Le bureau du Comité franco-allemand des historiens a la tristesse de vous faire part du décès de trois de nos membres, ces dernières années.
Vous trouverez ci-dessous un lien vers leur récit de vie.
- Prof. Dr. Heinz Hürten (1928-2018)
- Dr Sabine Rudischhauser (1962-2017)
- Prof. Dr. Allan Mitchell (1933-2016)
Nouvelle publication:
Chantal Metzger, Le Maghreb dans la guerre 1939-1945, Armand Colin, 2018, 320 p.
Des historiens français ont dénoncé récemment la misère de l’historiographie consacrée au Maghreb. Ce livre vise à combler une de ces lacunes, en présentant l’histoire de cette région de 1939 à 1945. Évoquer le sort de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc dans la Seconde Guerre mondiale ne relève pas exclusivement de l’histoire militaire et cet ouvrage s’attache à dépeindre le sort de leurs populations.
Ces trois pays, restés dans le giron de la France de Vichy, ont subi les conséquences directes et indirectes de la guerre jusqu’au débarquement anglo-américain du 8 novembre 1942 sur les côtes marocaines et algériennes. L’arrivée en Tunisie d’importants contingents allemands suite à cet événement entraîne le Maghreb dans la guerre. Après le départ du dernier soldat allemand, en mai 1943, les forces alliées et françaises libres font du Maghreb la base arrière de la reconquête du continent européen. Associées étroitement à la libération de la métropole, les populations autochtones espèrent obtenir par cette contribution à la victoire plus de libertés, voire l’indépendance.
- Voir sur le site de l’éditeur (lire un extrait, commander l’ouvrage)
Nouvelle publication :
Hélène Camarade, Élizabeth Guilhamon, Matthias Steinle, Hélène Yèche (éd.), La RDA et la société postsocialiste dans le cinéma allemand après 1989, Presses Universitaires du Septentrion, 2018, 358 p.
Près de trente ans après sa disparition, la RDA est toujours présente au cinéma et à la télévision, notamment grâce à Good Bye, Lenin ! et La Vie des autres qui ont profondément marqué l’image que l’on se fait de la chute du mur de Berlin et de l’Allemagne communiste. Et pourtant ces succès internationaux n’ont jamais fait l’unanimité auprès de la population de l’ex-RDA. Comment alors expliquer qu’ils aient cristallisé la mémoire filmique et conduit à occulter une production tout aussi importante que variée ? Que nous disent aujourd’hui ces fictions, documentaires ou séries à propos des débats identitaires et mémoriels qui animent l’Allemagne depuis l’unification ? Comment certains films échappent-ils aux images figées et quasi iconiques de la RDA et de la société postsocialiste ? Cet ouvrage, qui propose une approche franco-allemande et donne la parole à des chercheurs et des professionnels, dresse le premier bilan en langue française sur la nature et l’évolution de cette production.
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ASSOCIATION INTERNATIONALE D’HISTOIRE CONTEMPORAINE DE L’EUROPE
APPEL A COMMUNICATIONS
L’Europe au XXe siècle – Une Europe asymétrique
CFP: colloque de Moscou
6 au 8 décembre 2018
« Les idéologies pendant la Deuxième Guerre mondiale »
deadline: 8 mai 2018
Dans la perspective de sa participation au Congrès international du CISH à Poznan en 2020, l’Association internationale d’histoire contemporaine de l’Europe (AIHCE) organise trois colloques sur la thématique « L’Europe au XXe siècle – Une Europe asymétrique ».
L’histoire européenne du XXe siècle a été marquée par une alternance entre des projets européens communs et une remise en question de ces projets, la plupart du temps véhémente, par des visions différentes. Pour reprendre une expression utilisée par un président américain, les vicissitudes de l’histoire du continent européen ont conduit à une différence sensible entre la « vieille Europe » et celle qui prend corps au lendemain de la Première Guerre mondiale, dénommée selon les usages « Europe centrale » pour les uns, « orientale » pour les autres, voire parfois « « centre-est » ou encore « « danubienne ». Les divergences entre ces « deux Europe », comme le relevait déjà Francis Delaisi dans l’entre-deux-guerres, sont criantes et s’expriment tout au long du XX° siècle. Elles sont à l’œuvre dans le système de Versailles, comme à travers le projet hitlérien pour l’Europe. Elles sont toujours présentes pendant la guerre froide.
Les colloques qui s’échelonneront jusqu’au congrès du CISH ont vocation à explorer cette asymétrie. A-t-elle influencé les interprétations de l’histoire européenne ? Présentèrent-elles l’Europe comme un ensemble homogène ? Ou comme un ensemble différencié ? Quelle interprétation a davantage cours dans l’Ouest européen ? Dans l’Est ? Il s’agit ainsi de croiser les regards des historiographies, d’analyser les approches différentes de ces différents courants.
Un premier colloque se déroulera à cette fin à Moscou, du 6 au 8 décembre 2018.
Il sera centré sur « Les idéologies pendant la Deuxième Guerre mondiale ».
Ce colloque s’organise autour de quelques problématiques. Il s’intéresse d’abord au projet hitlérien pour l’Europe. Les projets nationaux-socialistes sont différents pour l’Ouest et l’Est de l’Europe. Leur application sur les différents espaces européens met en valeur cette vision différenciée de l’Europe. L’intégration dans cette Europe nazie est également diversifiée (ici incorporation, là occupation ou satellisation). De nombreux travaux existent sur ces aspects. Nous entendons dans le cadre de ce colloque privilégier l’approche comparative, qui est souvent fructueuse pour l’historiographie si on confronte les narrations, les interprétations. Les situations différentes vécues tant à l’Est qu’à l’Ouest offrent ici de vastes perspectives.
Mais il est également important de s’interroger sur les projets européens des Alliés, des gouvernements en exil ou des mouvements de résistance. Là également, des asymétries existent et les contextes diversifiés conduisent tantôt à des projets d’ensemble, tantôt à des projets infrarégionaux d’organisation de l’Europe.
Les propositions de communication sont à envoyer pour le 8 mai 2018 à :
John Keiger : jk586@cam.ac.uk
Sylvain Schirmann : s.schirmann@unistra.fr
Tomaz Schramm : : schramm@amu.edu.pl
Elles comporteront le titre de la communication, un résumé de la problématique traitée sur 3500 signes maximum. Elles seront accompagnées d’un court CV présentant la carrière, les fonctions actuelles et la bibliographie de l’auteur(e) de la proposition. Les propositions seront rédigées soit en anglais, soit en français. Le comité scientifique du colloque signifiera pour la fin du mois de juin 2018 l’acceptation ou le refus de la proposition.
Un second colloque s’intéresse à l’asymétrie du système de Versailles. Il se tiendra à Paris, au Centre Scientifique de l’Académie Polonaise des Sciences les 20-22 juin 2019. Un appel à communication sera diffusé à son propos dans des délais rapprochés.
Professeur John Keiger
Président de l’Association internationale d’histoire contemporaine de l’Europe
see CFP in english here:
Appel à communications
journée d’études à Angers (23 novembre 2018)
« Penser la rupture. Définitions et représentations ».
Cette journée d’études s’inscrit dans le programme des rencontres scientifiques « Ruptures » de l’équipe de recherche pluridisciplinaire LÉMIC, inauguré par deux Journées d’études «Ruptures : Approches méthodologiques » (17 novembre 2017 et 15 juin 2018).
La troisième journée d’études a pour ambition de s’interroger plus en profondeur sur le sens et les usages de cette notion familière mais floue, en questionnant les significations et les représentations qui lui sont associées selon les contextes linguistiques, historiques et sociétaux. L’hypothèse de départ est que la rupture est une catégorie d’intelligibilité de l’histoire des hommes et des sociétés. Elle contribue à construire une représentation du temps et de l’espace.
L’objectif scientifique est donc, dans une première étape, de penser la rupture. Cela implique de circonscrire préalablement ce concept, d’en délimiter le champ sémantique, en somme, d’évaluer la pertinence de son statut conceptuel.
Quels phénomènes ce concept éclaire-t-il ? Quelles sont les limites de validité du concept ? Quels échos d’époques lointaines ou révolues évoque-t-il ? Quelle place tient-il dans la construction d’un récit ? Quel en est l’usage idéologique ? Quelle résonance revêt-il dans notre société en ce début de XXIe siècle ?
L’atelier de réflexion visera, dans une perspective interdisciplinaire, à proposer des définitions efficientes de ce concept faussement évident, à le re-définir, ou à en fournir une exploration compréhensive en s’appuyant sur des faits empiriques. Il s’agit au fond de s’interroger sur la qualité du concept de « rupture », sur son utilité théorique et sa pertinence comme cadre d’analyse des événements qui structurent les sociétés. Dans cette perspective seront bienvenues des contributions de réflexion théorique aussi bien que des études de cas concrets dans tous les champs disciplinaires envisagés.
Par la combinaison des deux approches (théorique et empirique), nous ambitionnons de conforter le bien-fondé de la notion de rupture comme paradigme de recherche, tout en dégageant de nouvelles pistes méthodologiques d’analyse de faits, phénomènes ou processus jusqu’ici peu ou insuffisamment explorés.
Les propositions peuvent émaner de différents champs disciplinaires (histoire, sociologie, anthropologie, littérature, sociolinguistique, traductologie, philosophie, sciences politiques, droit, cinéma…), et adopter des approches méthodologiques variées (essais, synthèses, études comparées, études de cas).
Voir l’appel à communication complet et les modalités de réponse
Les propositions sont à envoyer avant le 18 juin 2018
La France et la dénazification de l’Allemagne après 1945
Colloque international
22–23 mars 2018
Deutsches Historisches Institut Paris / Institut historique allemand
8 rue du Parc-Royal, 75003 Paris
Centre des Archives diplomatiques
3 Rue Suzanne Masson, La Courneuve
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et à la suite des accords de Potsdam (juillet–août 1945), les Alliés mettent en œuvre, dans leur zone d’occupation respective en Allemagne et en Autriche, une politique de « dénazification » destinée d’une part à sanctionner les nazis et d’autre part à démocratiser la société allemande. Dans ce cadre, une épuration est menée, qui comprend plusieurs dimensions (judiciaire, administrative, professionnelle). Cette épuration est complexe à appréhender, car elle a été dirigée de manière différente par les Alliés malgré leur accord initial à Potsdam et l’expérience commune du procès de Nuremberg (1945/46). Même à l’Ouest, en dépit d’une tendance grandissante à l’homogénéisation des pratiques épuratoires, notamment dans l’association des Allemands eux-mêmes à l’entreprise, la dénazification ne fut jamais uniforme selon les régions et les secteurs professionnels.
Ce colloque aura pour objectifs de dresser un bilan historiographique sur la politique de la France à ce sujet, de présenter les sources disponibles, inédites ou méconnues, en France et en Allemagne, et de dégager de nouveaux axes de recherches. Un regard croisé avec la contribution d’archivistes des Länder permettra de dresser ce panorama. On s’en tiendra à analyser les processus de dénazification dans la seule ZFO, tout en adoptant une démarche comparative afin d’en mettre en lumière les éventuelles spécificités.
Programme
Jeudi 22 mars 2018
Institut historique allemand
8 rue du Parc-royal, 75003 Paris
14:00 Accueil des participants
14:15 Prof. Dr. Thomas Maissen (directeur de l’IHA), Mot de bienvenue
14:30 Dr. Marie-Bénédicte Vincent (ENS), Introduction: La dénazification: un processus à multiples dimensions
15:00–16:30 Les dimensions de la dénazification de l’Allemagne
Présidence: Dr. Stefan Martens (IHA)
Dr. Matthias Gemählich (Universität Mainz), Von der deutschen »Kollektivschuld«. Die französische Anklage im Nürnberger Prozess gegen die Hauptkriegsverbrecher 1945/46
Prof. Dr. Corine Defrance (CNRS / LabEx EHNE), Frank Hüther (Universität Mainz), Un nouveau personnel pour une nouvelle université? Les défis du recrutement des enseignants à Mayence (1945–1949)
Dr. Jürgen Finger (IHA), Une élite apolitique dans une économie politisée? La dénazification des entrepreneurs
16:30 Pause-café
17:00–19:00 Table ronde: Deutsche Ministerien und Behörden und der Nationalsozialismus. Stand und Perspektiven der Forschung
Présidence: Dr. Corinna Franz (Stiftung Bundeskanzler-Adenauer-Haus)
Prof. Dr. Dominik Geppert (Universität Bonn)
Prof. Dr. Stefan Creuzberger (Universität Rostock)
Commentaire: Dr. Marc Olivier Baruch (EHESS)
19:00 Verre de l‘amitié
Vendredi 23 mars 2018
Centre des Archives diplomatiques
3 Rue Suzanne Masson, La Courneuve
Inscription obligatoire à l’adresse suivante: lecture.archives@diplomatie.gouv.fr
Apporter une pièce d’identité
09:30 Hervé Magro (directeur des Archives diplomatiques), Mot de bienvenue
9:45 Table ronde: Les sources de la dénazification
Présidence: Florence De Peyronnet-Dryden (Archives nationales)
Dr. Kurt Hochstuhl (Landesarchiv Baden-Württemberg, Staatsarchiv Freiburg i. Br.)
Dr. Peter Wettmann-Jungblut (Saarländisches Landesarchiv)
Dr. Walter Rummel (Landesarchiv Speyer
Dr. Michael Martin (Landeshauptarchiv Koblenz)
Sébastien Chauffour (Archives diplomatiques)
11:00 Pause-café
11:30 Les procédures de la dénazification
Présidence: Dr. Marie-Bénédicte Vincent (ENS)
Anton F. Guhl M.A. (KIT Karlsruhe), Entnazifizierung als Sprechakt. Zur Identitätskonstruktion durch Fragebogen und Persilschein
Prof. Dr. Mikkel Dack (Syracuse University), Questioning the Defeated: Denazification Mechanics in the French Occupation Zone
12:30 Pause midi / visite du Centre des Archives diplomatiques
14:00 Études de cas présentées par les élèves du département d’histoire de l’ENS
Valentin Bardet, Gabrielle Laprevote, Coline Peron, Éric Presme, Marius Bruneau
15:00 Les secondes carrières
Présidence: Prof. Dr. Hélène Miard-Delacroix (Sorbonne-Université)
Dorothee Gräf (RWTH Aachen), Umfassende Entnazifizierung der Polizei im französisch besetzten Süd-Baden: Kontinuität auf dem (Rück-)Weg zur Demokratie?
Esther Heyer M.A. (LMU München), Vorteil oder Nachteil für die Entnazifizierung? Die Arbeit von Franziskus Graf Wolff Metternich im deutschen militärischen Kunstschutz in Frankreich
Gunnar Mertz M.A. (Universität Wien), Entnazifizierung im alpinen Raum der französischen Besatzungsszone Österreichs
16:30 Conclusion : Prof. Dr. Rainer Hudeman (Sorbonne-Université)
17:00 Fin du colloque
En savoir plus: www.dhi-paris.fr
Télécharger le programme en pdf
Organisation:
Direction des Archives du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (Archives diplomatiques)
Institut historique allemand de Paris (IHA)
École normale supérieure (ENS)
LabEx Écrire une histoire nouvelle de l’Europe (EHNE),
Stiftung Bundeskanzler-Adenauer-Haus, Bad Honnef-Rhöndorf
Wilfried Loth, Fast eine Revolution. Der Mai 68 in Frankreich, Campus V., 2018, 326 S
Ein Mythos wird entziffert
Für das politische und gesellschaftliche System Frankreichs war der »Mai 68« ein Kristallisationspunkt, dessen Folgen noch heute zu spüren sind. Die studentische Protestbewegung der Neuen Linken schlug sich hier nicht nur in Demonstrationen und Unruhen an den Universitäten nieder, sondern verband sich mit einem landesweiten Streik der Arbeitnehmer – und löste damit eine veritable Staatskrise aus.
Fünfzig Jahre nach den spektakulären Vorgängen legt Wilfried Loth eine neue Gesamtdarstellung des französischen »Mai 68« vor. Er beschreibt Schlüsselszenen, benennt Motive und Gefühle aller beteiligten Akteure – von Daniel Cohn-Bendit bis Charles de Gaulle – und erläutert die aktuellen wie historischen Kontexte der französischen Politik. Der zentrale Erinnerungsort der Generation der »68er« erscheint damit in einem völlig neuen Licht. Loth zeigt zudem, dass in den bewegten Wochen beglückender Erfahrungen und verstörender Momente ein Zyklus in der französischen Geschichte begann, der mit den Präsidentschaftswahlen von 2017 endete. Ein eindringlich erzähltes Buch, spannend wie ein Politkrimi!
Wilfried Loth, geboren 1948 im Saarland, ist emeritierter Professor für Neuere und Neueste Geschichte an der Universität Duisburg-Essen. Er war Vorsitzender des deutschfranzösischen Historikerkomitees; die Französische Republik hat seine Arbeit durch die Ernennung zum »Officier dans l’Ordre des Palmes Académiques« gewürdigt.
Letzte Veröffentlichungen: Charles de Gaulle, Kohlhammer Verlag 2015, Die Rettung der Welt. Entspannungspolitik im Kalten Krieg, Campus 2016, Geschichte Frankreichs im 20. Jahrhundert, Fischer 2017, Fast eine Revolution. Der Mai 68 in Frankreich, Campus, 2018.
Site de l’éditeur (commande en ligne)
Flyer et bon de commande (Bestellformular)
APPEL A COMMUNICATIONS
Représentation et mémoire de la migration
Colloque international
24-25 mai 2018
Nantes
Dans le cadre du projet CITƐR : L’Europe et les frontières de la citoyenneté
Voir l’appel à communication:
en français
Jean El Gammal (dir.), La France, l’Allemagne, l’Europe. Mélanges en l’honneur de Chantal Metzger, Bruxelles, PIE Peter Lang, 2017, 357p.
- ISBN : 9782807601963
Ce recueil rassemble des études d’historiens, géographes et germanistes d’origines diverses. Elles sont réunies en hommage à Chantal Metzger, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université de Lorraine, spécialiste d’histoire de l’Allemagne et des relations internationales, notamment franco-allemandes, et rédactrice en chef de la revue Guerres mondiales et conflits contemporains. Ce volume aborde des sujets relatifs à l’histoire des guerres mondiales, aux relations entre la France et l’Allemagne depuis 1945 et aux enjeux internationaux, coloniaux et européens depuis le début du XX° siècle.
À travers vingt-et-une contributions, il est question de l’emprise et de la portée des conflits, ainsi que des modalités de la construction européenne, des réticences et des relations qu’elle a suscitées. Plusieurs thèmes sont mis en évidence, tels la mémoire, le renseignement, l’industrie, l’aéronautique, la presse et la gastronomie. Des regards croisés sont rendus possibles par des études concernant l’URSS, la Poznanie, l’Italie, le Portugal, voire, en contrepoint, le Japon.
Avec les contributions de Jean El Gammal • Murielle Avice-Hanoun et Françoise Bouron • Thomas Schramm • David Pike • Jean-Noël Grandhomme • Audrey Roncigli • Evguenia Obitchkina• Anne-Marie Corbin • Reiner Marcowitz • Claude Carlier • Jean-Paul Cahn • Michel Deshaies• Stéphane Tison • Dorothee Röseberg • John Keiger • Ann-Sophie Schöpfel • Bruna Bagnato • Jacques Valette • Elisabeth du Réau • Jérôme Pozzi • Christine Manigand.
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Avis de publication et Table-ronde

Julia KNECHTLE, Amaury BERNARD, Pedro PEREIRA
BARROSO, David PFEFFER, Stefan SCHUBERT et Fabien THÉOFILAKIS, organisateur.
- Voir le flyer
Avis de soutenance de HDR
Sylvie Toscer-Angot a soutenu son HDR le 1er mars 2017 à l’université de Toulouse. Le sujet de son HDR s’intitulait « Politique et religion en RFA« .
Le document inédit portait sur : La République fédérale d’Allemagne face au défi de la pluralité religieuse : régulation de l’islam et reconnaissance des associations islamiques au sein du système éducatif allemand
Depuis quelques décennies, la nature des relations entre politique et religion en République fédérale d’Allemagne a fait l’objet de profondes mutations, liées à la sécularisation, à l’importance grandissante du nombre des personnes dites sans confession, à la pluralisation religieuse, et notamment à la présence de plus en plus affirmée de l’islam.
Ces évolutions qui tendent à remettre en question l’équilibre bi-confessionnel protestant-catholique, longtemps considéré comme une dimension essentielle de l’identité collective allemande, ainsi que la légitimité même du monopole dont bénéficient encore les Eglises chrétiennes, bousculent les représentations d’une société qui a du mal à penser le pluralisme et la neutralité confessionnelle sans référence au christianisme.
Face aux revendications croissantes de communautés de croyances désireuses d’obtenir des droits ainsi qu’une reconnaissance institutionnelle et une visibilité plus grande dans l’espace public, les autorités publiques sont amenées à trouver des solutions politiques et juridiques, susceptibles de concilier la protection de la liberté de conscience et de religion, le principe de neutralité de l’Etat et l’égalité de traitement de toutes les communautés religieuses. C’est à travers la question de la reconnaissance de l’islam dans le système éducatif allemand que sont étudiées les réponses des pouvoirs publics allemands face au défi de la pluralité religieuse.
Garante de l’HDR : Madame Françoise KNOPPER, professeur émérite à l’Université Toulouse Jean-Jaurès
Membres du jury :
Monsieur Yves BIZEUL, professeur à l’Université de Rostock
Monsieur Patrick CABANEL, directeur d’études à l’EPHE
Madame Françoise KNOPPER, professeur émérite à l’Université de Toulouse Jean Jaurès
Monsieur Jacques LAJARRIGE, professeur à l’Université de Toulouse Jean Jaurès
Madame Christine MAILLARD, professeur à l’Université de Strasbourg
Monsieur Jean-Paul WILLAIME, directeur d’études émérite à l’EPHE
Sylvie Toscer-Angot, maître de conférences à l’université Paris Est Créteil, est chercheure statutaire au GSRL.
Ses principaux domaines de recherche portent sur les relations Eglises-Etat et les relations entre politique, religions et sociétés en Allemagne depuis la Réforme, ainsi que sur les processus de sécularisation et laïcisation et la régulation de la diversité religieuse en Allemagne.
Courriel : angot.sylvie(at)orange.fr
Appel à contributions pour le colloque organisé par le Comité franco-allemand des historiens,
Strasbourg, 11-13 octobre 2018
Penser et pratiquer la solidarité : France, Allemagne, Europe et le monde, XIXe et XXe siècles
Rivalité ou solidarité : les deux options s’offrent à l’humanité face aux nombreux défis qui se présentent à elle. La solidarité puise à plusieurs sources : l’empathie des hommes entre eux, leur auto-organisation dans ce cadre ou encore une organisation bureaucratique rationnelle comme celle née de l’État-nation. Elle s’est développée dans le contexte des crises, mais également dans le cadre de la spécialisation au sein du monde du travail qui est allée de pair avec la complexification des sociétés et a accentué l’interdépendance des individus. Autrefois limitée à un espace géographique, politique et social restreint, elle a tendance aujourd’hui à repousser ces limites, tirant parti des évolutions de la communication et de la plus grande proximité apparente de « l’autre » ou de celui que l’on appelle aussi l’exclu. Pour que la solidarité se concrétise, il faut cependant plus qu’une technologie facilitant l’échange : il faut une pensée, une conscience qui se diffuse, et une série de pratiques constamment prêtes à l’adaptation.
L’objectif du colloque organisé conjointement par le Comité franco-allemand des historiennes et historiens des XIXe et XXe siècles et l’université de Strasbourg est de mettre en valeur l’histoire de la pensée et de la pratique solidaire à l’époque contemporaine, dans un espace national comme transnational. Le point d’appui du colloque est constitué par les espaces francophone et germanophone, mais il comprend aussi les espaces tiers, que ce soit l’espace outre-Atlantique, le Sud d’une manière générale ou encore les deux « Europe » du temps de la Guerre froide.
Comité scientifique : Emmanuel Droit (Institut d’études politiques de Strasbourg, université de Strasbourg), Anne Kwaschik (Institut historique allemand), Catherine Maurer (Université de Strasbourg), Hélène Miard-Delacroix (Université Paris-Sorbonne), Matthias Schulz (Université de Genève), Guido Thiemeyer (Université Heinrich Heine Düsseldorf)
Contacts : Catherine Maurer (catherine.maurer[at]unistra.fr) et Matthias Schulz (Matthias.Schulz@unige.ch
version pdf pour impression : en français,
Envoyez-nous vos propositions (une page maximum) par mail, ainsi qu’une courte biographie, avant le 29 novembre 2017
Call for papers/Einladung zum Beitrag zur Tagung des Deutsch-Französischen Historikerkomitees für die Erforschung des 19. und 20. Jahrhunderts,
Straßburg, 11.-13. Okt. 2018
Solidarität denken und praktizieren: Frankreich, Deutschland, Europa und die Welt im 19. und 20. Jahrhundert
Rivalität oder Solidarität, diese Optionen scheint die Menschheit angesichts großer Herausforderungen abzuwägen. Solidarität kann sich aus vielfältigen Quellen speisen: der zwischenmenschlichen Empathie, dem Willen zur Selbstorganisation, oder auch aus der von der Vernunft geleiteten, bürokratischen Organisation von Gesellschaft etwa im Rahmen des Nationalstaates. Ein Bedürfnis nach Solidarität erwächst insbesondere aus Krisen, aber auch aus der fortwährenden Spezialisierung der Arbeit, die die wechselseitige Abhängigkeit von Menschen verstärkt und die einher geht mit der komplexer werdenden Gesellschaftsordnung. Zunächst begrenzt auf einen engen geographischen, sozialen und politischen Raum, scheint Solidarität heute in dem Maße ihre Grenzen auszuweiten, wie die Kommunikation über größere Räume zunimmt und der « Andere », der zuvor Ausgeschlossene, näher rückt. Damit Solidarität sich konkretisiert, bedarf es jedoch nicht nur einer Technik, die den Austausch erleichtert, es bedarf vielmehr auch einer Idee, eines Bewusstseins, das sich verbreitet, und einer Reihe kultureller Praktiken, die sich den ständig verändernden Umständen anpassen.
Das Ziel der Tagung, die vom Deutsch-Französischen Historikerkomitee und der Universität Straßburg gemeinsam organisiert wird, ist es, nationale und transnationale Ideen und Praktiken der Solidarität in der Geschichte des 19. und 20. Jahrhunderts herauszuarbeiten und im größeren historischen Verlauf zu verorten. Ausgangspunkt der Untersuchungen sind der deutsch- und der französischsprachige Raum, doch angrenzende oder entfernte Räume, so der transatlantische Raum, der europäische oder globale Süden, oder die beiden « Europas » des Kalten Krieges sollen dort berücksichtigt werden, wo Ideen und Praktiken der Solidarität sie einbeziehen.
Wissenschaftlicher Beirat : Emmanuel Droit (Institut d’études politiques de Strasbourg, université de Strasbourg), Anne Kwaschik (Deutsches Historisches Institut), Catherine Maurer (Université de Strasbourg), Hélène Miard-Delacroix (Université Paris-Sorbonne), Matthias Schulz (Université de Genève), Guido Thiemeyer (Heinrich Heine Universität Düsseldorf)
Kontakte : Catherine Maurer (catherine.maurer@unistra.fr) et Matthias Schulz (Matthias.Schulz@unige.ch)
version pdf pour impression : en français,
Bitte senden Sie uns Ihre Vorschläge (per Email) mit vorläufigem Titel und max. einer Seite Text sowie ggf. einem kurzen Lebenslauf bis zum 29. November 2017.
Vient de paraître:
Marion Aballéa / Matthieu Osmont (éd.), Une diplomatie au coeur de l’histoire européenne / Diplomatie im Herzen der europäischen Geschichte La France en Allemagne depuis 1870 / Frankreich in Deutschland seit 1870,
Historische Mitteilungen – Beihefte Band 101, Steiner V., 2017, ISBN 978-3-515-11865-1
Présentation
L’histoire de la diplomatie française en Allemagne est un objet de recherche exceptionnellement riche. L’ambassade actuelle située Pariser Platz 5, au cœur de Berlin, à l’emplacement de l’hôtel particulier acquis par Napoléon III en 1860, résume à elle-seule l’histoire mouvementée d’un réseau diplomatique, consulaire et culturel à nul autre pareil. Cet ouvrage propose à travers différentes contributions de retracer un siècle et demi de présence française en Allemagne depuis l’unification du Reich. Les lieux de cette présence – Berlin tout d’abord mais aussi Bonn et Munich – les acteurs et l’évolution des pratiques diplomatiques sont au cœur de la réflexion. Mettant l’accent sur le quotidien des émissaires français, l’expérience de l’immersion en terre allemande et le contact interculturel qu’induit le travail diplomatique, cet ouvrage s’inscrit dans le renouveau contemporain de l’histoire de la diplomatie.
Die Geschichte der französischen Diplomatie in Deutschland ist ein außerordentlich reicher Forschungsgegenstand. Die gegenwärtige Botschaft befindet sich am Pariser Platz 5 im Herzen Berlins und damit am Ort des Palastes, der 1860 von Napoleon III. erworben wurde. Sie allein fasst schon die bewegte Geschichte eines einzigartigen diplomatischen, konsularischen und kulturellen Netzwerkes zusammen. Dieser Band führt dem Leser eineinhalb Jahrhunderte französischer Präsenz in Deutschland seit der Reichseinigung vor Augen. Dabei stehen nicht nur die Wirkungsstätten dieser Präsenz – in erster Linie Berlin aber auch Bonn und München – sondern auch die Akteure sowie die Entwicklung der diplomatischen Praxis im Zentrum des Interesses. Das Hauptaugenmerk liegt hier auf dem Alltag der französischen Gesandten, ihrer Erfahrung mit dem Leben auf deutschem Boden und dem interkulturellen Austausch, den die Arbeit der Diplomaten mit sich bringt. Der Band leistet damit zugleich einen Beitrag zur derzeitigen Renaissance der Diplomatiegeschichte.
Marion Aballéa est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Strasbourg.
Matthieu Osmont est directeur de l’Institut culturel franco-allemand de Tübingen.
- A commander sur le site de l’éditeur
Dans le cadre de la campagne d’attractivité postdoctorale de l’Université Bretagne Loire, le CRHIA recrute un post-doctorant contractuel pour 12 mois à compter du 1er novembre 2017.
Cofinancé par le LabEx EHNE et l’UBL , le postdoctorant sera affecté sur un programme de recherche l’Institut d’études européennes et globales Alliance Europa sur l’histoire de l’espace Schengen dans le cadre de la création d’une chaire placée sous la responsabilité de Michel Catala, professeur d’histoire contemporaine au CRHIA (Université de Nantes) et Directeur d’Alliance Europa, et d’Yves Pascouau, docteur en droit européen et chercheur associé à l’Université de Nantes.
L’histoire de l’espace Schengen, des origines précédant la signature du traité en 1985 jusqu’à son incorporation dans le Traité d’Amsterdam de 1997, reste mal connu. Il s’agit d’écrire une histoire nouvelle de la libre circulation en Europe, de ses acteurs, des résistances qu’elle doit surmonter, des processus d’institutionnalisation qu’elle génère, des conséquences sur les législations et les pratiques des Etats membres, tant sur l’ouverture des frontières intérieures que sur le contrôle des frontières extérieures. La recherche tentera de mettre à jour et de comprendre les dynamiques qui ont animé le projet Schengen, ses forces et ses faiblesses, les difficultés et oppositions qui l’ont accompagné ainsi que le jeu des acteurs qui l’ont porté ou l’ont au contraire ralenti.
Le post-doctorant devra réaliser des recherches documentaires dans les archives allemandes, françaises et européennes et participer à des publications collectives. Il participera également à l’animation de séminaires ou journées d’études.
Date limite de candidature : 30 septembre 2017
Plus de renseignements pour candidater :
> https://www.crhia.fr/actu.php?num_actu=733#bloc
Peter Schöttler, Du Rhin à la Manche. Frontières et relations franco-allemandes au XXe siècle (Préface de Henry Rousso), PUFR éditions, 2017
collection : Perspectives Historiques
ISBN : 978-2-86906-431-7
232 pages, prix : 25 €
Où est la frontière entre la France et l’Allemagne? En 1919, le traité de Versailles apporte une réponse provisoire, car dans l’entre-deuxguerres, des savants allemands légitiment des stratégies d’annexion en définissant le « sol ethnique et culturel allemand ». En juin 1940, alors que les armées allemandes écrasent la Belgique et la France, Hitler annexe des territoires en bordure du Reich et trace de nouvelles frontières sur la base d’un mémorandum secret, le «.rapport Stuckart.».
Quel avenir pour la France dans une Europe nazie : domination, écrasement, disparition… ou collaboration autour d’un projet commun ?
- Voir le sommaire
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Une très belle cérémonie de remise du Prix de thèse du Comité s’est déroulée le 14 juin 2017 à l´Institut Historique Allemand de Paris, en présence de l´ambassadeur de l’Allemagne à Paris, M. Nikolaus Meyer-Landrut.
Marion Aballéa a été à de multiples reprises félicitée pour sa thèse « Un exercice de diplomatie chez l’ennemi : l’ambassade de France à Berlin 1871-1933 » soutenue en cotutelle sous la direction de Sylvain Schirmann (Strasbourg) et Matthias Schulz (Genève).
de g. à dr. : Prof. Th. Maissen, Prof. H. Miard-Délacroix, Prof. S. Schirmann, lauréate du Prix Marion Aballéa, Son Excellence l’ambassadeur N. Meyer-Landrut, Prof. G. Thiemeyer.
Ci-dessous quelques photos de la cérémonie et du cocktail qui a suivi.
« Saisir le terrain II – Médias de la connaissance de l’espace »,
(Université de Zurich, Rämistrasse 71, Kollegiengebäude (KOL-E-13 / Senatszimmer)).
Programme_Colloque_Saisir le terrain II_Zurich Juin 2017

À l’invitation de l’ISEK – Cultures populaires et en collaboration avec le ZGW – Centre de l’histoire du savoir (Zentrum Geschichte des Wissens), le colloque « Saisir le terrain / Terrain und Kultur II » se propose de poursuivre les questionnements soulevés précédemment. Au centre de cette manifestation figureront les techniques et les médias utilisés dans la recherche scientifique consacrée à l’espace dans une perspective historique depuis l’institutionnalisation de disciplines spécialisées au cours du XIXe siècle (approche diachronique) et en interaction avec les évolutions sociales et techniques (approche synchronique). Contrairement à la recherche actuelle qui tend à limiter la médialité du savoir à la question des représentations (par exemple pour la cartographie et la photographie), on se concentrera ici, suivant une conception du savoir et de la science comme pratique inscrite dans des réseaux socio-matériels, sur le rôle de la matérialité et des pratiques d’un travail scientifique qui s’appuie sur des moyens techniques. Conçus comme des instruments axés sur la pratique, les médias du savoir permettant d’accéder à une connaissance de l’espace ne constituent pas seulement des phénomènes et des dynamiques spatiaux mais forgent, en raison de leur potentialité, des modes de penser ainsi que des méthodes et participent donc, au moins indirectement, à la production de savoir, à sa systématisation et à son agencement. Les représentations du rapport entre culture et espace véhiculées par les différentes disciplines ont de ce fait toujours été déterminées par l’utilisation des vecteurs pour appréhender, mesurer et décrire les objets d’étude. Les médias qui offrent aux disciplines des outils pour penser l’espace sont eux-mêmes, dans le cadre de processus de production de données scientifiques, l’expression de rapports de pouvoir – par exemple dans le contexte colonial et dans la gestion politique de territoires et d’individus. Inscrits dans des contextes d’exercice du pouvoir social, culturel ou politique, ils génèrent eux-mêmes des forces qui ont un impact sur l’objet (ou le « champ ») d’étude mais aussi sur les rapports aux autres agencements du savoir. Ils constituent ainsi des instruments du boundary work et contribuent à légitimer les épistèmes du savoir universitaire par rapport à d’autres formes de connaissances du monde. La réflexion en termes de techniques des médias et de leurs formats tout comme leur utilisation dans la communication du savoir sont générateurs de légitimité par le simple fait qu’ils se présentent comme les garants d’une évidence scientifique ayant presque valeur de preuve, en particulier dans la vulgarisation visuelle du savoir telle qu’on la trouve dans les publications, les musées et les expositions. La médialité est donc intrinsèquement liée aux généalogies de la compréhension de l’espace, tout autant que les conditions structurelles de l’intérêt porté au rapport entre terrain et culture et à la façon dont on peut le « saisir ».
Outre la rétrospective et l’analyse historiques qu’il entend proposer, ce colloque se conçoit comme un lieu d’échanges consacré aux discussions sur les évolutions récentes engendrées par la numérisation et la tendance à la virtualisation qui ont profondément modifié l’appréhension des fonds de savoir existants et des méthodes de sondage. On peut mentionner ici les possibilités de géoréférencement SIG de données analogues utilisées dans de nombreuses disciplines (atlas culturels, linguistique, etc.) et la porosité croissante entre les technologies de télédétection (remote sensing) et les objets d’étude et les interrogations en sciences humaines.
Conception et organisation : Jean-Louis Georget (Institut franco-allemand en Sciences historiques et sociales, Francfort-sur-le-Main/ École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris), Bernhard Tschofen et Christine Hämmerling (tous les deux à l’université de Zurich).
Georget, Jean-Louis, Gaëlle Hallair et Bernhard Tschofen (dir.). 2017. Saisir le terrain ou l’invention des sciences empiriques en France et en Allemagne, Lille, Septentrion.

Parution du livre:
Hélène Camarade, Le tract, média du pouvoir et des contre-pouvoirs. L’exemple de l’espace germanique (XVe-XXe siècles),
Bordeaux, le Bord de l’eau, 2017, 156 p.
en librairie le 12 juin.
Utilisé traditionnellement par les autorités détenant le pouvoir, le tract s’est avec le temps imposé comme un média particulièrement prisé par les contre-pouvoirs qu’ils soient religieux, pendant la Réforme protestante par exemple, ou politiques, lors des révolutions de 1789, 1848 ou 1989, ou lorsqu’il est utilisé par des voix dissidentes au sein des partis. Il devient au fil des siècles un instrument de l’émergence d’une opinion publique et celui d’une reconquête de l’espace public par des mouvements de résistance quand celui-ci est contrôlé ou censuré par une dictature. Il est aussi utilisé comme un outil de guerre psychologique dès les guerres ottomanes et jusqu’aux deux guerres mondiales ou pendant la guerre froide.
En s’appuyant sur des recherches originales, l’auteure analyse les évolutions des caractéristiques formelles et fonctionnelles de ce média et propose une histoire du tract, ce média essentiel dans l’histoire politique germanique, mais aussi occidentale.
Hélène Camarade est professeure en études germaniques à l’université Bordeaux Montaigne et membre junior de l’Institut universitaire de France. Elle est spécialiste des phénomènes de résistance et des écrits de la résistance dans l’espace germanophone.
Chèr(e)s collègues,
Le 14 juin 2017 aura lieu la remise du prix de thèse du Comité Franco-Allemand des Historiens à Marion Aballéa pour son ouvrage sur « Un exercice de diplomatie chez l’ennemi : l’ambassade de France à Berlin 1871-1933 » soutenue en cotutelle sous la direction de Sylvain Schirmann (Strasbourg) et Matthias Schulz (Genève) .
Cette cérémonie se tiendra en présence de l´ambassadeur allemand à Paris, M. Nikolaus Meyer-Landrut, à l´Institut Historique Allemand de Paris.
Nous comptons sur votre présence à partir de 18h.
Merci de nous confirmer votre participation par un message à Odile Winkenjohann (owinkenjohann(at)dhi-paris.fr).
Dans l’attente de vous voir,
Bien cordialement,
Hélène Miard Delacroix Guido Thiemeyer
Liebe Kolleginnen und Kollegen,
Am 14. Juni wird der diesjährige Preis des Deutsch-Französischen Historikerkomitees an Marion Aballéa für ihr Werk „„Un exercice de diplomatie chez l’ennemi : l’ambassade de France à Berlin 1871-1933“ durch den deutschen Botschafter in Paris, M. Nikolaus Meyer-Landrut vergeben.
Die kleine Zeremonie wird um 18 Uhr im Deutschen Historischen Institut Paris stattfinden. Wir würden uns freuen, Sie zu diesem Anlass begrüßen zu können.
Bitte melden Sie ihr Kommen zuvor jedoch bei Odile Winkenjohann (owinkenjohann@dhi-paris.fr ) am DHI an.
Mit herzlichen Grüßen
Hélène Miard- Delacroix Guido Thiemeyer
Colloque
L’histoire migratoire en mouvement : France et Allemagne, 19e-21e siècles /
Migrationsgeschichte in Bewegung : Frankreich und Deutschland, 19.-21. Jahrhundert
Nantes – 29-30 Juin
Organisé par le CRHIA à Nantes – Amphithéâtre Simone Veil – Maison des Sciences de l’Homme Ange Guépin, dans le cadre du projet CITER.
Ce colloque international (franco-allemand) s’inscrit dans le contexte de la « crise migratoire » ou « crise des réfugiés », à une étape décisive de l’histoire européenne (Brexit, montée des populismes, tendances nationalistes). Le colloque vise à favoriser la compréhension des phénomènes migratoires, afin d’éclairer l’opinion publique et de guider l’action politique. L’objectif est donc de retracer et d’éclairer les mutations des contextes et des régimes migratoires en Allemagne et en France, depuis le XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Il s’agit d’analyser les particularismes nationaux, dans une perspective bilatérale franco-allemande, et européenne. Les conférences se feront à parité française et allemande (traduit simultanément dans les 2 langues), par des spécialistes allemands et français historiens ou sociologues des migrations. Ce colloque international, organisé dans le cadre du projet interdisciplinaire CitƐr « L’Europe et les frontières de la citoyenneté », est ouvert à tout public intéressé, en accès libre.
Lieu : MSH Ange-Guépin – 5, Allée Jacques Berque 44000 Nantes – Amphithéâtre Simone-Weil et Faculté de Pharmacie – 9, rue Bias – 44035 Nantes – Amphithéâtre 400
Partenaires : Projet CITER (Alliance Europa ; région Pays de la Loire), CRHIA, MSH Ange-Guépin, Université catholique de l’Ouest, Université Lille-1, Université d’Osnabrück, DAAD
Contact : citer@univ-nantes.fr
Responsables scientifiques : Gwénola Sebaux (Université Catholique de l’Ouest, 3LAM), Zaihia Zéroulou (CLERSE, Université de Lille I), Jochen OLTMER (Université d’Osnabrück- Institute for Migration Research and Intercultural Studies)
vient de paraître:
La longue mémoire de la Grande Guerre. Regards croisés franco-allemands de 1918 à nos jours
Laurent Jalabert, Reiner Marcowitz, Arndt Weinrich (dir.)
Presses Universitaires du Septentrion, 2017, 236 p.
21 € / ISBN-13 978-2-7574-1586-3 (ou pdf 15 € / ISBN-13 978-2-7574-1654-9)
La Grande Guerre a fortement marqué les sociétés occidentales du XXe siècle jusqu’à nos jours, tout particulièrement l’Allemagne et la France. Si l’histoire des conflits mondiaux leur est commune, le cheminement mémoriel de la Première Guerre diffère d’un pays à l’autre. La construction du souvenir et de la mémoire est au cœur des textes proposés, avec pour objectif de mettre en synoptique deux histoires nationales grâce à des approches croisées élaborées par des chercheurs allemands et français. Au prisme de l’entre-deux-guerres et de la Seconde Guerre mondiale, puis de la construction européenne, les utilisations du souvenir de la guerre sont étudiées, tout comme les oublis et les resurgissements, afin de montrer la complexité du cheminement d’une mémoire.
Am 22. Februar 2015 ist Lothar Hilbert verstorben, Professor im Ruhestand am Seminar für Zeitgeschichte der Eberhard-Karls-Universität Tübingen.
Viele kennen ihn durch seine häufige und engagierte Teilnahme an den bi-annuellen Kolloquien des Deutsch-Französischen Historikerkomitees. Er hat über mehr als 25 Jahre, praktisch seit der Gründung des Komitees, dessen Arbeit und Entwicklung konstruktiv begleitet. Das Komitee verliert mit ihm einen guten Geist, der hochkompetent und wohlwollend im Hintergrund wirkte.
Lothar Hilbert wurde am 5. Oktober 1924 in Magdeburg geboren. Über seine Herkunft, Kindheit und Jugend hat er sich wenig geäußert. Im Zweiten Weltkrieg erlitt er eine Kopfverletzung, die ihn lebenslang plagte, ohne daß er davon Aufhebens machte, die aber vielleicht sein zurückhaltendes und manchmal etwas eigenwilliges Wesen erklären kann.
Nach dem Krieg, seit 1946, erarbeitete er sich mit zwei Studiengängen eine weite und profunde Fachkompetenz: das erste Studium umfaßte die Fächer Geschichte, Geographie, Englisch und Philosophie, das Zweitstudium Jura, im besonderen Staatsrecht und Völkerrecht, und Politische Wissenschaft. Studienorte waren Heidelberg, Göttingen, Cambridge (Emmanuel College), Nancy und Paris. 1950 legte er in Göttingen in den erstgenannten Fächern das Staatsexamen für das Höhere Lehramt ab. Nach einer vorübergehenden Tätigkeit als Wissenschaftlicher Assistent am Göttinger Historischen Seminar (bei Percy Ernst Schramm) hat er dann das Studium der zweitgenannten Fächer vornehmlich an den genannten ausländischen Universitäten vertieft. 1954 wurde er in Cambridge als Doctor of Philosophy im Fach Modern Diplomatic History promoviert (bei Herbert Butterfield). 1958 erwarb er in Nancy das Diplôme d´Etudes Supérieures Européennes und legte 1962 an der Universität Paris (damals noch gleichbedeutend mit der Sorbonne) das Examen für den Docteur en Droit ab, was ihn mit Pierre Renouvin und der französischen Schule der Geschichte der Internationalen Beziehungen zusammenführte, später auch mit Jean-Baptiste Duroselle und René Girault.
Seit 1960 war Hilbert als akademischer Lehrer tätig, 1960-1962 als Lecteur an der Ecole des Cadres des Sciences Economiques in Paris, 1961 und 1962 zugleich an der Faculté de Droit Comparé in Luxemburg, seit 1963 als Professor an der Ecole des Hautes Etudes Commerciales und gleichzeitig als Lehrbeauftragter an der Faculté de Droit an der Universität Paris. 1968 wurde Hilbert dann, nach einer Umhabilitierung auf der Grundlage seiner Veröffentlichungen und Tätigkeiten, zum Wissenschaftlichen Rat und Professor an der Universität Tübingen ernannt. Am dortigen Seminar für Zeitgeschichte, das erst Anfang der 1960er Jahre vor dem Hintergrund der problembehafteten jüngsten deutschen Vergangenheit gegründet worden war, hat er bis zu seiner Entpflichtung im Jahre 1990 Generationen von Studierenden in „Quellenkunde und Geschichte der europäischen Diplomatie und des Vertragswesens“ (seine Venia) ausgebildet und das hohe Ansehen dieses in Deutschland einzigartigen universitären Instituts mitgeprägt, zusammen mit dessen unvergessenem Gründungsdirektor Gerhard Schulz.
Das breite Hauptthema Hilberts in Forschung und Lehre war die Geschichte der Außenpolitik und der Internationale Beziehungen im 19. und 20. Jahrhundert, in einer Zeit, als diese Thematik an deutschen Universitäten wenig präsent war. Schwerpunkte bildeten Krieg und Frieden, die Internationalen Organisationen, die deutsch-französischen Beziehungen, Militär- und Rüstungsgeschichte, vor allem auch die Europäische Integration. Er publizierte gleichermaßen in deutscher, englischer und französischer Sprache. Das Thema seiner Cambridger Dissertation von 1954 lautete: „The rôle of Military and Naval Attachés in the British and German Service, with particular reference to those in Berlin and London, and their effect on Anglo-German relations, 1871-1914“. Die Entstehung und Funktion des den diplomatischen Vertretungen im europäischen Ausland seit der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts beigeordneten Militärattachés faszinierten ihn in besonderer Weise. Die Abschlußarbeit in Nancy von 1958 weitete die Thematik noch aus: „Les rapports entre les pouvoirs civil et militaire en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne au début du 20e siècle“. In der Folgezeit griff er die genannten Themenschwerpunkte in verschiedenen kleineren Beiträgen wieder auf und erweiterte sie. Die geplante größere Studie über Rüstung und Waffenlieferungen am Vorabend des Ersten Weltkriegs blieb freilich unvollendet.
Wer Hilbert kennenlernte, begegnete einem weltläufigen Herrn mit einem Hauch feiner englischer, auch konservativer, Lebensart. Perfekt Englisch und Französisch sprechend, fühlte er sich in Cambridge ebenso wie in Paris zu Hause, aber auch in Brüssel oder Luxemburg. Immer wieder überraschte er durch hochkarätige persönliche Verbindungen, die ihm im Laufe seines akademischen und beruflichen Werdegangs international zugewachsen waren. Dazu gehörte auch, daß er, offenbar als einziger westdeutscher Historiker, dem Kreis der Gründungsmitglieder der 1969 von Fernand L´Huillier (Universität Strasbourg) inspirierten „Association Internationale d´Histoire Contemporaine de l´Europe“ (AIHCE) angehörte, die nach der sowjetischen Niederschlagung des Prager Frühlings den osteuropäischen Historikern die Tür zu den westeuropäischen Kollegen offen hielt, und die bis heute besteht. 1989 wurde er als Fellow in die Royal Historical Academy in London gewählt. Währenddessen hatten es die Tübinger Studenten, aber auch mancher Fachkollege, mit einem Professor alter Schule zu tun, der, manchmal recht energisch, in Mode kommende Aufweichungen wissenschaftlicher Qualitätsstandards stets zurückwies.
Im Ruhestand blieb Hilbert dem Seminar für Zeitgeschichte eng verbunden. Mit seiner internationalen Erfahrung nahm er über viele Jahre, nach Art eines elder statesman, weiter aktiv am akademischen Leben teil, in Tübingen und darüber hinaus, mit Lehrveranstaltungen, studentischen Exkursionen, Pflege der kollegialen Community, Besuch von Kolloquien (wie denen des Komitees) und einigen Publikationen. Insgesamt eher ein Einzelkämpfer, und sich in den letzten Jahren mehr und mehr zurückziehend, verstarb er 90-jährig im Kreise seiner weiteren Familie.
Franz Knipping
Professor emeritus. Bergische Universität Wuppertal
An der Philosophischen Fakultät der Heinrich-Heine-Universität Düsseldorf
ist am Lehrstuhl für Neuere Geschichte zum 01.09.2017 eine Stelle
einer/eines wissenschaftlichen Mitarbeiterin/Mitarbeiters
(65%, EG 13 TV-L)
zu besetzen. Die Anstellung erfolgt befristet für die Dauer von drei Jahren. Es handelt sich um eine Qualifikationsstelle im Sinne des Wissenschaftsvertragsgesetzes (WissZeitVG), die der Förderung der wissenschaftlichen Qualifizierung der Mitarbeiterin/des Mitarbeiters dienen soll.
Ihre Aufgaben: Die Bearbeitung eines geschichtswissenschaftlichen Forschungsprojektes über „Infrastrukturen und die Kontinuität der Europäischen Integration: Der Europäische Post- und Fernmeldeverein 1942-1944“. Das von der Deutschen Forschungsgemeinschaft (DFG) finanzierte Projekt wird von Pascal Griset (Universität Paris-Sorbonne) und Guido Thiemeyer (Heinrich-Heine Universität Düsseldorf) koordiniert. Beteiligt sind Forscherinnen und Forscher aus den Universitäten Düsseldorf, Siegen, Paris und Straßburg.
Ziel ist es, Kontinuitäten und Diskontinuitäten der europäischen Integration am Beispiel des Europäischen Post- und Fernmelde-vereins während des Zweiten Weltkriegs zu untersuchen.
Fristdatum: 17.04.2017
Programme d’échange franco-allemand d’assistants parlementaires stagiaires à Berlin (2017-2018) /Parlamentsstipendien im Ausland
Voici une information pour vos étudiants, à faire circuler
Très urgent => Date limite d’envoi des dossiers : 15 mars 2017 (pour les Français)
Le programme d’échange franco-allemand d’assistants parlementaires stagiaires offre à cinq étudiants français la possibilité d’effectuer un séjour de dix mois (du 1er octobre 2017 au 31 juillet 2018) à Berlin.
Il comporte une période d’études à l’Université Humboldt, puis un programme d’activités au Bundestag comprenant un stage de trois mois auprès d’un parlementaire allemand.
Il est mis en œuvre par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’Assemblée nationale, l’Office allemand d’échanges universitaires (D.A.A.D.), l’Université Humboldt de Berlin et le Deutsche Bundestag.
Retrouvez ici toutes les informations concernant les modalités de candidature et les conditions de séjour.
Das gleiche Angebotfür Deutsche Studenten:
Bewerbungsschluss ist der 31. März 2017.
Parlaments-Praktika in Frankreich
Das Deutsch-Französische Parlaments-Praktikum richtet sich an deutsche bzw. französische Studierende bzw. Hochschulabsolventen, welche die Möglichkeit erhalten, im jeweils anderen Land ein Praktikum in der Assemblée Nationale (für deutsche Teilnehmerinnen und Teilnehmer) bzw. im Deutschen Bundestag (für französische Teilnehmerinnen und Teilnehmer) mit einem Studienaufenthalt am Institut d’Etudes Politiques de Paris bzw. an der Humboldt-Universität zu verbinden.
Deutsche Interessentinnen und Interessenten, die sich für ein Stipendium im Rahmen des Echange Franco-Allemand d’Assistants Parlementaires Stagiaires zu einem Aufenthalt in Paris interessieren, finden hier die Programmbeschreibung 2017/2018, eine Checkliste, einen Vordruck Sprachnachweis sowie Hinweise für Empfehlungsschreiben.
Bewerbungen werden ausschliesslich über das Bewerbungsportal eingereicht.
Kontakt
Ulrike Schenkelberg
Internationales Büro
Unter den Linden 6
10099 Berlin
ulrike.schenkelberg@hu-berlin.de


Emmanuel Droit
Directeur adjoint du Centre Marc Bloch, Berlin (UMIFRE14 – USR3130)
Centre franco-allemand de recherches en sciences sociales
Friedrichstrasse 191
D-10117 Berlin
+49 (0)30- 20 93 70 702
http://www.cmb.hu-berlin.de
Ausschreibung: Deutsch-französischer Geschichtspreis für Master-Abschlussarbeiten
/ Appel à candidature: Prix franco-allemand d’histoire attribué aux mémoires de master
voir version fr. plus bas
Die Gesellschaft der Freunde des DHIP verleiht im Mai 2017 am Deutschen Historischen Institut Paris den dritten Deutsch-französischen Geschichtspreis für Master-Abschlussarbeiten.
Bewerbungsfrist: 1. März 2017
Eingereicht werden können Arbeiten, die im Zeitraum vom 1. Januar 2016 bis 31. Dezember 2016 an einer Hochschule in Deutschland oder Frankreich als Master-Abschlussarbeit (oder Äquivalent, z. B. Zulassungsarbeit zum Staatsexamen) in den Geschichtswissenschaften oder einer historisch arbeitenden Disziplin eingereicht und mit einer Note von „gut“ bis „sehr gut“ (in Frankreich 14/20 und besser) bewertet worden sind. Der Untersuchungsgegenstand der Arbeit soll im Falle einer Eingabe an einer deutschen Hochschule der französischen Geschichte, im Falle einer Eingabe an einer französischen Hochschule der deutschen Geschichte entnommen sein oder für beide Fälle der deutsch-französischen Geschichte angehören. Der Untersuchungszeitraum der Arbeit kann von der Spätantike bis in die jüngste Zeitgeschichte reichen. Die Nationalität des Bewerbers oder der Bewerberin ist irrelevant.
Zur Teilnahme am Wettbewerb senden Sie Ihre Abschlussarbeit bitte per E-Mail zusammen mit dem Gutachten des Betreuers oder der Betreuerin der Arbeit, einem Bewerbungsschreiben und einem tabellarischen Lebenslauf in einem einzigen PDF-Dokument an: geschichtspreis@dhi-paris.fr
Einsendeschluss ist der 1. März 2017.
Appel à candidature: Prix franco-allemand d’histoire attribué aux mémoires de master
En 2017, la Société des amis de l’IHA décerne le troisième Prix franco-allemand d’histoire attribué aux mémoires de master.
Date limite de dépôt des dossiers: 1er mars 2017.
Peuvent concourir les travaux qui ont été présentés entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2016 à titre de mémoire de master 2 (ou équivalent, par exemple mémoire d’admission au Staatsexamen) en histoire ou une discipline apparentée à l’histoire dans un établissement d’enseignement supérieur de France ou d’Allemagne et qui ont reçu la mention »bien« ou »très bien« (en France à partir de 14/20). L’histoire française doit constituer l’objet de recherche des mémoires soutenus dans un établissement allemand, l’histoire allemande celui des mémoires réalisés dans un établissement français. Dans les deux cas, les travaux peuvent aussi porter sur l’histoire franco-allemande. La période étudiée peut aller de l’antiquité tardive à l’histoire du temps présent. Il n’est pas tenu compte de la nationalité des candidats.
Call for papers : Bürokratisierung und Identitätskonstruktion im kolonialen und postkolonialen Kontext (1500–2015) /Bureaucratisation et construction des identités dans le contexte colonial et post-colonial (1500–2015)
Sommeruniversität des DHIP, 3.–7. Juli 2017 / Université d’été de l’IHA, 3–7 juillet 2017
Einsendeschluss: 15.3.2017 /Date limite: 15/3/2017
› zum Call for papers – de (PDF-Dokument)
› vers l’appel à communications – fr (pdf)
version française ci-dessous (« more »)
Nahezu in allen Bereich sind bürokratische Praktiken Teil unseres Alltags. Unter Bürokratie verstehen wir eine Herrschaftsform, die in all jenen Gemeinwesen zu Tage tritt, die durch Professionalisierung, Hierarchien und rationale Normen gekennzeichnet sind. Häufig mit dem Staat assoziiert, gehen bürokratische Praktiken über das rein öffentliche Wirkungsfeld hinaus. Unser Leben wird von ihnen im privaten und beruflichen Bereich genauso bestimmt und strukturiert wie im politischen. Das reicht von der Erfassung der Geburtsurkunde bis zur Steuererklärung, von der Mitgliedskarte im Fußballverein zur Teilnahme an Wahlen, von der Verbandsmitgliedschaft zur Vermietung einer Wohnung, vom Darlehen bei einer Bank hin zur Aufnahme in einer Klinik. Bürokratische Praktiken werden nicht nur »von oben« aufgezwungen, sondern auch im Alltag »von unten« erfunden, herausgefordert und neuformuliert. In den letzten Jahrzehnten haben sie sich im Zuge von Globalisierung, der Existenz multinationaler Unternehmen und der Implementierung neoliberaler Regierungsprinzipien verstärkt. Der massive Rückgriff auf Statistiken bestätigt, dass wir in einem bürokratischen Universum leben, in dem der Gebrauch von Zahlen im Zentrum von Machtbeziehungen innerhalb von Verwaltungen, Unternehmen, Verbänden und sogar der Politik steht. Dazu kommt, dass viele aktuelle Konflikte teilweise mit bürokratischen Praktiken einhergehen. Dies betrifft sowohl Staaten in ihrem Anspruch, Personen und Territorien zu beherrschen, als auch Akteure in Bürgerkriegen, Piraten, Schleuser oder die Arbeitswelt. Zunehmend kommt es zu Spannungen, die auf die steigende Bedeutung zahlengebundener Indikatoren, Benchmarking, Berichtssysteme, quantitativer Auswertungen oder vielschichtiger Prozesse der Normalisierung, Rückverfolgbarkeit und Zertifizierung zurückzuführen sind.
Hélène Miard-Delacroix erhält den Internationalen Forschungspreis der Max Weber Stiftung

Die Professorin für zeitgenössische Geschichte und Zivilisation Deutschlands an der Universität Paris-Sorbonne, Hélène Miard-Delacroix, bekommt den Internationalen Forschungspreis der Max Weber Stiftung beim Historischen Kolleg. Der Preis zeichnet herausragende Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler aus, die sich mit ihrem Schaffen in vorbildlicher Weise um international ausgerichtete, geistes-, sozial- und kulturwissenschaftliche Forschung verdient gemacht haben. Er ist mit 30 000 € dotiert und bietet dem Preisträgers oder der Preisträgerin darüber hinaus die Möglichkeit zu einem Forschungsaufenthalt und zur Durchführung eines internationalen Kolloquiums am Historischen Kolleg München.
Hélène Miard-Delacroix ist seit 2010 Mitglied des wissenschaftlichen Beirats des DHIP und Autorin von Band 11 der Deutsch-französischen Geschichte »Im Zeichen der europäischen Einigung. 1963 bis in die Gegenwart«. Ihre 2013 erschienene viel beachtete Biographie über Willy Brandt, ist Ende 2016 in englischer Übersetzung publiziert worden.
»Mit ihren Forschungsleistungen, insbesondere zur deutsch-französischen Geschichte des 20. Jahrhunderts, hat sie Maßstäbe gesetzt. Der wichtige Forschungstrend der histoire croisée verdankt ihren Arbeiten entscheidende innovative Impulse«, begründet Hans van Ess, Vorsitzender der Auswahlausschusses und Präsident der Max Weber Stiftung, die Entscheidung der Jury. Zugleich gehöre sie mit ihren vielfältigen Aktivitäten auch in der weiteren Medienöffentlichkeit zu den aktuell wichtigsten Vermittlern zwischen der französischen und deutschen Wissenschaftskultur.
Hélène Miard-Delacroix wirkt als Mitglied in zahlreichen akademischer Gremien in Deutschland und Frankreich; sie ist Trägerin des deutschen Bundesverdienstkreuzes sowie des französischen Ordens der Palmes académiques.
Diffusion du film documentaire „L’Ethnologie du IIIème Reich“
Dimanche 12 février 2017 à 22.35 sur France 5
(rediffusion :Samedi 25 Février 00h15)
Ce film réalisé par Daniel Vigne et co-écrit par Jean-Louis Georget plonge le spectateur au cœur des débats de l’ethnologie allemande et de la façon dont une science a pu être dévoyée pour se mettre au service d’une imposture idéologique meurtrière. Théories racistes, arrangements historiques et folie des grandeurs, la propagande du IIIe Reich ne reculait devant rien pour justifier l’injustifiable…
En 1968, Wolfgang Emmerich, jeune étudiant à l’Université de Tübingen, publie sous l’égide de son maître à penser, l’ethnologue Hermann Bausinger, une thèse qui a des répercussions retentissantes dans le milieu universitaire allemand et brise le silence tacite qui couvrait les relations perverses entre le nazisme et la Volkskunde, l’ethnologie du peuple allemand. La thèse soutient que les origines des politiques eugénistes d’extermination et du modèle racial du IIIème Reich sont à chercher aussi du côté des ethnologues allemands, chargés à l’époque de promouvoir l’idéologie de la germanité.
A travers le témoignage inédit des deux protagonistes principaux de l’époque, Emmerich et Bausinger, et grâce à de nombreuses archives photographiques et filmiques sur les expéditions ethnologiques du début du siècle, l’Ethnologie du IIIème Reich, propose d’éclairer une part méconnue de l’Histoire.
Ce film réalisé par Daniel Vigne et co-écrit par Jean-Louis Georget, chercheur en histoire de l’ethnologie au centre Georg Simmel de l’EHESS et professeur invité à Francfort, plonge le spectateur au coeur des débats de l’ethnologie allemande et de la façon dont une science a pu être dévoyée pour se mettre au service d’une imposture idéologique meurtrière.
52′ inédit – un film écrit par Daniel Vigne et Jean-Louis Georget – réalisé par Daniel Vigne – Une coproduction Cinétévé (Fabienne Servan Schreiber et Estelle Mauriac) et CNRS Images (Marie Mora Chevais) , avec la participation de France Télévisions, avec le soutien de la Procirep, avec la participation du Centre national du cinéma et de l’image animée – commentaire dit par Marie-José Segarra – musique originale Gilles Daviaud – Année 2016.
A revoir sur Francepluzz TV