUNICATIONS

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L’Europe au XXe siècle – Une Europe asymétrique
CFP: colloque de Moscou
6 au 8 décembre 2018
« Les idéologies pendant la Deuxième Guerre mondiale »

deadline: 8 mai 2018

Dans la perspective de sa participation au Congrès international du CISH à Poznan en 2020, l’Association internationale d’histoire contemporaine de l’Europe (AIHCE) organise trois colloques sur la thématique « L’Europe au XXe siècle – Une Europe asymétrique ».
L’histoire européenne du XXe siècle a été marquée par une alternance entre des projets européens communs et une remise en question de ces projets, la plupart du temps véhémente, par des visions différentes. Pour reprendre une expression utilisée par un président américain, les vicissitudes de l’histoire du continent européen ont conduit à une différence sensible entre la « vieille Europe » et celle qui prend corps au lendemain de la Première Guerre mondiale, dénommée selon les usages « Europe centrale » pour les uns, « orientale » pour les autres, voire parfois «  « centre-est » ou encore «  « danubienne ». Les divergences entre ces « deux Europe », comme le relevait déjà Francis Delaisi dans l’entre-deux-guerres, sont criantes et s’expriment tout au long du XX° siècle. Elles sont à l’œuvre dans le système de Versailles, comme à travers le projet hitlérien pour l’Europe. Elles sont toujours présentes pendant la guerre froide.

Les colloques qui s’échelonneront jusqu’au congrès du CISH ont vocation à explorer cette asymétrie. A-t-elle influencé les interprétations de l’histoire européenne ? Présentèrent-elles l’Europe comme un ensemble homogène ? Ou comme un ensemble différencié ? Quelle interprétation a davantage cours dans l’Ouest européen ? Dans l’Est ? Il s’agit ainsi de croiser les regards des historiographies, d’analyser les approches différentes de ces différents courants.

Un premier colloque se déroulera à cette fin à Moscou, du 6 au 8 décembre 2018.
Il sera centré sur « Les idéologies pendant la Deuxième Guerre mondiale ».
Ce colloque s’organise autour de quelques problématiques. Il s’intéresse d’abord au projet hitlérien pour l’Europe. Les projets nationaux-socialistes sont différents pour l’Ouest et l’Est de l’Europe. Leur application sur les différents espaces européens met en valeur cette vision différenciée de l’Europe. L’intégration dans cette Europe nazie est également diversifiée (ici incorporation, là occupation ou satellisation). De nombreux travaux existent sur ces aspects. Nous entendons dans le cadre de ce colloque privilégier l’approche comparative, qui est souvent fructueuse pour l’historiographie si on confronte les narrations, les interprétations. Les situations différentes vécues tant à l’Est qu’à l’Ouest offrent ici de vastes perspectives.
Mais il est également important de s’interroger sur les projets européens des Alliés, des gouvernements en exil ou des mouvements de résistance. Là également, des asymétries existent et les contextes diversifiés conduisent tantôt à des projets d’ensemble, tantôt à des projets infrarégionaux d’organisation de l’Europe.

Les propositions de communication sont à envoyer pour le 8 mai 2018 à :
John Keiger : jk586@cam.ac.uk
Sylvain Schirmann : s.schirmann@unistra.fr
Tomaz Schramm : : schramm@amu.edu.pl

Elles comporteront le titre de la communication, un résumé de la problématique traitée sur 3500 signes maximum. Elles seront accompagnées d’un court CV présentant la carrière, les fonctions actuelles et la bibliographie de l’auteur(e) de la proposition. Les propositions seront rédigées soit en anglais, soit en français. Le comité scientifique du colloque signifiera pour la fin du mois de juin 2018 l’acceptation ou le refus de la proposition.

Un second colloque s’intéresse à l’asymétrie du système de Versailles. Il se tiendra à Paris, au Centre Scientifique de l’Académie Polonaise des Sciences les 20-22 juin 2019. Un appel à communication sera diffusé à son propos dans des délais rapprochés.

Professeur John Keiger
Président de l’Association internationale d’histoire contemporaine de l’Europe

see CFP in english here:

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Penser la rupture. Définitions et représentations

Appel à communications

journée d’études à Angers (23 novembre 2018)
« Penser la rupture. Définitions et représentations ».

Cette journée d’études s’inscrit dans le programme des rencontres scientifiques « Ruptures » de l’équipe de recherche pluridisciplinaire LÉMIC, inauguré par deux Journées d’études «Ruptures : Approches méthodologiques » (17 novembre 2017 et 15 juin 2018).
La troisième journée d’études a pour ambition de s’interroger plus en profondeur sur le sens et les usages de cette notion familière mais floue, en questionnant les significations et les représentations qui lui sont associées selon les contextes linguistiques, historiques et sociétaux. L’hypothèse de départ est que la rupture est une catégorie d’intelligibilité de l’histoire des hommes et des sociétés. Elle contribue à construire une représentation du temps et de l’espace.
L’objectif scientifique est donc, dans une première étape, de penser la rupture. Cela implique de circonscrire préalablement ce concept, d’en délimiter le champ sémantique, en somme, d’évaluer la pertinence de son statut conceptuel.
Quels phénomènes ce concept éclaire-t-il ? Quelles sont les limites de validité du concept ? Quels échos d’époques lointaines ou révolues évoque-t-il ? Quelle place tient-il dans la construction d’un récit ? Quel en est l’usage idéologique ? Quelle résonance revêt-il dans notre société en ce début de XXIe siècle ?
L’atelier de réflexion visera, dans une perspective interdisciplinaire, à proposer des définitions efficientes de ce concept faussement évident, à le re-définir, ou à en fournir une exploration compréhensive en s’appuyant sur des faits empiriques. Il s’agit au fond de s’interroger sur la qualité du concept de « rupture », sur son utilité théorique et sa pertinence comme cadre d’analyse des événements qui structurent les sociétés. Dans cette perspective seront bienvenues des contributions de réflexion théorique aussi bien que des études de cas concrets dans tous les champs disciplinaires envisagés.
Par la combinaison des deux approches (théorique et empirique), nous ambitionnons de conforter le bien-fondé de la notion de rupture comme paradigme de recherche, tout en dégageant de nouvelles pistes méthodologiques d’analyse de faits, phénomènes ou processus jusqu’ici peu ou insuffisamment explorés.
Les propositions peuvent émaner de différents champs disciplinaires (histoire, sociologie, anthropologie, littérature, sociolinguistique, traductologie, philosophie, sciences politiques, droit, cinéma…), et adopter des approches méthodologiques variées (essais, synthèses, études comparées, études de cas).

Voir l’appel à communication complet et les modalités de réponse

Les propositions sont à envoyer avant le 18 juin 2018

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La France et la dénazification de l’Allemagne après 1945

La France et la dénazification de l’Allemagne après 1945

Colloque international
22–23 mars 2018

Deutsches Historisches Institut Paris / Institut historique allemand
8 rue du Parc-Royal, 75003 Paris

Centre des Archives diplomatiques
3 Rue Suzanne Masson, La Courneuve


Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et à la suite des accords de Potsdam (juillet–août 1945), les Alliés mettent en œuvre, dans leur zone d’occupation respective en Allemagne et en Autriche, une politique de « dénazification » destinée d’une part à sanctionner les nazis et d’autre part à démocratiser la société allemande. Dans ce cadre, une épuration est menée, qui comprend plusieurs dimensions (judiciaire, administrative, professionnelle). Cette épuration est complexe à appréhender, car elle a été dirigée de manière différente par les Alliés malgré leur accord initial à Potsdam et l’expérience commune du procès de Nuremberg (1945/46). Même à l’Ouest, en dépit d’une tendance grandissante à l’homogénéisation des pratiques épuratoires, notamment dans l’association des Allemands eux-mêmes à l’entreprise, la dénazification ne fut jamais uniforme selon les régions et les secteurs professionnels.

Ce colloque aura pour objectifs de dresser un bilan historiographique sur la politique de la France à ce sujet, de présenter les sources disponibles, inédites ou méconnues, en France et en Allemagne, et de dégager de nouveaux axes de recherches. Un regard croisé avec la contribution d’archivistes des Länder permettra de dresser ce panorama. On s’en tiendra à analyser les processus de dénazification dans la seule ZFO, tout en adoptant une démarche comparative afin d’en mettre en lumière les éventuelles spécificités.


Programme

Jeudi 22 mars 2018
Institut historique allemand
8 rue du Parc-royal, 75003 Paris

14:00    Accueil des participants

14:15     Prof. Dr. Thomas Maissen (directeur de l’IHA), Mot de bienvenue

14:30    Dr. Marie-Bénédicte Vincent (ENS), Introduction: La dénazification: un processus à multiples dimensions

15:00–16:30 Les dimensions de la dénazification de l’Allemagne

Présidence: Dr. Stefan Martens (IHA)

Dr. Matthias Gemählich (Universität Mainz), Von der deutschen »Kollektivschuld«. Die französische Anklage im Nürnberger Prozess gegen die Hauptkriegsverbrecher 1945/46

Prof. Dr. Corine Defrance (CNRS / LabEx EHNE), Frank Hüther (Universität Mainz),  Un nouveau personnel pour une nouvelle université? Les défis du recrutement des enseignants à Mayence (1945–1949)

Dr. Jürgen Finger (IHA), Une élite apolitique dans une économie politisée? La dénazification des entrepreneurs

16:30   Pause-café

17:00–19:00  Table ronde: Deutsche Ministerien und Behörden und der Nationalsozia­lismus. Stand und Perspektiven der Forschung

Présidence: Dr. Corinna Franz (Stiftung Bundeskanzler-Adenauer-Haus)
Prof. Dr. Dominik Geppert (Universität Bonn)
Prof. Dr. Stefan Creuzberger (Universität Rostock)
Commentaire: Dr. Marc Olivier Baruch (EHESS)

19:00   Verre de l‘amitié


Vendredi 23 mars 2018
Centre des Archives diplomatiques
3 Rue Suzanne Masson, La Courneuve
Inscription obligatoire à l’adresse suivante: lecture.archives@diplomatie.gouv.fr
Apporter une pièce d’identité

09:30  Hervé Magro (directeur des Archives diplomatiques), Mot de bienvenue

9:45  Table ronde: Les sources de la dénazification

Présidence: Florence De Peyronnet-Dryden (Archives nationales)
Dr. Kurt Hochstuhl (Landesarchiv Baden-Württemberg, Staatsarchiv Freiburg i. Br.)
Dr. Peter Wettmann-Jungblut (Saarländisches Landesarchiv)
Dr. Walter Rummel (Landesarchiv Speyer
Dr. Michael Martin (Landeshauptarchiv Koblenz)
Sébastien Chauffour (Archives diplomatiques)

11:00  Pause-café

11:30    Les procédures de la dénazification

Présidence: Dr. Marie-Bénédicte Vincent (ENS)

Anton F. Guhl M.A. (KIT Karlsruhe), Entnazifizierung als Sprechakt. Zur Identitätskonstruktion durch Fragebogen und Persilschein

Prof. Dr. Mikkel Dack (Syracuse University), Questioning the Defeated: Denazification Mechanics in the French Occupation Zone

12:30  Pause midi / visite du Centre des Archives diplomatiques

14:00  Études de cas présentées par les élèves du département d’histoire de l’ENS
Valentin Bardet, Gabrielle Laprevote, Coline Peron, Éric Presme, Marius Bruneau

15:00  Les secondes carrières

Présidence: Prof. Dr. Hélène Miard-Delacroix (Sorbonne-Université)

Dorothee Gräf (RWTH Aachen), Umfassende Entnazifizierung der Polizei im französisch besetzten Süd-Baden: Kontinuität auf dem (Rück-)Weg zur Demokratie?

Esther Heyer M.A. (LMU München), Vorteil oder Nachteil für die Entnazifizierung? Die Arbeit von Franziskus Graf Wolff Metternich im deutschen militärischen Kunstschutz in Frankreich

Gunnar Mertz M.A. (Universität Wien), Entnazifizierung im alpinen Raum der französischen Besatzungsszone Österreichs

16:30  Conclusion : Prof. Dr. Rainer Hudeman (Sorbonne-Université)
17:00  Fin du colloque


En savoir plus: www.dhi-paris.fr

Télécharger le programme en pdf

Organisation:
Direction des Archives du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (Archives diplomatiques)
Institut historique allemand de Paris (IHA)
École normale supérieure (ENS)
LabEx Écrire une histoire nouvelle de l’Europe (EHNE),
Stiftung Bundeskanzler-Adenauer-Haus, Bad Honnef-Rhöndorf

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Perspectives franco-allemandes sur le front de l’Aisne

Avis de publication et Table-ronde

jeudi 26 octobre 2017 à 19h30
aura lieu, à la maison Heinrich Heine (cité universitaire), la présentation de l’ouvrage bilingue :
Fabien Théofilakis (dir.), Cote à Côte. Berry-au-Bac dans la Première Guerre mondiale. Perspectives franco-allemandes sur les fronts de l’Aisne, / Die Höhe 108 ben Berry-au-Bac im Ersten Weltkrieg. Die Fronten an der Aisne aus deutsche und französischer Sicht, Die Höhe 108 ben Berry-au-Bac im Ersten Weltkrieg. Die Fronten an der Aisne aus deutsche und französischer Sicht, Bruxelles, Peter Lang éditeur, 2017.
Sous forme de table-ronde,
Cent ans après, la Première Guerre mondiale des deux côtés du front. Perspectives franco-allemandes sur le front de l’Aisne,
cette présentation réunira les auteurs français et allemands avant une séance de signature autour d’un verre.
Vous y êtes cordialement invités.​
Intervenants
Julia KNECHTLE, Amaury BERNARD, Pedro PEREIRA
BARROSO, David PFEFFER, Stefan SCHUBERT et Fabien THÉOFILAKIS, organisateur.
Traduction simultanée
Entrée libre dans la limite des places disponibles

 

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Recrutement d’un post-doctorant à l’Université de Nantes dans le cadre du Labex EHNE

Dans le cadre de la campagne d’attractivité postdoctorale de l’Université Bretagne Loire, le CRHIA recrute un post-doctorant contractuel pour 12 mois à compter du 1er novembre 2017.

Cofinancé par le LabEx EHNE et l’UBL , le postdoctorant sera affecté sur un programme de recherche l’Institut d’études européennes et globales Alliance Europa sur l’histoire de l’espace Schengen dans le cadre de la création d’une chaire placée sous la responsabilité de Michel Catala, professeur d’histoire contemporaine au CRHIA (Université de Nantes) et Directeur d’Alliance Europa, et d’Yves Pascouau, docteur en droit européen et chercheur associé à l’Université de Nantes.

L’histoire de l’espace Schengen, des origines précédant la signature du traité en 1985 jusqu’à son incorporation dans le Traité d’Amsterdam de 1997, reste mal connu. Il s’agit d’écrire une histoire nouvelle de la libre circulation en Europe, de ses acteurs, des résistances qu’elle doit surmonter, des processus d’institutionnalisation qu’elle génère, des conséquences sur les législations et les pratiques des Etats membres, tant sur l’ouverture des frontières intérieures que sur le contrôle des frontières extérieures. La recherche tentera de mettre à jour et de comprendre les dynamiques qui ont animé le projet Schengen, ses forces et ses faiblesses, les difficultés et oppositions qui l’ont accompagné ainsi que le jeu des acteurs qui l’ont porté ou l’ont au contraire ralenti.

Le post-doctorant devra réaliser des recherches documentaires dans les archives allemandes, françaises et européennes et participer à des publications collectives. Il participera également à l’animation de séminaires ou journées d’études.

Date limite de candidature : 30 septembre 2017

Plus de renseignements pour candidater :
> https://www.crhia.fr/actu.php?num_actu=733#bloc

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Saisir le terrain II – Médias de la connaissance de l’espace

La tenue de la dernière manifestation organisée dans le cadre de notre projet ANR/DFG « Anthropos »:
La conférence

« Saisir le terrain II – Médias de la connaissance de l’espace »,

se tiendra à l’université de Zurich du 15 au 16 juin 2017
(Université de Zu
rich, Rämistrasse 71, Kollegiengebäude (KOL-E-13 / Senatszimmer)).
Vous trouverez en pièce jointe le programme de la manifestation.
Programme_Colloque_Saisir le terrain II_Zurich Juin 2017

À l’invitation de l’ISEK – Cultures populaires et en collaboration avec le ZGW – Centre de l’histoire du savoir (Zentrum Geschichte des Wissens), le colloque « Saisir le terrain / Terrain und Kultur II » se propose de poursuivre les questionnements soulevés précédemment. Au centre de cette manifestation figureront les techniques et les médias utilisés dans la recherche scientifique consacrée à l’espace dans une perspective historique depuis l’institutionnalisation de disciplines spécialisées au cours du XIXe siècle (approche diachronique) et en interaction avec les évolutions sociales et techniques (approche synchronique). Contrairement à la recherche actuelle qui tend à limiter la médialité du savoir à la question des représentations (par exemple pour la cartographie et la photographie), on se concentrera ici, suivant une conception du savoir et de la science comme pratique inscrite dans des réseaux socio-matériels, sur le rôle de la matérialité et des pratiques d’un travail scientifique qui s’appuie sur des moyens techniques. Conçus comme des instruments axés sur la pratique, les médias du savoir permettant d’accéder à une connaissance de l’espace ne constituent pas seulement des phénomènes et des dynamiques spatiaux mais forgent, en raison de leur potentialité, des modes de penser ainsi que des méthodes et participent donc, au moins indirectement, à la production de savoir, à sa systématisation et à son agencement. Les représentations du rapport entre culture et espace véhiculées par les différentes disciplines ont de ce fait toujours été déterminées par l’utilisation des vecteurs pour appréhender, mesurer et décrire les objets d’étude. Les médias qui offrent aux disciplines des outils pour penser l’espace sont eux-mêmes, dans le cadre de processus de production de données scientifiques, l’expression de rapports de pouvoir – par exemple dans le contexte colonial et dans la gestion politique de territoires et d’individus. Inscrits dans des contextes d’exercice du pouvoir social, culturel ou politique, ils génèrent eux-mêmes des forces qui ont un impact sur l’objet (ou le « champ ») d’étude mais aussi sur les rapports aux autres agencements du savoir. Ils constituent ainsi des instruments du boundary work et contribuent à légitimer les épistèmes du savoir universitaire par rapport à d’autres formes de connaissances du monde. La réflexion en termes de techniques des médias et de leurs formats tout comme leur utilisation dans la communication du savoir sont générateurs de légitimité par le simple fait qu’ils se présentent comme les garants d’une évidence scientifique ayant presque valeur de preuve, en particulier dans la vulgarisation visuelle du savoir telle qu’on la trouve dans les publications, les musées et les expositions. La médialité est donc intrinsèquement liée aux généalogies de la compréhension de l’espace, tout autant que les conditions structurelles de l’intérêt porté au rapport entre terrain et culture et à la façon dont on peut le « saisir ».

Outre la rétrospective et l’analyse historiques qu’il entend proposer, ce colloque se conçoit comme un lieu d’échanges consacré aux discussions sur les évolutions récentes engendrées par la numérisation et la tendance à la virtualisation qui ont profondément modifié l’appréhension des fonds de savoir existants et des méthodes de sondage. On peut mentionner ici les possibilités de géoréférencement SIG de données analogues utilisées dans de nombreuses disciplines (atlas culturels, linguistique, etc.) et la porosité croissante entre les technologies de télédétection (remote sensing) et les objets d’étude et les interrogations en sciences humaines.

Conception et organisation : Jean-Louis Georget (Institut franco-allemand en Sciences historiques et sociales, Francfort-sur-le-Main/ École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris), Bernhard Tschofen et Christine Hämmerling (tous les deux à l’université de Zurich).

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L’histoire migratoire en mouvement : France et Allemagne, 19e-21e siècles

Colloque

L’histoire migratoire en mouvement : France et Allemagne, 19e-21e siècles /
Migrationsgeschichte in Bewegung : Frankreich und Deutschland, 19.-21. Jahrhundert

Nantes – 29-30 Juin

Organisé par le CRHIA à Nantes – Amphithéâtre Simone Veil – Maison des Sciences de l’Homme Ange Guépin, dans le cadre du projet CITER.

Ce colloque international (franco-allemand) s’inscrit dans le contexte de la « crise migratoire » ou « crise des réfugiés », à une étape décisive de l’histoire européenne (Brexit, montée des populismes, tendances nationalistes). Le colloque vise à favoriser la compréhension des phénomènes migratoires, afin d’éclairer l’opinion publique et de guider l’action politique. L’objectif est donc de retracer et d’éclairer les mutations des contextes et des régimes migratoires en Allemagne et en France, depuis le XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Il s’agit d’analyser les particularismes nationaux, dans une perspective bilatérale franco-allemande, et européenne. Les conférences se feront à parité française et allemande (traduit simultanément dans les 2 langues), par des spécialistes allemands et français historiens ou sociologues des migrations. Ce colloque international, organisé dans le cadre du projet interdisciplinaire CitƐr « L’Europe et les frontières de la citoyenneté » est ouvert à tout public intéressé, en accès libre.

Lieu : MSH Ange-Guépin – 5, Allée Jacques Berque 44000 Nantes – Amphithéâtre Simone-Weil et Faculté de Pharmacie – 9, rue Bias – 44035 Nantes – Amphithéâtre 400
Partenaires : Projet CITER (Alliance Europa ; région Pays de la Loire), CRHIA, MSH Ange-Guépin, Université catholique de l’Ouest, Université Lille-1, Université d’Osnabrück, DAAD
Contact : citer@univ-nantes.fr

Programme détaillé

S’inscrire

Responsables scientifiques : Gwénola Sebaux (Université Catholique de l’Ouest, 3LAM), Zaihia Zéroulou (CLERSE, Université de Lille I), Jochen OLTMER (Université d’Osnabrück- Institute for Migration Research and Intercultural Studies)

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wissenschaftliche Mitarbeiterin/Mitarbeiters

An der Philosophischen Fakultät der Heinrich-Heine-Universität Düsseldorf
ist am Lehrstuhl für Neuere Geschichte zum 01.09.2017 eine Stelle

einer/eines wissenschaftlichen Mitarbeiterin/Mitarbeiters
(65%, EG 13 TV-L)

zu besetzen. Die Anstellung erfolgt befristet für die Dauer von drei Jahren. Es handelt sich um eine Qualifikationsstelle im Sinne des Wissenschaftsvertragsgesetzes (WissZeitVG), die der Förderung der wissenschaftlichen Qualifizierung der Mitarbeiterin/des Mitarbeiters dienen soll.

Ihre Aufgaben: Die Bearbeitung eines geschichtswissenschaftlichen Forschungsprojektes über „Infrastrukturen und die Kontinuität der Europäischen Integration: Der Europäische Post- und Fernmeldeverein 1942-1944“. Das von der Deutschen Forschungsgemeinschaft (DFG) finanzierte Projekt wird von Pascal Griset (Universität Paris-Sorbonne) und Guido Thiemeyer (Heinrich-Heine Universität Düsseldorf) koordiniert. Beteiligt sind Forscherinnen und Forscher aus den Universitäten Düsseldorf, Siegen, Paris und Straßburg.
Ziel ist es, Kontinuitäten und Diskontinuitäten der europäischen Integration am Beispiel des Europäischen Post- und Fernmelde-vereins während des Zweiten Weltkriegs zu untersuchen.

Fristdatum: 17.04.2017

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Programme d’échange franco-allemand d’assistants parlementaires (2017-2018)/Parlamentsstipendien im Ausland

Programme d’échange franco-allemand d’assistants parlementaires stagiaires à Berlin (2017-2018) /Parlamentsstipendien im Ausland

Voici une information pour vos étudiants, à faire circuler
Très urgent => Date limite d’envoi des dossiers : 15 mars 2017 (pour les Français)

Le programme d’échange franco-allemand d’assistants parlementaires stagiaires offre à cinq étudiants français la possibilité d’effectuer un séjour de dix mois (du 1er octobre 2017 au 31 juillet 2018) à Berlin.
Il comporte une période d’études à l’Université Humboldt, puis un programme d’activités au Bundestag comprenant un stage de trois mois auprès d’un parlementaire allemand.

Il est mis en œuvre par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’Assemblée nationale, l’Office allemand d’échanges universitaires (D.A.A.D.), l’Université Humboldt de Berlin et le Deutsche Bundestag.

Retrouvez ici toutes les informations concernant les modalités de candidature et les conditions de séjour.

Das gleiche Angebotfür Deutsche Studenten:
Bewerbungsschluss ist der 31. März 2017.

Parlaments-Praktika in Frankreich

Das Deutsch-Französische Parlaments-Praktikum richtet sich an deutsche bzw. französische Studierende bzw. Hochschulabsolventen, welche die Möglichkeit erhalten, im jeweils anderen Land ein Praktikum in der Assemblée Nationale (für deutsche Teilnehmerinnen und Teilnehmer) bzw. im Deutschen Bundestag (für französische Teilnehmerinnen und Teilnehmer) mit einem Studienaufenthalt am Institut d’Etudes Politiques de Paris bzw. an der Humboldt-Universität zu verbinden.

Deutsche Interessentinnen und Interessenten, die sich für ein Stipendium im Rahmen des Echange Franco-Allemand d’Assistants Parlementaires Stagiaires zu einem Aufenthalt in Paris interessieren, finden hier die Programmbeschreibung 2017/2018, eine Checkliste, einen Vordruck Sprachnachweis sowie Hinweise für Empfehlungsschreiben.

Bewerbungen werden ausschliesslich über das Bewerbungsportal eingereicht.

Kontakt
Ulrike Schenkelberg
Internationales Büro
Unter den Linden 6
10099 Berlin

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CFP Défi de l’après – la phase postdoctorale en France et en Allemagne

Le Centre Marc Bloch et le CIERA organisent le 19 mai 2017 à Berlin un séminaire postdoctoral consacré à la question du « Défi de l’après – la phase postdoctorale en France et en Allemagne« .
La soutenance d’une thèse de doctorat marque la fin d’un cycle et la reconnaissance de ses pairs. Mais elle ouvre dans le même temps une phase d’incertitudes et d’inquiétudes légitimes sur son avenir professionnel à court, moyen et long terme. Quel que soit le système universitaire dans lequel on a fait sa thèse, les jeunes chercheurs partagent de part et d’autre du Rhin un certain nombre de questions, de doutes et d’angoisses, qui portent tant sur les aspects institutionnels que sur les choix très concrets à faire : doit-on privilégier la carte de l’internationalisation de son parcours ? Comment arriver à construire un nouveau sujet de recherche ? Quelles sont les possibilités structurelles qui s’offrent en France, en Allemagne ou ailleurs ?
Vous trouverez en pièce jointe l’appel à candidature détaillé pour ce séminaire. Les demandes sont à adresser à Emmanuel Droit (dem[at]cmb.hu-berlin.de), directeur adjoint du Centre Marc Bloch, jusqu’au 31 mars 2017.
———–
Emmanuel Droit
Directeur adjoint du Centre Marc Bloch, Berlin (UMIFRE14 – USR3130)
Centre franco-allemand de recherches en sciences sociales
Friedrichstrasse 191
D-10117 Berlin
+49 (0)30- 20 93 70 702
http://www.cmb.hu-berlin.de
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Deutsch-französischer Geschichtspreis für Master-Abschlussarbeiten

Ausschreibung: Deutsch-französischer Geschichtspreis für Master-Abschlussarbeiten
/ Appel à candidature: Prix franco-allemand d’histoire attribué aux mémoires de master

voir version fr. plus bas

Die Gesellschaft der Freunde des DHIP verleiht im Mai 2017 am Deutschen Historischen Institut Paris den dritten Deutsch-französischen Geschichtspreis für Master-Abschlussarbeiten.
Bewerbungsfrist: 1. März 2017

Eingereicht werden können Arbeiten, die im Zeitraum vom 1. Januar 2016 bis 31. Dezember 2016 an einer Hochschule in Deutschland oder Frankreich als Master-Abschlussarbeit (oder Äquivalent, z. B. Zulassungsarbeit zum Staatsexamen) in den Geschichtswissenschaften oder einer historisch arbeitenden Disziplin eingereicht und mit einer Note von „gut“ bis „sehr gut“ (in Frankreich 14/20 und besser) bewertet worden sind. Der Untersuchungsgegenstand der Arbeit soll im Falle einer Eingabe an einer deutschen Hochschule der französischen Geschichte, im Falle einer Eingabe an einer französischen Hochschule der deutschen Geschichte entnommen sein oder für beide Fälle der deutsch-französischen Geschichte angehören. Der Untersuchungszeitraum der Arbeit kann von der Spätantike bis in die jüngste Zeitgeschichte reichen. Die Nationalität des Bewerbers oder der Bewerberin ist irrelevant.

Zur Teilnahme am Wettbewerb senden Sie Ihre Abschlussarbeit bitte per E-Mail zusammen mit dem Gutachten des Betreuers oder der Betreuerin der Arbeit, einem Bewerbungsschreiben und einem tabellarischen Lebenslauf in einem einzigen PDF-Dokument an: geschichtspreis@dhi-paris.fr
Einsendeschluss ist der 1. März 2017.

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Der deutsch-französische Geschichtspreis für Master-Abschlussarbeiten ist mit 500 € dotiert. Der Preisträger oder die Preisträgerin wird zum Maifest der Gesellschaft der Freunde des Deutschen Historischen Instituts am 17. Mai 2017 nach Paris eingeladen, in dessen Rahmen die offizielle Preisverleihung stattfinden wird. Die Reise- und Übernachtungskosten werden erstattet. Eine Zusammenfassung der Arbeit soll im jährlichen Bulletin der Gesellschaft der Freunde des Deutschen Historischen Instituts erscheinen. Die Zeitschrift des DHIP »Francia. Forschungen zur westeuropäischen Geschichte« behält sich die Möglichkeit vor, nach der üblichen externen Begutachtung, wesentliche Aspekte der Preisschrift als wissenschaftlichen Aufsatz zu veröffentlichen.

Eine Kommission aus Mitgliedern der Gesellschaft der Freunde des Deutschen Historischen Instituts, Wissenschaftlern und Wissenschaftlerinnen des Deutschen Historischen Instituts Paris und französischen Hochschullehrern und Hochschullehrerinnen wählt unter den eingegangenen Bewerbungen den Preisträger oder die Preisträgerin aus. Ein Rechtsanspruch auf die Verleihung des Preises besteht nicht.

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Appel à candidature: Prix franco-allemand d’histoire attribué aux mémoires de master

En 2017, la Société des amis de l’IHA décerne le troisième Prix franco-allemand d’histoire attribué aux mémoires de master.

Date limite de dépôt des dossiers: 1er mars 2017.

Peuvent concourir les travaux qui ont été présentés entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2016 à titre de mémoire de master 2 (ou équivalent, par exemple mémoire d’admission au Staatsexamen) en histoire ou une discipline apparentée à l’histoire dans un établissement d’enseignement supérieur de France ou d’Allemagne et qui ont reçu la mention »bien« ou »très bien« (en France à partir de 14/20). L’histoire française doit constituer l’objet de recherche des mémoires soutenus dans un établissement allemand, l’histoire allemande celui des mémoires réalisés dans un établissement français. Dans les deux cas, les travaux peuvent aussi porter sur l’histoire franco-allemande. La période étudiée peut aller de l’antiquité tardive à l’histoire du temps présent. Il n’est pas tenu compte de la nationalité des candidats.

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CFP Bürokratisierung und Identitätskonstruktion im kolonialen und postkolonialen Kontext (1500–2015)

Call for papers : Bürokratisierung und Identitätskonstruktion im kolonialen und postkolonialen Kontext (1500–2015) /Bureaucratisation et construction des identités dans le contexte colonial et post-colonial (1500–2015)

Sommeruniversität des DHIP, 3.–7. Juli 2017 / Université d’été de l’IHA, 3–7 juillet 2017
Einsendeschluss: 15.3.2017 /Date limite: 15/3/2017

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vers l’appel à communications – fr (pdf)

version française ci-dessous (« more »)

Nahezu in allen Bereich sind bürokratische Praktiken Teil unseres Alltags. Unter Bürokratie verstehen wir eine Herrschaftsform, die in all jenen Gemeinwesen zu Tage tritt, die durch Professionalisierung, Hierarchien und rationale Normen gekennzeichnet sind. Häufig mit dem Staat assoziiert, gehen bürokratische Praktiken über das rein öffentliche Wirkungsfeld hinaus. Unser Leben wird von ihnen im privaten und beruflichen Bereich genauso bestimmt und strukturiert wie im politischen. Das reicht von der Erfassung der Geburtsurkunde bis zur Steuererklärung, von der Mitgliedskarte im Fußballverein zur Teilnahme an Wahlen, von der Verbandsmitgliedschaft zur Vermietung einer Wohnung, vom Darlehen bei einer Bank hin zur Aufnahme in einer Klinik. Bürokratische Praktiken werden nicht nur »von oben« aufgezwungen, sondern auch im Alltag »von unten« erfunden, herausgefordert und neuformuliert. In den letzten Jahrzehnten haben sie sich im Zuge von Globalisierung, der Existenz multinationaler Unternehmen und der Implementierung neoliberaler Regierungsprinzipien verstärkt. Der massive Rückgriff auf Statistiken bestätigt, dass wir in einem bürokratischen Universum leben, in dem der Gebrauch von Zahlen im Zentrum von Machtbeziehungen innerhalb von Verwaltungen, Unternehmen, Verbänden und sogar der Politik steht. Dazu kommt, dass viele aktuelle Konflikte teilweise mit bürokratischen Praktiken einhergehen. Dies betrifft sowohl Staaten in ihrem Anspruch, Personen und Territorien zu beherrschen, als auch Akteure in Bürgerkriegen, Piraten, Schleuser oder die Arbeitswelt. Zunehmend kommt es zu Spannungen, die auf die steigende Bedeutung zahlengebundener Indikatoren, Benchmarking, Berichtssysteme, quantitativer Auswertungen oder vielschichtiger Prozesse der Normalisierung, Rückverfolgbarkeit und Zertifizierung  zurückzuführen sind.

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Bürokratie ist eine gesellschaftliche Organisationsform. Seit über fünfhundert Jahren hat sie die Welt »erobert«. Was wie eine Erfolgsgeschichte erscheint, hatte verschiedene Ursprünge und war zugleich von Widerständen, Transformationen und Neuinterpretationen geprägt. Diese haben dazu beigetragen, bürokratische Praktiken lokal anzupassen und zu vereinnahmen. Dies wird besonders deutlich in der Rolle bürokratischer Praktiken bei der Produktion und Repräsentation von Identitäten infolge von Identifikationsprozessen. Auch Afrika und andere (post-)koloniale Regionen sind diesem Prozess nicht entgangen. Die Festlegung kolonialer, föderaler oder nationaler Territorien, die Registrierung von Einwohnern und das Ausstellen von Ausweispapieren, Pässen und anderen Passierscheinen, statistische Erhebungen von Altersangaben sowie sozialer, ökonomischer und ethnischer Kategorien, die Bestimmung von Zugehörigen zu Dorfvereinen und tontines, die zunehmende Bedeutung der Quantifizierung durch Strukturanpassungsprogramme, Inklusion und Armutsbekämpfung… all diese sozialen Organisationsformen gehen Hand in Hand mit bürokratischen Praktiken, die (wiederum) die Konstruktion von Identitäten und Identifikationen schaffen, verstärken und verstetigen können. Häufig als kulturelle, soziale oder politische Ausdrucksformen betrachtet, schreiben sie sich auch in Texte, Vorschriften, Kriterienkataloge und Kategorisierungen ein. Die Untersuchung kolonialer und postkolonialer Kontexte eröffnet also ein weites Forschungsfeld über das Wechselverhältnis von Bürokratie und Identitätskonstruktion. Wer sind »wir« und wer sind die »anderen«? Eine Annäherung an diese so alten wie nach wie vor politisch brisanten Fragen ist nur möglich, indem man die Rolle bürokratischer Praktiken im gesellschaftlichen Leben und ihre Bedeutung in verschiedenen Kontexten berücksichtigt.

Die deutsch-französische Sommeruniversität will diese Fragen aus interdisziplinären, epochenübegreifenden und transnationalen Perspektiven erforschen. Diese trilaterale deutsch-französisch-senegalesische Veranstaltung soll zu einem besseren Austausch in den Afrikastudien zwischen Europa, Afrika und anderswo beitragen. Dazu umfasst die Sommeruniversität die Lektüre theoretischer Texte, Präsentationen zu bestimmten Problematiken und Fallstudien sowie Diskussionen. Ziel ist es, eine Grundlage für zukünftige Forschung und Reflektion zu schaffen, welche neue Perspektiven und innovative Ergebnisse erlaubt.

Die Sommeruniversität wird vom transnationalen Forschungsprogramm »Die Bürokratisierung afrikanischer Gesellschaften« und dessen Partnern organisiert. Sie wird koordiniert vom Deutschen Historischen Institut Paris (DHIP), dem Centre de recherches internationales (CERI) der Sciences Po Paris und dem Centre de Recherche sur les Politiques sociales (CREPOS) in Dakar/Saint Louis (Sénégal) und von der Deutsch-Französischen Hochschule unterstützt.

Bestätigte Redner/innen: Peter Becker, Thomas Bierschenk, Simona Cerutti, Birgit Emich, Jean-Pierre Grossein, Carolyn Hamilton, Béatrice Hibou, Matthew S. Hull, Istvàn Kristo-Nagy, Elísio Macamo, Nayanika Mathur, Jean-Pierre Olivier de Sardan, Ursula Rao, Boris Samuel

Die Sommeruniversität richtet sich an Nachwuchswissenschaftlerinnen und -wissenschaftler (Doktoranden und Postdoktoranden), aber auch an Masterstudierende mit einem Forschungsprojekt aus dem Bereich »Bürokratisierung und Identitätskonstruktion«. Vorschläge aus verschiedenen Disziplinen der Sozial- und Geisteswissenschaften sind willkommen, insbesondere Geschichte, Soziologie, Ethnologie, Philosophie und Politikwissenschaften. Kenntnisse der französischen Sprache werden vorausgesetzt.

Die Bewerbungen werden von Susann Baller, Sévérine Awenengo Dalberto, Béatrice Hibou und Niels F. May begutachtet. Auswahlkriterien sind wissenschaftliche Leistung und das Interesse an methodischen Fragestellungen. Die Anbindung an eine afrikanische, französische und/oder deutsche Universität oder Forschungsinstitution ist ein Vorteil, aber kein Ausschlusskriterium. Ausgewählten Teilnehmerinnen und Teilnehmer werden die Reisekosten teilweise erstattet.

Bitte senden Sie Ihre Bewerbungsunterlagen in einem einzelnen PDF-Dokument bis zum 15. März an: nmay@dhi-paris.fr. Enthalten sein sollten:
1.     Abstract des geplanten Vortrags (max. 500 Wörter)
2.    Akademischer Lebenslauf mit Publikationsliste, Angaben zu Ihren Sprachkenntnissen.

zum Call for papers (PDF-Dokument)

Les pratiques bureaucratiques sont omniprésentes dans notre vie quotidienne. Par bureaucratie, nous entendons une forme de domination (Herrschaft) dans toute sorte de communautés caractérisée par une professionnalisation, des hiérarchies et des normes rationalisées. Souvent liées à l’État, les pratiques bureaucratiques vont bien au-delà de la sphère publique. De l’enregistrement de l’acte de naissance à la déclaration d’impôts, de la carte de membre du club du football à la participation aux élections, de l’appartenance associative à la location d’une habitation, de l’emprunt dans une banque à l’acceptation dans un centre de soin, nos vies sont rythmées et structurées par ces pratiques aussi bien dans les domaines privé et professionnel que politique. Celles-ci ne sont pas uniquement imposées »d’en haut« mais aussi inventées, contestées et reformulées par »le bas« au quotidien. Durant les dernières décades, les pratiques bureaucratiques s’amplifient avec la mondialisation, les entreprises multinationales et la mise en œuvre de normes néolibérales de gouvernance. Le recours massif à la statistique confirme l’adhésion à l’univers bureaucratique en inscrivant l’usage des chiffres au cœur des rapports de pouvoir au sein des administrations, des entreprises, des associations et même dans la politique. En outre, nombre de conflits actuels sont en partie liés à des pratiques bureaucratiques. Ceci concerne aussi bien les États dans leur ambition de contrôler les personnes et les territoires que parmi les protagonistes des guerres civiles, les pirates, les passeurs de migrants, ou le monde du travail. L’importance croissante donnée aux indicateurs chiffrés, à l’étalonnage, aux techniques de reporting, aux évaluations quantifiées ou aux multiples procédures de normalisation, de traçabilité ou de certification créent des tensions.

La bureaucratie est une forme d’organisation des sociétés. Elle conquiert le monde depuis plus que cinq-cents ans. Ce qui apparaît comme une histoire victorieuse, a eu différentes origines, et a été faite aussi de résistances, de transformations et de réinterprétations qui ont contribué, différemment selon les conditions locales, à réadapter les pratiques bureaucratiques. Ceci est particulièrement évident dans le rôle crucial des pratiques bureaucratiques dans la production et les représentations des identités par des processus d’identification.  L’Afrique et d’autres régions du monde (post-)colonial n’ont pas échappé à ce processus. Délimitation des territoires coloniaux, fédéraux ou nationaux, enregistrement des habitants et livraison des cartes d’identité, des passeports et autres laissez-passer, enquêtes statistiques sur les conditions sociales, économiques, ethniques, d’âge, définition des conditions d’appartenance aux associations de village ou aux tontines, montée en puissance de la quantification avec les ajustements structurels et les programmes d’inclusion et de lutte contre la pauvreté… les formes d’organisation sociale vont de pair avec des pratiques bureaucratiques qui peuvent elles-mêmes créer et/ou renforcer la construction des identités et des identifications. Souvent considérées comme expressions culturelles, sociales ou politiques, elles sont aussi inscrites dans les textes, les règlements, les listes des critères, des catégorisations. Ainsi, l’examen des contextes coloniaux et post-coloniaux offre un vaste terrain pour l’étude des interdépendances entre bureaucratisation et construction des identités. Qui sommes »nous« et qui sont les »autres«? Ces questions aussi anciennes que politiquement brûlantes aujourd’hui ne peuvent être abordées qu’en considérant l’insertion de ces pratiques bureaucratiques dans la vie en société et la signification que ces dernières prennent dans des contextes différents.

L’université d’été franco-allemande entend explorer ces questions dans des perspectives interdisciplinaires, transpériodiques et transnationales. Cette manifestation trilatérale – allemande, française et sénégalaise – vise à mettre en place un meilleur échange entre les études africaines menées en Europe, en Afrique et ailleurs. L’université d’été combinera la lecture de textes théoriques, des présentations ciblées sur certaines problématiques et des études de cas ainsi que des débats. Le but est d’établir une base solide de réflexion et de recherche qui peut encourager des nouvelles perspectives ainsi que des résultats solides et novateurs.

L’université d’été est organisée par le programme de recherche transnational »La bureaucratisation des sociétés africaines« et ses partenaires. Elle est cofinancée par l’Université franco-allemande, en collaboration avec l’Institut historique allemand (IHA), le Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris et le Centre de recherche sur les politiques sociales (CREPOS) de Dakar/Saint Louis (Sénégal).

Les conférenciers confirmés sont: Peter Becker, Thomas Bierschenk, Simona Cerutti, Birgit Emich, Jean-Pierre Grossein, Carolyn Hamilton, Béatrice Hibou, Matthew S. Hull, Istvàn Kristo-Nagy, Elísio Macamo, Nayanika Mathur, Jean-Pierre Olivier de Sardan, Ursula Rao, Boris Samuel

L’université d’été s’adresse aux jeunes chercheurs (doctorants et post-doctorants), mais également aux étudiants en master ayant un projet de recherche dans le domaine »Bureaucratisation et création des identités«. Nous invitons des candidatures des différentes disciplines en sciences sociales et humaines, telles que l’histoire, la sociologie, l’anthropologie, la philosophie et les sciences sociales du politique. Les cours se tiendront en langue française et anglaise.

Les candidatures seront évaluées par Susann Baller, Sévérine Awenengo Dalberto, Béatrice Hibou et Niels F. May. Les critères de sélection seront l’excellence scientifique et l’intérêt porté aux questions méthodologiques. L’affiliation à une université africaine, française ou allemande sera un atout, mais pas exclusive. Les candidat(e)s sélectionné(e)s recevront un soutien financier pour leurs frais de voyage.

Veuillez soumettre vos dossiers de candidature en un seul fichier PDF avant le 15 mars 2017 à: nmay@dhi-paris.fr, incluant:
1.    un résumé de votre projet de recherche de 500 mots
2.    votre curriculum vitae, indiquant votre statut, votre affiliation et vos connaissances en langues.

vers l’appel à communications (document PDF)

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L’Ethnologie du IIIème Reich

Diffusion du film documentaire „L’Ethnologie du IIIème Reich“

Dimanche 12 février 2017 à 22.35 sur France 5

(rediffusion :Samedi 25 Février 00h15)

Documentaire Durée : 50min

Ce film réalisé par Daniel Vigne et co-écrit par Jean-Louis Georget plonge le spectateur au cœur des débats de l’ethnologie allemande et de la façon dont une science a pu être dévoyée pour se mettre au service d’une imposture idéologique meurtrière. Théories racistes, arrangements historiques et folie des grandeurs, la propagande du IIIe Reich ne reculait devant rien pour justifier l’injustifiable…

En 1968, Wolfgang Emmerich, jeune étudiant à l’Université de Tübingen, publie sous l’égide de son maître à penser, l’ethnologue Hermann Bausinger, une thèse qui a des répercussions retentissantes dans le milieu universitaire allemand et brise le silence tacite qui couvrait les relations perverses entre le nazisme et la Volkskunde, l’ethnologie du peuple allemand. La thèse soutient que les origines des politiques eugénistes d’extermination et du modèle racial du IIIème Reich sont à chercher aussi du côté des ethnologues allemands, chargés à l’époque de promouvoir l’idéologie de la germanité.
A travers le témoignage inédit des deux protagonistes principaux de l’époque, Emmerich et Bausinger, et grâce à de nombreuses archives photographiques et filmiques sur les expéditions ethnologiques du début du siècle, l’Ethnologie du IIIème Reich, propose d’éclairer une part méconnue de l’Histoire.
Ce film réalisé par Daniel Vigne et co-écrit par Jean-Louis Georget, chercheur en histoire de l’ethnologie au centre Georg Simmel de l’EHESS et professeur invité à Francfort, plonge le spectateur au coeur des débats de l’ethnologie allemande et de la façon dont une science a pu être dévoyée pour se mettre au service d’une imposture idéologique meurtrière.

52′ inédit – un film écrit par Daniel Vigne et Jean-Louis Georget – réalisé par Daniel Vigne – Une coproduction Cinétévé (Fabienne Servan Schreiber et Estelle Mauriac) et CNRS Images (Marie Mora Chevais) , avec la participation de France Télévisions, avec le soutien de la Procirep, avec la participation du Centre national du cinéma et de l’image animée – commentaire dit par Marie-José Segarra – musique originale Gilles Daviaud – Année 2016.

A revoir sur Francepluzz TV

ou ICI (youtube)

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Avec « L’Ethnologie du IIIe Reich », documentaire signé Daniel Vigne et Jean-Louis Georget, « La Case du siècle » met en lumière la supercherie scientifique qui a nourri l’idéologie nazie. Théories racistes, arrangements historiques et folie des grandeurs, la propagande du IIIe Reich ne reculait devant rien pour justifier l’injustifiable…

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, l’Allemagne, battue sur tous les fronts, doit renoncer à ses colonies. Les ethnologues allemands perdent ainsi l’opportunité de poursuivre leurs études des populations dites « non européennes ». Ils vont alors se concentrer sur ce qu’ils appellent la Volkskunde, c’est-à-dire l’étude du peuple allemand. De 1933 à 1945, sous la direction de Gustav Bebermeyer, l’université de Tübingen devient un haut lieu de l’ethnologie du IIIe Reich. Les chaires de la faculté sont occupées pour la plupart par des chercheurs nazis. En étayant leur point de vue raciste sur la supériorité d’une race germanique fantasmée, ils posent les jalons pseudo-scientifiques qui justifieront par la suite la solution finale. De ce point de départ, le film de Daniel Vigne cherche à comprendre sur quoi reposait cette pseudo-ethnologie.
Une ethnologie d’opportunistes
Parmi les étudiants de Bebermeyer, le jeune Hermann Bausinger est frappé par l’opportunisme de ses professeurs de l’époque. Aujourd’hui, il se rappelle : « Il n’était pas vraiment un très grand professeur, mais il a saisi l’opportunité et a fait régner la discipline à sa manière au sein de l’université. » Bausinger remplacera Bebermeyer à la tête de l’université de Tübingen à la fin de la guerre.
Mais sur quoi au juste se fondent ces théories qui nourrissent la propagande nazie ? Parmi les élèves de Bausinger, un certain Wolfgang Emmerich va, dans les années 1960, exposer au grand jour l’imposture de ses aînés dans L’Idéologie de la germanité sous le IIIe Reich. Sa thèse est une déconstruction de la Volkskunde qui exorcise les démons du national-socialisme, alors encore présents au sein de la discipline. Selon Emmerich, elle s’appuie sur deux courants de pensée : le conservatisme politique et le romantisme allemand des frères Grimm, faisant de cette
ethnologie une pseudo-science basée sur les permanences du monde paysan. C’est dans cette ruralité que, selon l’idéologie nazie, l’âme de la germanité puise la pureté de ses origines. « D’un côté, on sacralisait la culture paysanne et, d’un autre côté, on encourageait l’industrialisation, dont en premier lieu l’industrie de l’armement », relève Hermann Bausinger, ne s’étonnant même plus de la contradiction.
Le « proto-germain », ce bon Aryen
À son arrivée au pouvoir en 1933, Hitler s’appuie donc sur une propagande bien huilée pour unir le peuple allemand derrière son idéologie. L’objectif : rendre aux Allemands leur fierté, perdue lors de la guerre de 14. Il fait appel aux ethnologues de l’époque pour étayer la thèse du « proto-germain » et asseoir l’absurde théorie d’une continuité germanique — génétique et culturelle — de l’Antiquité à l’ère moderne. En dévoyant ainsi l’ethnologie, le Führer parvient à convaincre tout un peuple de la supériorité de la race aryenne. « L’homme de Neandertal n’a jamais été notre ancêtre, nous descendons directement des Grecs de l’Antiquité (sic) », éructe Adolf Hitler dans l’un de ses discours. La propagande nazie va jusqu’à récupérer la figure d’Arminius le Chérusque, chef guerrier qui bouta les Romains hors de Germanie.
Représenté comme grand blond aux yeux bleus, Arminius incarne l’idéal aryen. Un idéal qui s’affine et se vérifie « scientifiquement » à grand renfort de mesures biométriques et d’observations médicales hasardeuses. Des milliers de Tsiganes et de Juifs sont ainsi étudiés, fichés, puis stérilisés à l’Institut d’hygiène et de raciologie de Tübingen, sous le prétexte officiel d’avoir des oreilles trop écartées ou des yeux trop rapprochés…
« La grande tragédie du peuple allemand, c’est de ne pas être resté pur par son sang et qu’il se soit mélangé avec celui des Juifs et des autres. Et c’est notre devoir d’avenir de redevenir pur par notre sang », peut-on lire dès 1925 dans Mein Kampf. La folie et l’ignorance d’Adolf Hitler ont valu à l’ethnologie d’être perçue comme une science raciste et peu fréquentable, et ce longtemps après la guerre.
Ludovic Hoarau

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Savoirs ethnologiques et collections africaines / Ethnologisches Wissen und afrikanische Sammlungen(1850-1950)

Savoirs ethnologiques et collections africaines (1850-1950)
Ethnologisches Wissen und afrikanische Sammlungen (1850-1950)

Production, circulation, patrimonialisation dans les espaces
francophones et germanophones/ Produktion, Zirkulation und
Aneignung im deutsch-franzéisischsprachigen Raum

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Date/ Datum : 8-9 décembre 2016 / 8. — 9. Dezember 2016

Lieu/ Ort : Salle cinéma/ Kinosaal,
musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris

bulletin_pdfVoir le programme complet ici

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Journée d’étude: La France en Allemagne depuis 1871

Un siècle et demi de présence diplomatique : la France en Allemagne depuis 1871

journée d’étude
7 octobre, 2016

lieu: Ambassade de France en Allemagne
Pariser Platz 4
10117 Berlin

9h00 – 20h00

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Cette journée d’étude sera l´occasion de retracer un siècle et demi de présence diplomatique française en Allemagne depuis l’unification du Reich. Les lieux de cette présence – Berlin tout d´abord mais aussi Bonn et Munich –, les acteurs et l´évolution des pratiques diplomatiques seront au cœur de la réflexion. Mettant l’accent sur le quotidien des émissaires français, l’expérience de l’immersion en terre allemande et le contact interculturel qu’induit le travail diplomatique, cette journée s´inscrit dans le renouveau contemporain de l’histoire de la diplomatie. Elle se déroulera dans un cadre permettant un dialogue, ouvert au public, entre chercheurs et praticiens de la diplomatie. Les intervenants s´exprimeront en français et en allemand.

bulletin_pdfProgramme

Verantwortlich/
Dr. Marion Aballéa – maballea@unistra.fr
Dr. Matthieu Osmont – matthieu.osmont@gmail.com

Réservation obligatoire auprès du Centre Marc Bloch

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Procope 2017 : partenariat franco-allemand

Procope 2017 : partenariat franco-allemand

Le programme de coopération Procope s’inscrit dans le cadre du partenariat Hubert Curien (PHC). Il vise à développer les échanges scientifiques et technologiques d’excellence entre les laboratoires de recherche des deux pays, en favorisant les nouvelles coopérations. Tous les domaines scientifiques, y compris les sciences humaines et sociales, sont concernés par ce programme. Date limite de co-dépôt des dossiers : 6 juin 2016.

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Manifestations de mise en réseau pour jeunes chercheurs/ Veranstaltungen zur Netzwerkbildung für Nachwuchswissenschaftler

Chers collègues, vous trouverez ci-dessous une offre de l’OFAJ

Manifestations de mise en réseau pour jeunes chercheurs
Veranstaltungen zur Netzwerkbildung für Nachwuchswissenschaftler

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Nous avons le plaisir de vous informer que le conseil d’université de l’Université franco-allemande (UFA) a décidé la semaine dernière de publier un nouvel appel d’offres pour les manifestations de mise en réseau. Ainsi, il existe deux échéances de dépôt des demandes de soutien cette année : le 15 juin 2016 et le 15 septembre 2016. En fonction de la durée de votre manifestation, l’évaluation de votre dossier pourra prendre jusqu’à quatre mois.

Les manifestations de mise en réseau regroupent dorénavant les anciens appels d’offres pour les ateliers de recherche et les programmes de mise en réseau thématique, et incluent également les écoles d’été et d’hiver.

Vous trouverez de plus amples informations sur le site internet de l’UFA :
http://www.dfh-ufa.org/fr/recherche/manifestations-de-mise-en-reseau/

auf deutsch: http://www.dfh-ufa.org/de/forschung/veranstaltungen-zur-netzwerkbildung/

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Confrontations au national-socialisme/Auseinandersetzungen mit dem Nationalsozialismus (1919-1949)

Confrontations au national-socialisme en Europe francophone et germanophone (1919-1949)
Auseinandersetzungen mit dem Nationalsozialismus im deutsch – und französischsprachigen Europa (1919-1949)

III. La famille libérale / modérée / européiste – Die Moderaten, die europäisch Gesinnten

Paris 17-18.03

Helmut Ammann: Spiegelbild, Farbholzschnitt

17 – 18 MARS 2016

PARIS – SORBONNE – Salle des Actes

Colloque organisé par : LABEX EHNE
www.labex-ehne.fr

Responsables scientifiques :
Olivier DARD (Université Paris-Sorbonne, Labex EHNE)
Michel GRUNEWALD (Université de Lorraine, GEGIL)
Uwe PUSCHNER (Freie Universität Berlin, Friedrich Meinecke Institut)

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Deutsch-Französische Parlamentspreis an Claudia Hiepel

Le prix parlementaire franco-allemand (Deutscher Bundestag et Assemblée Nationale) a été décerné lors d’une cérémonie à Aix la Chapelle à Claudia Hiepel, membre de notre comité.

Le 12 février 2016, à Aix-la-Chapelle, le 7ème Prix parlementaire franco-allemand a été remis par M. Claude Bartolone, Président de l’Assemblée nationale, et M. Norbert Lammert, Président du Bundestag allemand, à :
Mme Claudia Hiepel, lauréate allemande pour son livre Willy Brandt et Georges Pompidou. La politique européenne franco-allemande entre crise et nouvel élan.
Mme Cécile Calla et Mme Claire Demesmay, lauréates françaises pour leur livre Que reste-t-il du couple franco-allemand ?

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Claude Bartolone, Claire Demesmay, Cécile Calla, Norbert Lammert, Claudia Hiepel (rechts)

ico_permalienPlus d’informations ici

Bundestagspräsident Prof. Dr. Norbert Lammert und der französische Parlamentspräsident Claude Bartolone haben am Freitag, 12. Februar 2016, in Aachen den Deutsch-Französischen Parlamentspreis an die Historikerin Dr. Claudia Hiepel (Mitgliederin unseres Komitees), die Journalistin Cécile Calla und die Politikwissenschaftlerin Dr. Claire Demesmay verliehen.

Die aus deutschen und französischen Abgeordneten und Wissenschaftlern zusammengesetzte Jury unter Vorsitz der beiden Parlamentspräsidenten hatte sich für Claudia Hiepels WerkWilly Brandt und Georges Pompidou. Deutsch-französische Europapolitik zwischen Aufbruch und Krise“ entschieden. Cécile Calla und Claire Demesmay bekommen die Ehrung für ihr Buch „Que reste-t-il du couple franco-allemand?“ (Was bleibt vom deutsch-französischen Tandem?).

Claudia Hiepel ist Privatdozentin und Wissenschaftlicher Mitarbeiterin an der Universität Duisburg-Essen. Sie untersucht in ihrem Werk die Europapolitik in den siebziger Jahren unter dem deutschen Kanzler Willy Brandt und dem französischen Präsidenten Georges Pompidou. In dieser von schweren Krisen geprägten Ära konnten die beiden Politiker trotz ihres persönlich schwierigen Verhältnisses entscheidende Weichen für die europäische Einigungspolitik stellen.
Für ihr Buch bekam die Autorin (Jahrgang 1967) 2011 den Willy-Brandt-Preis zur Förderung von Nachwuchswissenschaftlern der Bundeskanzler-Willy-Brandt-Stiftung und den „Émile-und-Aline-Mayrisch-Preis“ für herausragende Verdienste um die westeuropäische Verständigung. 2015 ist eine aus Mitteln der Volkswagen-Stiftung finanzierte französische Übersetzung des Werks erschienen.

ico_permalienMehr Informationen hier

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Historische und aktuelle Karikaturen zu den deutsch-französischen Beziehungen

Marianne und Germania
Historische und aktuelle Karikaturen zu den deutsch-französischen Beziehungen
mit Arbeiten von Klaus Stuttmann und Plantu

Marianne-Germania2

Ausstellung in der Studiengalerie der PH Ludwigsburg
Ausstellungsdauer: 27. Januar – 1. April 2016

Die deutsch-französischen Beziehungen – personifiziert durch die beiden Nationalheldinnen Marianne und Germania – wurden in zahlreichen Karikaturen illustriert.
In der von Prof. Dr. Ursula E. Koch konzipierten Wanderausstellung sind historische Grafiken von 1550 bis zur Gegenwart zu sehen, die sowohl prägnante Selbstbilder als auch das Verhältnis zum jeweiligen Nachbarland im historischen Kontext pointiert darstellen.
Ergänzt wird die Sammlung durch aktuelle Arbeiten der beiden Karikaturisten Klaus Stuttmann für Deutschland (u.a. Der Tagesspiegel, Berlin) und Plantu für Frankreich (Le Monde, L‘Express, Paris).

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Table ronde autour de Mein Kampf

Table ronde autour de Mein Kampf

Vendredi 4 mars 2015
15h30-17h30
Université Bordeaux Montaigne

affiche Mein Kampf UBM

 

A l’occasion de la parution prochaine chez Fayard d’une traduction commentée de Mein Kampf, son traducteur Olivier Mannoni et l’historien Nicolas Patin, maître de conférences à [Université Bordeaux Montaigne et membre de l’équipe éditoriale, reviendront sur la polémique autour de sa parution, les choix éditoriaux et les problèmes de traduction inhérents à ce texte.

Débat animé par Véronique Béghain et Hélène Camarade.

 

Université Bordeaux Montaigne
Amphi Lefèvre
Esplanade des Antilles, Pessac
(tram B, arrêt « Montaigne – Montesquieu »)

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Les personnes déplacées en Allemagne occupée : enjeux et tensions de l’après-guerre, 1945-1952

Les Personnes déplacées en Allemagne occupée. Enjeux et tensions de l’après-guerre, 1945-1952

Conférence-débat de l’UniverCité

Mardi 9 Février 2016, 18:30

Corine Defrance, directeur de recherche au CNRS – SIRICE
et Marianne Amar, Musée national de l’histoire de l’immigration

Les Personnes déplacées en Allemagne occupée

En mai 1945, ils sont 11 millions : anciens travailleurs forcés, rescapés des camps nazis, prisonniers de guerre libérés, ou déracinés aux profils multiples, souvent originaires de l’Est de l’Europe.

A la fin de l’été, la plupart des étrangers sont rapatriés. Mais près d’un million de personnes déplacées (Displaced Persons – DPs), pour des raisons diverses, refusent de rentrer dans leur patrie et séjournent, souvent en camps, pendant une durée variable dans les trois zones occidentales de l’Allemagne occupée. Leur histoire est multiple et complexe entre rapatriement, émigration et très marginalement intégration dans la société allemande. Au moment où débute la Guerre froide, les DPs apparaissent à la fois comme les objets et les acteurs de leur propre histoire.

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Colloque: Le genre de l’intégration européenne

Le groupe de recherche “Genre et Europe” du LabEx EHNE (Ecrire une Histoire nouvelle de l’Europe) organise les 19 et 20 novembre 2015 un colloque international sur le genre de l’intégration européenne.

à Paris, salle 1, Paris-I Panthéon jeudi 19 novembre au matin,
Maison de l’Europe, jeudi 19 novembre après-midi et vendredi 20 novembre

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L’ambition du colloque est d’observer au prisme du genre l’histoire de l’intégration européenne, pour en mieux comprendre les origines, le fonctionnement et les effets.

Programme

Continuer la lecture de Colloque: Le genre de l’intégration européenne

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Processus de transmission dans les familles de migrants ou issues de l’immigration

Vous trouverez ci-joint le programme du colloque international pluridisciplinaire

« Processus de transmission dans les familles de migrants ou issues de l’immigration.
Regards croisés dans les États de l’Union Européenne »

(TRANS-MIG) les 15 et 16 octobre 2015
Université catholique de l’Ouest à Angers

Dépliant colloque TRANS-MIG

Responsable scientifique: Prof. Dr Gwénola Sebaux
Professeur en civilisation allemande,Université catholique de l’Ouest, Angers
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Le Rhin. Un espace partagé / Der Rhein als politische Landschaft zwischen Deutschland und Frankreich

Call for Papers/ Appel à Communications

Der Rhein als politische Landschaft zwischen Deutschland und Frankreich 1815 – heute/ Le Rhin. Un espace partagé entre la France et l´Allemagne de 1815 à nos jours

Das deutsch-französische Historikerkomitee besteht seit seiner Gründung im Jahr 1986 als Vereinigung von deutschen und französischen Wissenschaftlern, die sich mit deutscher und französischer Geschichte im 19. und 20. Jahrhundert beschäftigen. Alle zwei Jahre veranstaltet es eine wissenschaftliche Konferenz abwechselnd in Deutschland und Frankreich. Die nächste Tagung wird unter dem Titel „Der Rhein als politische Landschaft zwischen Deutschland und Frankreich 1815-heute“ am 29. September/1. Oktober 2016 an der Heinrich-Heine-Universität Düsseldorf stattfinden.

Le Comité franco-allemand des historiens est, depuis sa fondation en 1986, une association d’historiens français et allemands travaillant sur l’histoire de la France et de l’Allemagne aux XIXe et XXe siècles. Tous les deux ans, le Comité organise un colloque scientifique, alternativement en France et en Allemagne. Le prochain colloque se tiendra du 29 septembre au 1er octobre 2016 à l’université Heinrich Heine de Düsseldorf et aura pour thème « Le Rhin. Un espace partagé entre la France et l´Allemagne de 1815 à nos jours ».

Gefragt sind Beiträge, die sich in deutscher, französischer oder englischer Sprache mit einem Thema aus dem oben skizzierten Bereich beschäftigen. Vorschläge werden erbeten bis zum 30. November 2015 an :
Les propositions de communication, en allemand, en français ou en anglais, portant sur le domaine esquissé ci-dessus, sont à envoyer avant le 30 novembre 2015 à :

Prof. Dr. Guido Thiemeyer
Lehrstuhl für Neuere Geschichte
Heinrich-Heine-Universität
Universitätsstr. 1
40225 Düsseldorf
guido.thiemeyer[at]uni-duesseldorf.de

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Réformes territoriales en France et en Allemagne

Le nouveau numéro d’Allemagne d’aujourd’hui est consacré aux réformes territoriales en France et en Allemagne

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Sommaire du No 212 Allemagne d’aujourd’hui (avril-juin 2015)

H. MENUDIER – Richard von Weizsäcker 1920-2015
M. WEINACHTER – L’AfD deux ans après sa création : après la percée, l’implosion ?
B. PIVERT – Critique de l’islam et discours conservateur chez Ralph Giordano, Richard Wagner, Henryk M. Broder et quelques autres.
E. WISBAUER – La politique étrangère de l’Allemagne entre fidélité a Israel et soutien au peuple palestinien. Le vote d’abstention allemand du 29 novembre 2012 a l’ONU sur le statut de la Palestine
G. SFEZ – Une noblesse philosophique du meurtre de masse ?
L’actualité sociale par B. LESTRADE

 Hommage à Alfred GROSSER à l’occasion de son 90e anniversaire

Avec les contributions de C. DEUSSEN, S. WASUM-RAINER, F. MION, M. POCHARD et H. MIARD DELACROIX

 DOSSIER : Réformes territoriales en France et en Allemagne

Un dossier dirige par Rudolf Herrmann et Jérôme Vaillant

J. VAILLANT – De la difficulté des réformes territoriales en France et en Allemagne
R. LEFEBVRE – Le système local français est-il réformable ?
D. MANIER – La réforme territoriale en France : L’avenir du Département en tant que collectivité territoriale
P. LETY – Reforme territoriale en France : les communes et les syndicats intercommunaux
R. HERRMANN – Le mille-feuilles allemandµ
F. KUHN – L’arrondissement Rhin-Sieg
E. LOHSE – Qu’est-ce qu’une ≪ région métropolitaine ≫ (Metropolregion) ?
P. SCHADLER – Quelques réflexions sur la reforme territoriale en France
H. KISTENMACHER – Systèmes étatiques et reformes de l’administration en France et en Allemagne
B. GRESILLON – Berlin, un territoire à géométrie variable
J.-L. GEORGET – La place du Bade-Wurtemberg dans l’économie allemande : exportations, innovation, qualification
L. GUIHERY – L’essor des nouveaux services des autocars interurbains : le casse-tête des politiques publiques en AllemagneµM. COEURDRAY, T. BLANCHET – Transfert de modèles et dynamiques locales autour de la restructuration des services urbains en Allemagne de l’Est

Comptes rendus

Notes de lecture de J.-C. FRANCOIS

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